Douleur de l’enfant en pratique quotidienne état des lieux chez le médecin généraliste

Douleur de l’enfant en pratique quotidienne état des lieux chez le médecin généraliste

A54 posologie de la morphine et la libéralisation des bolus semblent indispensables. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.141 EP09 Analyse de l...

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A54 posologie de la morphine et la libéralisation des bolus semblent indispensables. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.141 EP09

Analyse de la douleur lors de 1457 consultations de médecine au travail P. Ginies Centre d’évaluation et de traitement de la douleur, CHRU de Montpellier, médecins de santé travail Provence et Ametra Montpellier, Montpellier, France Objectif.— La douleur chronique est reconnue comme devant être abordée de fac ¸on bio-psycho-sociale. L’objectif de cette étude a été de déterminer la prévalence des douleurs, des douleurs chroniques, des douleurs neuropathiques chez 1457 salariés vus à l’occasion des consultations en santé au travail, ainsi que le lien et le retentissement sur le travail. Vingt-cinq médecins du travail ont recueilli les données à l’occasion de leur consultation durant deux semaines. Le questionnaire comportait quatre parties : — une première partie concernant le profil du salarié : secteur d’activité, catégorie socioprofessionnelle, âge, tabagisme, rythme de travail ; — une deuxième partie permettant de qualifier la douleur : durée, fréquence et localisation de la douleur, intensité cotée par le salarié sur une échelle analogique, et questionnaire DN4 pour estimer la probabilité de douleur neuropathique en fonction de la douleur ressentie par le salarié et de son examen clinique ; — une troisième partie étudiant l’impact de la douleur sur la vie quotidienne et sur le travail ; — une quatrième partie comportant le lien avec le travail, estimé par le médecin. Les résultats présentés seront centrés sur La Prévalence de la douleur, de la douleur chronique et de la douleur neuropathique, ainsi que l’impact de la douleur chronique et neuropathique sur la qualité de vie et le travail. Description.— Vingt-trois pour cent de salarié souffre de douleur 11 % sont atteints de douleurs chroniques 3,8 présentent des douleurs neuropathiques dépistés au moyen du DN4 (questionnaire de repérage de la douleur neuropathique). L’impact sur la qualité de vie et le travail sont repérés pour les différentes catégories socioprofessionnelles. Conclusion.— Cette large enquête montre l’importance de l’évaluation de la douleur chronique et de la douleur neuropathique par les médecins du travail, pour la prévenir avant que l’impact sur la qualité de vie et le travail soit trop grand. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.142 EP10

Intérêt d’une équipe mobile douleur chronique dans un CHU S. Valéro , E. Treillet , E. Beaugrand , K. Beaudet-Théniere , A. Serrie Hôpital Lariboisière, AP—HP, Paris, France Objectif.— Les praticiens et les soignants de l’hôpital LariboisièreFernand-Widal éprouvent des difficultés de prise en charge des patients douloureux chroniques d’où l’intérêt d’une équipe mobile de douleur chronique. Contexte.— — une analyse rétrospective des pratiques de prise en charge a montré : ◦ un délai de consultation important, avec 30 % des patients non vus avant leur sortie,

Actes du congrès de la SFETD, Lille, 21—24 novembre 2012 ◦ un suivi en salle difficile (environ 30 %), du fait de la charge de travail importante des algologues ; — une évaluation prospective de 61 patients de janvier à avril 2012 a permis d’évaluer les délais de prise en charge, la qualité de la prise en charge (suivi intrahospitalier et organisation de la prise en charge extrahospitalière), le type de pathologie prise en charge et les zones d’intervention de l’équipe mobile douleur chronique. Description.— Depuis sa création (un médecin et une infirmière) : le délai moyen de prise en charge est de 1,12 jours. Le suivi moyen est de 6,34 jours, avec en moyenne 3,3 consultations. Le taux de trac ¸abilité est de 79 %. Elle est intervenue dans dix services et 17 types de douleurs ont été investigués (lupus, AOMI, douleur neuropathique, lombalgie, sciatalgie, céphalée, etc.). Une prise en charge à la sortie d’hospitalisation a été réalisée pour 76 % des patients. Conclusion.— La mise en place d’une équipe mobile douleur chronique a permis l’amélioration du délai de prise en charge des patients douloureux chroniques nécessitant un avis spécialisé, avec une amélioration du suivi lors de l’hospitalisation et une prise en charge hors hospitalisation pour plus des trois quarts des patients. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.143 EP11

