Facteurs de risque de la rétinopathie diabétique

Facteurs de risque de la rétinopathie diabétique

544 SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 520–558 Introduction La coronaropathie menace le pronostic vital et représente l’une des compl...

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SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 520–558

Introduction La coronaropathie menace le pronostic vital et représente l’une des complications dégénératives les plus graves du diabète. Patients et méthodes Étude rétrospective analysant les caractéristiques cliniques et paracliniques de 100 diabétiques adressés à la consultation de médecine interne sur une période d’un an, afin d’étudier la fréquence de la cardiopathie ischémique, ses facteurs de risque et ses possibilités thérapeutiques. Résultats Il s’agit de 49 femmes et 51 hommes d’âge moyen 55,6 ans (29–80) et de durée moyenne d’évolution de la maladie de 10,12 ans (2–23). Quatorze patients (14 %) d’âge moyen 62 ans (49–75) ont eu une cardiopathie ischémique, il s’agissait d’un diabète de type 2, insulinonécéssitant dans 5 cas. L’ancienneté du diabète au moment de la cardiopathie était de 6 ans (0–20). La cardiopathie a révélé le diabète dans 4 cas. L’équilibre du diabète était mauvais dans la majorité des cas (11/14), associé à d’autres complications dégénératives chez la moitié des patients (rétinopathie n = 6 et néphropathie n = 3 et artérite des membres inférieurs n = 2). Les autres facteurs de risque sont notés (tabac n = 5, dyslipidémie n = 5, hypertension artérielle n = 6, alcool n = 2 et l’obésité dans tous les cas). La cardiopathie était à type d’infarctus de myocarde : n = 6, d’angor d’effort n = 6, d’angor instable n = 2. L’angioplastie était indiquée dans 4 cas. L’évolution était marquée par la récidive de la cardiopathie pour 3 malades. Conclusion La cardiopathie ischémique chez les diabétiques est particulièrement sévère et souvent silencieuse (30 % des cas), une vigilance particulière est ainsi requise. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.823 P573

Taux de l’hémoglobine glyqué à la phase aiguë et pronostic de l accident vasculaire cérébrale ischémique chez les diabétiques

F. Bouatay (Dr) ∗ , M. Aissi (Dr) , N. Mokni (Dr) , M. Frih (Pr) CHU de Monastir, Monastir, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Bouatay) Introduction Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) et le diabète sont deux problèmes majeurs de santé publique. De nombreuses études ont montre une association entre le diabète et la survenue d’un AVC. Patients et méthodes Une étude prospective menée au service de neurologie CHU Fattouma Bourguiba Monastir sur une période de 12 mois pour des patients hospitalisés pour un accident ischémique constitué et connus diabétiques. Résultats Soixante-huit patients sont inclus avec un âge moyen de 64 ans avec une légère prédominance féminine (sex-ratio de 0,88). Les facteurs de risque associé au diabète étaient hypertension artérielle (61,8 %), tabagisme (44,1 %) et dyslipidémie (27,9 %). Le territoire de l’AVC ischémique le plus touché chez les diabétiques était le territoire sylvien dans 70,6 %. L’ancienneté du diabète était de plus de 5 ans chez 72 %. Le diabète était de type 2 dans 67,6 %. L’HBA1c était supérieur à 8 dans 89,7 %. Les patients ayant uneHBA1c inférieur à 8 n’avaient pas une altération de l’état de conscience (66,1 %), un score de dépendance plus favorable (70,5 %) et une bonne évolution à la phase aiguë. Tous les patients décédés à la phase aiguë de l’AVC ayant un HBA1c supérieure à 8. Pas de différence selon le taux d’HBA1c entre les deux groupes pour l’évolution à long terme (1 mois, 3 mois, 6 mois et 1 an). Conclusion L’HBA1c est un facteur prédictif de pronostic fonctionnel et vital de l’AVC ischémique à la phase aiguë. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.824

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Facteurs de risque de la rétinopathie diabétique

