Des convulsions secondaires à une hypocalcémie révélant un syndrome de Fahr : à propos d’un cas

Des convulsions secondaires à une hypocalcémie révélant un syndrome de Fahr : à propos d’un cas

SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 474–492 P348 Une complication inhabituelle de l’hypocalcémie faisant révéler une insuffisance rénale...

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SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 474–492 P348

Une complication inhabituelle de l’hypocalcémie faisant révéler une insuffisance rénale terminale : à propos d’un cas Y. Ammar (Dr) a,∗ , M. Mekki (Dr) a , Y. Guerbouje (Dr) a , N. Ben Kahla (Dr) a , I. Skouri (Dr) a , Y. Kalai (Dr) a , E. Rebia (Dr) a , R. Jallouli (Dr) a , F. Ben Dahmene (Dr) b , I. Ben Ahmed (Dr) b a Hôpital Mohammed Taher El Maamouri, service des urgences, Nabeul, Tunisie b Hôpital Mohammed Taher El Maamouri, service de médecine interne, Nabeul, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Y. Ammar) Introduction Une hypocalcémie sévère peut se révéler par une dyspnée laryngée qui est une dyspnée obstructive avec une bradypnée inspiratoire, elle constitue une urgence thérapeutique. Elle peut être le signe révélateur d’une hypocalcémie sévère secondaire à une insuffisance rénale terminale. Observation Nous rapportons l’observation de Monsieur A., âgé de 56 ans ayant des antécédents d’HTA, DNID, dyslipidémie, adressé aux urgences pour dysarthrie. Une TDM cérébrale pratiquée en privé concluait à une discrète ischémie sylvienne droite. L’examen des urgences trouvait : CGS 15/15, spasme laryngé, paresthésie de la langue et du pourtour de la bouche, glycémie : 23,2 mmol/L, urée : 31,2 mmol/L, créatinémie : 1250 mmol/L, calcémie : 34,1 mg/L. Le diagnostic d’insuffisance rénale terminale à diurèse conservée découverte par un spasme laryngé secondaire à une hypocalcémie sévère a été retenu chez ce patient. Il a rec¸u du gluconate de calcium en bolus puis en perfusion continue, suivie d’une séance de dialyse utilisant un bain riche en calcium. Une calcémie de contrôle en fin de séance a été réalisée et était à 64,9 mg/L. Conclusion Devant tout trouble paroxystique en rapport avec une irritabilité neuromusculaire : paresthésie, contractures, fasciculations, crampes musculaires voire spasme laryngé, tétanie, convulsions, une hypocalcémie doit être systématiquement recherchée et corrigée. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.596 P349

Des convulsions secondaires à une hypocalcémie révélant un syndrome de Fahr : à propos d’un cas Y. Ammar (Dr) a,∗ , Y. Kalai (Dr) b , K. Mehrez (Dr) b , A. Sayhi (Dr) b , N. Ben Meftah (Dr) b , N. Ridene (Dr) b , C. Ben Salah (Dr) b , R. Jallouli (Dr) b , I. Ben Ahmed (Dr) c , A. Khelil (Dr) b a Hôpital Mohammed Taher El Maamouri, Nabeul, Tunisie b Hôpital Mohammed Taher El Maamouri, service des urgences, Nabeul, Tunisie c Hôpital Mohammed Taher El Maamouri, service de médecine interne, Nabeul, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Y. Ammar) Introduction Les convulsions sont un motif fréquent de consultations aux urgences. Un bilan biologique et un scanner cérébral doivent être pratiqués à la recherche de l’étiologie. Une hypocalcémie associée à des calcifications intracérébrales bilatérales et symétriques, localisées dans les noyaux gris centraux fait retenir le diagnostic de syndrome de Fahr. Observation Nous rapportons l’observation d’une patiente âgée de 53 ans, ayant des antécédents de diabète irrégulièrement suivi, thyroïdectomie (hyperthyroïdie) depuis 10, sous traitement psychotrope, consultant à nos urgences pour convulsions. L’examen clinique portait le diagnostic de coma post-critique sans signes de localisation. La biologie révélait une hypocalcémie. La glycémie ainsi que le bilan rénal étaient normaux aux urgences. L’ECG a objectivé un allongement du QT. La tomodensitométrie cérébrale mettait en évidence