Douleur de l’enfant en pratique quotidienne état des lieux chez le médecin généraliste A. Gallo , B. Tourniaire Hôpital d’enfant Armand-Trousseau, Paris, France Objectif.— L’évolution de la démographie médicale renforce le rôle du médecin généraliste (MG) comme médecin de 1er et parfois de seul recours pour les enfants. Dans un rapport du ministère de la Santé en 2007, 17,8 % de prescriptions des MG pour des enfants sont des prescriptions d’antalgiques. La prise en charge de la douleur chez l’enfant en médecine générale, réalité quotidienne, est très peu étudiée. Dans ce contexte et dans une démarche d’amélioration des pratiques, l’objectif de cette enquête était de réaliser un état des lieux sur les connaissances sur la douleur et les antalgiques en pédiatrie auprès de MG de Saône et Loire. Description.— En mai 2011, une enquête téléphonique, déclarative, a été réalisée auprès des MG de 33 cantons de Saône et Loire figurant dans l’annuaire des Pages Jaunes. Quarante-huit sur 215 ont accepté de participer (moyenne d’âge 51 ans, 67 % d’hommes, nombre moyen de consultations d’enfants : 5/j). Seuls 35 % d’entre eux connaissent les outils d’évaluation spécifiques, 10 % affirment les utiliser, mais rarement. Quatre-vingt-dix pour cent disent prescrire l’Emla® pour la vaccination (74 %), les prises de sang (41 %), l’ablation des Molluscum contagiosum (20 %), et les actes de petite chirurgie. Dans 23 %, cette prescription est demandée par les parents. Soixante-dix-sept pour cent des MG prescrivent du paracétamol par voie rectale pourtant non recommandé par l’Afssaps. Douze pour cent des parents demandent cette prescription. Les effets secondaires des AINS sont craints par la moitié d’entre eux notamment une possible association avec une varicelle (41 %), une insuffisance rénale (26 %), les allergiques (18 %) et infections (11 %). Trente-trois pour cent prescrivent encore de l’aspirine à visée antalgique, essentiellement dans les douleurs rhumatologiques et les contextes de douleurs fébriles. Seuls 30 % prévoient d’emblée un antalgique de recours si nécessaire. Vingthuit pour cent des médecins connaissent au moins une méthode non pharmacologique contre la douleur. Les principales pathologies douloureuses qu’ils déclarent rencontrer dans leur pratique quotidienne sont les infections ORL (90 % des cas), les douleurs traumatiques (73 %), les douleurs abdominales (50 %) et les céphalées/migraines (19 %). Un tiers des MG déclarent s’être parfois sentis dépassés devant des gingivo-stomatites herpétiques, des situations d’urgence, des douleurs postopératoires et des céphalées. Quarante

Actes du congrès de la SFETD, Lille, 21—24 novembre 2012 pour cent estiment leur formation insuffisante et 80 % disent être intéressés par une formation. Conclusion.— Les médecins généralistes sont peu formés à la douleur de l’enfant pourtant très présente dans leur réalité quotidienne. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.144 EP12

Mise en place d’une méthode d’évaluation de l’action thérapeutique antalgique du Qutenza dans le cadre de douleur neuropathique péricicatricielle. Présentation de résultats préliminaires S. Soriot-Thomas a,b , F. Gadiffet a,b , M. Leclercq a,b Centre hospitalier, Corbie, France b Centre hospitalo-universitaire régional, Amiens, France

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Objectif.— L’arrivée du Qutenza nous a amené à modifier notre arbre décisionnel thérapeutique face aux douleurs neuropathiques cicatricielles. La nouveauté, l’originalité galénique de cette thérapeutique, et le coût, nous ont amené à devoir discuter âprement avec nos pharmaciens. Il nous est alors apparu important de standardiser notre prise en charge et surtout d’évaluer le bénéfice de cette thérapeutique de manière la plus objective possible. Description.— Un dossier de suivi a donc était mis en place. L’application du Qutenza a été protocolisée. Le dossier contient une batterie de questionnaires incluant le NPSI, le questionnaire concis sur les douleurs (version courte modifiée), le QDSA, l’Eva et surtout une cartographie somesthésique. Il permet un balayage global du ressenti douloureux du patient et des mesures objectives. Ce travail repose sur la cartographie somesthésique basée sur les tests aux monofilaments de Semmes Weinstein, associée au test des deux points statiques au compas de Weber et à la mesure du seuil de perception vibratoire par le Vibralgic. Les deux premiers outils connus de longue date (travaux de Letiévant 1880) fournissent une information précieuse et reproductible dans le suivi de la sensibilité cutanée. L’utilisation du Vibralgic nécessite une formation spécifique. Conclusion.— Il est possible d’étudier avec ces techniques deux versants bien connus des douleurs neuropathiques : l’hypoesthésie et l’allodynie. Les résultats chiffrés nous permettent une évaluation objective des bénéfices. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.145 EP13