H. Abdesselem (Dr) ∗ , E. Fennira (Dr) , S. Hamdi (Dr) , C. Chaari (Dr) , T. Harrabi (Dr) , S. Mhidhi (Dr) , A. Bartkiz (Dr) , M. Zarrouk (Dr) , H. Tertek (Dr) , F. Ben Mami (Pr) Service de nutrition et de maladies métaboliques C, institut national de nutrition, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Abdesselem) Objectif Le diabète est la principale cause de cécité dans les pays développés. L’objectif de notre étude est d’étudier la prévalence de la rétinopathie diabétique dans un groupe de diabétiques de type 2 ainsi que de préciser les principaux facteurs de risque de cette atteinte rétinienne. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude prospective portant sur 60 patients diabétiques type 2 nouvellement diagnostiqués et consultant à l’institut national de nutrition de Tunis. Résultats Environ deux tiers (60 %) des patients étaient de sexe masculin. L’âge moyen était de 52,28 ± 8,85 ans. Près de la moitié de la population étudiée (48,3 %) avait une hypercholestérolémie. Le fond d’œil a révélé une rétinopathie (RD) chez 9 malades, soit 15 % de la population étudiée. Il s’agit d’une rétinopathie non proliférative pour tous les cas. La fréquence de la rétinopathie était de 19,4 % chez les hommes (7 patients) et 8,3 % chez les femmes (2 patientes). Parmi les diabétiques porteurs d’une RD ; 55,6 % présentaient une hypertension artérielle contre 45 % sans RD. La fréquence du tabagisme était plus élevée chez les patients avec rétinopathie (55,6 % versus 37,3 %) mais sans différence significative. Parmi les diabétiques atteints de rétinopathie ; 66,6 % présentaient un mauvais contrôle glycémique (HBA1C > 8 %) versus 23,5 % pour les diabétiques sans rétinopathie. Discussion Notre étude a montré que l’hyperglycémie prédisposait à l’atteinte rétinienne au moment du diagnostic d’où l’importance d’un contrôle glycémique optimal à la découverte du diabète. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.825 P575

Prévalence et facteurs de risque de la néphropathie chez des diabétiques de type 2

H. Abdesselem (Dr) ∗ , E. Fennira (Dr) , T. Harrabi (Dr) , S. Mhidhi (Dr) , C. Chaari (Dr) , S. Hamdi (Dr) , A. Bartkiz (Dr) , M. Zarrouk (Dr) , H. Tertek (Dr) , F. Ben Mami (Pr) Service de nutrition et de maladies métaboliques C, institut national de nutrition, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Abdesselem) Objectif La néphropathie diabétique est la première cause d’insuffisance rénale chronique et de recours à l’hémodialyse dans plusieurs pays. L’objectif de notre étude est de déterminer la prévalence de la néphropathie ainsi que ses principaux facteurs de risque chez un groupe de diabétiques de type 2 récent. Patients et méthodes Étude prospective portant sur 60 patients diabétiques de type 2 nouvellement diagnostiqués et consultant à l’institut national de nutrition de Tunis. Résultats L’âge moyen de nos malades était de 52,28 ± 8,85 ans. Vingt patients soit 35 % de la population étudiée, présentaient une néphropathie ; 6,66 % de ces patients avaient une macroalbuminurie, alors que 26,6 % avaient une microalbuminurie. La tension artérielle systolique (TAS) était significativement associée à la présence d’une néphropathie et nettement plus élevée chez les diabétiques ayant une néphropathie : 139 ± 19,44 vs 128,65 ± 15,12 mmHg pour les patients ne présentant pas de néphropathie (p < 0,05). Cinquante-cinq pour cent des diabétiques avec néphropathie étaient tabagiques versus 35,1 % pour les diabétiques sans néphropathie ; sans différence significative. Un mauvais contrôle glycémique (HbA1C > 8 %) a été noté chez 40 % des diabétiques présentant une néphropathie versus 27,5 % chez ceux sans néphropathie. La fréquence de la dyslipidémie était comparable dans les 2 groupes (avec et sans néphropathie) sans différence significative.