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des calcifications intracérébrales bilatérales et symétriques. Le complément d’exploration a conclut à une hypoparathyroïdie. Le diagnostic de syndrome de Fahr révélant une hypoparathyroïdie postopératoire a été retenu et la patiente a été mise sous traitement substitutif associant du calcium, de la vitamine D et un anticonvulsivant. L’évolution était marquée par la correction du bilan phosphocalcique ainsi que des troubles psychotiques. La TDM cérébrale de contrôle était inchangée. Conclusion Le syndrome de Fahr est une entité rare. L’analyse des signes clinico-biologiques et radiologique est à la baise de la prise en charge thérapeutique. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.597 P350

Variabilité des manifestations cliniques de l’hypercalcémie en fonction du taux de calcium

A. Tliba (Dr) ∗ , N. Boussetta (Dr) , L. Metoui (Dr) , F. Ajili (Dr) , B. Louzir (Dr) , I. Gharasallah (Dr) , S. Othmani (Pr) Hôpital militaire de Tunis, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Tliba) L’hypercalcémie est définie par une calcémie plasmatique supérieure à 2,6 mmol/L. L’expression clinique de l’hypercalcémie peut être très polymorphe et engager le pronostic vital. Patients et méthodes Nous proposons d’étudier la variabilité de l’expression cliniques de l’hypercalcémie en fonction du taux de calcium dans un service de médecine interne. Résultats Il s’agissait de 40 patients hospitalisés pour prise en charge d’une hypercalcémie. Le sex-ratio était de 1,22 (22 hommes et 18 femmes). L’âge moyen était de 62,27 ans. L’hypercalcémie était symptomatique chez 33 patients et découverte de fac¸on fortuite chez 7 patients ayant une hypercalcémie légère avec une moyenne de 2,94 mmol/L. Les signes généraux étaient retrouvés chez 25 patients (62,5 %) ayant une calcémie moyenne de 3,13 mmol/L. Les signes digestifs étaient présents chez 14 patients (35 %) qui avaient une calcémie moyenne de 3,18 mmol/L. Par ailleurs les signes ostéoarticulaires étaient retrouvés chez 27 patients et les signes neuromusculaires chez 17 patients ayant une hypercalcémie modérée à savoir un taux moyen respectivement de 3,26 mmol/L et 3,33 mmol/L. Les signes cardiaques étaient présents chez 19 malades qui avaient une calcémie moyenne de 3,35 mmol/L. Les signes rénaux (syndrome polyuro-polydipsique et coliques néphrétiques) étaient notés chez 9 patients ayant une hypercalcémie sévère à 3,6 mmol/L. Conclusion La prise en charge de l’hypercalcémie doit être urgente en raison de son grand polymorphisme clinique et de ses signes de gravité pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.598 P351

Étude épidémio-clinique de l’hyperparathyroïdie secondaire à l’insuffisance rénale chronique dans le service de néphrologie et d’hémodialyse du CHU du Point G D. Traoré (Dr) a,∗ , B. Traoré (Dr) a , I. Nientao (Dr) a , M. Mariko (Dr) a , B. Dramé (Dr) a , A. Koné (Dr) a , A. Togo (Dr) a , A.T. Touré (Dr) a , M. Bah (Dr) a , I. Maïga (Dr) a , A. Djibo (Dr) a , B. Berté (Dr) a , D.S. Sow (Dr) a , D. Traoré (Dr) a , S. Fongoro (Pr) b , A.T. Sidibé (Pr) a a Service de médecine et d’endocrinologie, hôpital du Mali, Bamako, Mali b Service de néphrologie et d’hémodialyse, CHU du Point G, Bamako, Mali ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (D. Traoré)