État des connaissances des médecins généralistes concernant le SAOS : 160 médecins généralistes au Grand Casablanca

État des connaissances des médecins généralistes concernant le SAOS : 160 médecins généralistes au Grand Casablanca

21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 dans le groupe du sujet âgé (68,4 % versus 46,9 % avec p = 0,034). Pa...

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21e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 27—29 janvier 2017 dans le groupe du sujet âgé (68,4 % versus 46,9 % avec p = 0,034). Pas de différence significative concernant les signes typiques du SAOH : la somnolence diurne (89,5 % des cas versus 62,4 % avec p = 0,20) et le renflement (100 % vs 99,6 % avec p = 0,60). Une fréquence plus élevée des symptômes atypiques dominés par l’amnésie (50 % du G1 vs 9,5 % du G2, soit p < 0,05) et la nycturie (18,4 % vs 3,4 %, soit p = 0,005). Cette symptomatologie atypique était la cause d’un retard de consultation dans le groupe des sujets âgés avec une moyenne de 41,87 jours versus 26,43 jours pour le G2, soit p < 0,05. Une fréquence plus élevée du SAOH sévère chez les sujets âgés 53,8 % des cas vs 48,3 % avec p = 0,42. L’index d’apnée hypopnée (IAH) était plus élevé dans le G1 (27,65 versus 24,57) sans différence statistiquement significative. Conclusion Le SAOHS est particulier chez le sujet âgé avec une fréquence plus élevée des symptômes atypiques avec prédominance de sa forme sévère. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.690 678

Le score d’Epworth est difficilement applicable en Afrique subsaharienne, même en milieu urbain R. Bassogbag 1,∗ , M. Massongo 1 , C. Ekono Bitchong 2 , A. Tchamé Watou 1 , E. Afané-Ze 3 1 Hôpital Jamot, Yaoundé, Cameroun 2 Université de Douala, Yaoundé, Cameroun 3 Université de Yaoundé I, Yaoundé, Cameroun ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Bassogbag) Introduction L’échelle de somnolence d’Epworth a été publiée en 1991 au terme d’une étude sur une population américaine. Son utilisation est aujourd’hui universelle dans l’évaluation de la somnolence diurne excessive, mais semble rencontrer des écueils dans les régions à faible revenu et/ou à faible taux d’alphabétisation. Notre objectif était de vérifier l’applicabilité de cet outil dans une population urbaine d’Afrique subsaharienne. Méthodes L’étude était transversale descriptive, menée de novembre 2015 à mai 2016, auprès de sujets adultes recrutés de fac ¸on aléatoire dans des bureaux et des rues de quatre quartiers de la ville de Yaoundé, capitale du Cameroun, pays d’Afrique centrale. Les données sociodémographiques des sujets étaient recueillies et tous étaient soumis au questionnaire d’Epworth. Ce questionnaire évalue le risque de somnolence pendant la journée (classé par niveaux croissants de 0 à 3), dans 8 situations habituelles incluant la lecture, la conduite automobile, l’usage des transports en commun, les périodes d’inactivité, l’opportunité de sieste, la fin de repas, la télévision ou le cinéma, la conversation téléphonique ou physique. Les items non applicables étaient notés pour chaque sujet, leur nombre et leur distribution étaient étudiés. Résultats Au total, 400 sujets étaient recrutés, ils résidaient tous en zone urbaine (69,5 %) ou semi-urbaine (31,5 %). Soixante pour cent étaient travailleurs de bureaux ou salariés. La principale difficulté de réponse concernait l’item 8 (somnolence au volant de sa voiture en cas d’immobilisation), qui n’était pas applicable pour 237 (59,2 %) sujets. L’item 1 (lecture) était non applicable chez 1 (0,25 %) sujet et l’item 4 (passager de transport commun) chez 3 (0,75 %) sujets. Dans l’ensemble, 239 (59,7 %) sujets n’ont pas pu répondre à tous les items, dont 236 avaient 1 item non applicable, 2 en avaient 2 et 1 en avait 3. Conclusion Plus de la moitié des sujets dans cette population urbaine et lettrée d’Afrique n’ont pas pu répondre convenablement au questionnaire d’Epworth. Cette proportion pourrait être plus importante en milieu rural. Il paraît licite de développer des

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outils d’évaluation de la somnolence adaptés et applicables dans cette région. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.691 679

État des connaissances des médecins généralistes concernant le SAOS : 160 médecins généralistes au Grand Casablanca W. El Khattabi , H. Janah ∗ , H. Jabri , H. Afif Service des maladies respiratoires, hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Janah) Introduction Le syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) est une pathologie fréquente qui reste encore sousdiagnostiquée. Le médecin généraliste doit jouer un rôle important dans la prise en charge des patients atteints de SAOS du dépistage au suivi. Méthodes Nous avons réalisé une étude prospective à l’aide d’un questionnaire auprès de 160 médecins généralistes, afin d’évaluer leurs connaissances à propos du SAOS. Résultats Vingt-et-un pour cent des médecins questionnés ignorent ce syndrome et 27 % confirment ne jamais l’avoir évoqué chez leur patient. Trente-six pour cent des médecins rapportent que les symptômes qui sont en faveur d’un SAOS sont l’association d’une somnolence diurne excessive non expliquée par d’autres facteurs, des ronflements, un sommeil non réparateur et des difficultés de concentration, alors que le reste des médecins restent partagés entre différentes associations des mêmes symptômes. Pour 32 % des médecins, les facteurs favorisants l’apparition de l’apnée du sommeil chez l’adulte sont l’obésité et la dysmorphie faciale. Trente-six pour cent des médecins pensent que l’examen clé pour diagnostiquer le SAS est la polysomnographie. Soixante-quatre pour cent des médecins rapportent n’avoir aucune idée sur la pression positive continue et 23 % pensent que la chirurgie ORL est le traitement des apnées nocturnes. Conclusion Notre étude montre que le syndrome d’apnées du sommeil reste encore méconnu du médecin généraliste. La prise en charge du SAOS est multidisciplinaire et le médecin généraliste doit trouver sa place car il joue un rôle primordial d’orientation et de coordination dans la prise en charge des patients en soins primaires. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2016.10.692 680

Haut risque du syndrome d’apnée hypopnée obstructif du sommeil chez les personnes vivant avec le VIH à l’hôpital Jamot de Yaoundé M.E. Ngah Komo Épouse Omgba 1,∗ , A.L. Ntyo’o Nkoumou 1 , E. Afane-Ze 2 , E.W. Pefura-Yone 3 , B. Amadou Dodo 3 1 Université de Yaoundé I, Yaoundé, Cameroun 2 Ministère de la Santé Publique, Yaoundé, Cameroun 3 Hôpital Jamot, Yaoundé, Cameroun ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : liz [email protected] (M.E. Ngah Komo Épouse Omgba) Introduction Le syndrome d’apnée hypopnée obstructif du sommeil (SAHOS) est la survenue répétitive au cours du sommeil,