« Évaluation du syndrome douloureux chronique en structure spécialisée » au sein des deux structures de prise en charge de la douleur chronique de la Somme S. Soriot-Thomas a , S. Labourre b , E. Allibe a , B. Lefebvre b , P. De Bonville a , E. Serra a , V. Soriot b a Centre hospitalo-universitaire régional, Amiens, France b Centre hospitalier, Abbeville, France Objectif.— En 2008, la HAS a réalisé des recommandations sur le thème « Douleur chronique : reconnaître le syndrome douloureux chronique, l’évaluer et orienter le patient ». La SFETD et la HAS, ont développé un outil pour favoriser la mise en œuvre de démarches qualités au sein de nos structures. Le « kit EPP » nous a été présenté, lors du congrès annuel de la SFETD de novembre 2009. Une réflexion s’est alors mise en place au sein des SDC du CHU d’Amiens et du CH d’Abbeville. Chaque centre a réalisé l’enquête sur les 30 premiers dossiers de 2011.

A55 Description.— L’objectif 1, n’est pas atteint. Les deux structures se heurtent au peu de renseignements transmis par les médecins adresseurs. L’évaluation des objectifs 2 et 3, retrouve une disparité de trac ¸abilité selon les praticiens et met surtout en avant la nécessité de créer un dossier commun à tous les intervenants de la structure, avec des fiches permettant d’organiser, de tracer les synthèses et les projets thérapeutiques en adéquations avec les attentes du patient. Les résultats de chaque structure ont été présentés à l’équipe, au CLUD et aux commissions EPP de chaque établissement. Il a été créé des groupes de travail pour mettre en place des actions correctrices sur les items priorisés. Les responsables des EPP se sont réunis pour harmoniser leur travail. L’équipe d’Abbeville a fait le choix de travailler sur les objectifs 2 et 3 en restructurant les synthèses pluridisciplinaires et en mettant en place des fiches de trac ¸abilité de ses synthèses. L’équipe d’Amiens travaille sur l’élaboration d’un dossier/questionnaire qui sera adressé aux patients lors la première demande de rendez-vous. Le retour du dossier accompagner d’un courrier du médecin traitant permettra l’organisation de la première consultation. Une réflexion est en cours sur la restructuration du dossier patient, afin de mettre en évidence les éléments de l’objectif 2 et de pouvoir y insérer au fur et a mesure les éléments de l’objectif 3. L’objectif à terme, est d’avoir un dossier similaire, répondant aux recommandations de la HAS. Conclusion.— Chacune des équipes à prévu une réévaluation des critères à l’automne 2012. Puis la poursuite des actions correctrices en s’inspirant du travail mener par l’autre équipe. La démarche et les résultats seront ensuite présentés aux autres consultations de la région en les incitants à s’engager dans cette démarche EPP. http://dx.doi.org/10.1016/j.douler.2012.08.146 EP14

Évaluation de la trac ¸abilité de la douleur en maison de retraite. Présentation d’une EPP, des actions correctrices, de la réévaluation et du projet mis en place afin de poursuivre la démarche d’amélioration de la qualité de la prise en charge de la douleur dans des maisons de retraite de la Somme au sein du CLUD du CH de Corbie S. Soriot-Thomas , F. Gadiffet , M. Leclercq , C. Paris , S. Fleury , H. Bourgois , G. Darras Centre hospitalier, Corbie, France Objectif.— L’hôpital de Corbie propose diverses prises en charge dont une majorité à orientation gériatrique. C’est pourquoi le CLUD travaille en priorité sur la douleur des personnes âgées. Afin de bénéficier de la dynamique instaurée, les établissements hébergeant des personnes âgées dépendantes (EHPAD) des alentours l’ont rejoint. Cet « inter-CLUD » regroupe désormais sept EHPAD extérieures et les trois services de l’EHPAD de Corbie. Une évaluation de pratiques professionnelle (EPP) « prise en charge de la douleur » a été réalisée dès 2009. Puis des actions correctrices ont été mises en place et une réévaluation à eu lieu en 2011. Description.— La méthodologie employée reposait sur des binômes d’évaluateurs ayant en charge la réalisation d’une enquête un jour donné auprès des résidents et personnels présents dans les services ainsi qu’une étude des dossiers. Cette EPP a permis de dresser un état des lieux dont le principal constat était une prise en charge effective de la douleur (résidents satisfaits, antalgiques prescrits, professionnels sensibilisés. . .) mais un défaut de trac ¸abilité de l’évaluation de la douleur (seul 5 % à 20 % des dossiers comportaient une mesure de la douleur). La première action correctrice instaurée a donc porté sur la formation à l’évaluation et la mise en place d’aides à la trac ¸abilité informatique. Le second audit a montré que les actions menées ont porté leurs fruits car, dans deux services, la trac ¸abilité de la douleur a été retrouvée dans 84 % et