Épidémie a Legionella pneumophila (LP) dans un service de néphrologie

Épidémie a Legionella pneumophila (LP) dans un service de néphrologie

DEFENSE IMMUNITAIRE THYMO-DEPENDANTE ANTI-CYTOMEGALOVIRUS CHEZ LE TRANSPLANTE RENAL* par B. CHARPENTIER *% B. M A R T I N * * et D. FRIES** L,' im...

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. DEFENSE IMMUNITAIRE THYMO-DEPENDANTE ANTI-CYTOMEGALOVIRUS CHEZ LE TRANSPLANTE RENAL*

par B. CHARPENTIER *% B. M A R T I N * * et D. FRIES**

L,' immunitd b m~diation cellulaire semble #,tre le parambtre fondamental dans la ddfense anti-cytom~galovirus, qui reste une infection grave chez le transplantd rdnal. Nous avons dtudi~ la g~ndration de cellules T cytotoxiques chez le transplantd r~nal dans un module de r~ducation ~ in vitro >>contre des cellules ~ self-modifi~es ~ par le CMV. Des lymphocytes pdriph~riques de transplantds rdnaux ont dtd restimul~s par des cellules blastiques autologues et sur lesquelles est fix~ le cytomdgalovirus. Seuls les malades ayant eu une infection CMV antdrieure (titre des immunoglobulines anti-CMV > 1/40) possCdent des lymphocytes pdriph~riques qui sont capables : 1) de profiter sous I'effet de I'antigbne CMV ; 2) de lyser des cibles autologues sur lesquelles est fixd le CMV et nondes cibles autologues seules ; 3) ces cellules ne lysent pas la cible NK sensible K 562 ; 4) ces cellules effectrices spdcifiques se trouvent dans la fraction E+ apr~s rosettes mouton ; 5) quand ces cellules effectrices sont testdes sur un panel de cibles H LA, le niveau de cytotoxicitd est en gdndral en relation directe avec I'identitd H LA entre la cellule cible et la cellule effectrice. Ces r~sultats montrent que : - Seuls les transplantds ayant des anticorps anti-CMV peuvent g~ndrer des cellules auxiliaires et des cellules cytotoxiques contre le CMV <~in vitro ~}. - II existe une excellente corrdlation entre I'index de proliferation et la cytolyse. - II existe une restriction H LA dans I'immunit~ cellulaire anti-CMV. • * C o m m u n i c a t i o n pr~sentde au Congr~s de la Socidt(~ de P a t h o l o g i e i n f e c t i e u s e de Langue fran¢aise, t e n u & Rennes le 31 Mai et le l e t J u i n 1 9 8 5 , sous le t i t r e : << I n f e c t i o n s chez tes I m m u n i d ~ p r i m d s >). * * L a b o r a t o i r e de T r a n s p l a n t a t i o n d'Organes, Service de N d p h r o l o g i e , HCpital Paul Brousse - F 9 4 8 0 4 V i l l e j u i ' f Cedex.

. EPIDEMIE A LEGIONELLA PNEUMOPHILA (LP) DANS UN SERVICE DE NEPHROLOGIE*

par P. VEREERSTRAETEN** J.C. STOLEAR**, E. SCHOUTENS-SERRUYS** J.P. THYS *% C. LIENARD**, F. ROST *% P. KINNAERT** et C. TOUSSAINT**

L) u ler janvier 1983 au 30 avril 1984, 17 dpisodes de pneumonia b LP de type 1 ont dt~ observds dans un service de n~phrologie. L'infection est survenue ~ la suite du traitement du rejet d'une greffe rdnale (31 dpisodes) ou de I'instauration d'une intense immunosuppression chez 4 patients atteints de maladies gdndrales b manifestations rdnales. L'incidence globale de la pneumonie b LP dtait donc de 49 %. Une hypoxdmie sdv'ere a ~t~ notde chez 8/17 patients, dont 2 sont d~c~dds. Le diagnostic dtiologique de I'infection a dt~ posd par la s~rologie ou/et la culture ou/et I'identification de I'antig~ne par immunofluorescence directe dans les s~crdtions bronchiques, avec les rendements respectifs suivants : 93, 56 et 29 %. Du 9 juillet 1983 au 15 mai 1984, la LP de type 1 a dtd isol~.e de fa~on intermittente dans 35 % des Ochantillons d'eau courante pr~.lev~s dans le service de ndphrologie et dans d'autres secteurs de I'hSpital. Du let janvier au 30 juin 1983, 12 pneumonies b LP ont ~t~ observ~es b la suite de 26 traitements immunosuppresseurs intenses instaurds dans 23 rejets de greffe rdnale et 3 connectivites (incidence 46 %). Du ler juillet 1983 au 30 avril 1984, une prophylaxie b I'drythromycine a dtd rdguli~rement associde b 39 autres dpisodes d'immunosuppression intense (35 rejets de greffe, 2 vasculites, 2 my~lomes multipies) et aucune pneumonie b LP n'a dtd observ~e. Au cours de la m~me pdriode, la prophylaxie b I'drythromycine n'a pas ~t~ suivie chez 9 patients s~v~rement immunod~prim~s (8 rejets de greffe, 1 sarco'/dose) et 5 pneumonias LP ont dtd enregistr~es. L'drythromycine protege donc trbs efficacement les sujets fortement irhmunoddprim~s traitds dans un service hospitalier contamind par la LP. Cette prophylaxie doit ~tre instaurde dans un tel environnement en attendant I'~radication d~finitive de la LP des conduites d'eau par les mesures ad~quates. = * C o m m u n i c a t i o n prdsentCe au Congr~s de la Soci~t~ de P a t h o l o g i e i n f e c t i e u s e de Langue franqaise, t e n u ~ Rennas le 31 Mai e t le l e r J u i n 1 9 8 5 , sous le t i t r e : << I n f e c t i o n s chez les I m m u n o d d p r i m d s >>. * C | i n i q u e s Universitaires de 8 r u x e l l e s , HCp~tal Erasme, R o u t e de L e n n i k 8 0 8 , B - 1 0 7 0 B r u x e l l e s .

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