- Email: [email protected]
Gerard Kuiper 1905–1973
xviii
Ex Mundo Astronautico
B F H P ~ 6pHra~ol noa pyroao,acTaOM IO. A. HOBE~OHOCL[EBA 6bma ocymecTanena nepBaa a CCCP caepxasyroaaa aapo~HHaMa,iecra, Tpy6a, a Tarxe paapa6oTaHbl n snepm,i¢ B MHpe HcnblTaHU a noaeTe npaMOTO~Ume aoa~tymao-peal~TaSUi,ie ~;BaraTenH (Ha Tvep~IOMzonaaae). B/tansHeRmei IO. A. HOBE~OHOCI/EB pa6oTan a PeaKTHaHOM HayqnonccneaoBaTenbcroM UHCraTyTe, r)xe 3annMaaca paapa6oTKol Teopau nopoxosbIx pareTaux :IaaraTenei a aaec 3aa,mTe/IbHMR aKJIalI B co3aanae 3HaMeHI4TMX <. Ero Ilepy npaHaane>rHT Cnblme 100 p a 6 o , rio 3KcnepBMealTaJIbHOi~ ra3oaanaMnge, TeopHH BP~, BHyTpeHHei~ 6adIfIltCTHKe rtopoxoBblX paKeT, no aCTOpH;~ pa3Baraa paKerHO-KOCinqecrOl~ HayKa H rexrmrI4 i~ paay gtpyrax n p o 6 n e i . Bc~ cso~a >ra3Hb IO. A, HOBE~OHOCILEB oTaan pa~eraot rexnaKe. OH 6bin OaHHM n3 Tex, grO 3agaagIbma21 qbyHanaMeHr ceroaasmae~t KOCMOHaBTItKIL MaorHe ~uza~mHeca coBercgac y,.IeHI,Ie, KOCMOHaBTbI,KOHCTpyKTOpbI,I4aXeHepbl C ropaocrl, IO na3blsaloT ce6~I ero yqeHHKaMH. B oKTa6pe 1973r. IO. A. HOBE~OHOCI~EB npaexaa B r . B a ~ Ha X X I Y Mea>. B ~eh'b OTXpbtTH, Koarpecca, a 3aaHma, r~e OH apoxoaaa, IO. A. I'IOBE~OHOC~EB croponocTaXHO c~¢oa,iaaca. CseTm.~i~ o6paa IOpHa Aaelccaanposa,m HOBE~OHOCL[EBA, KpynHelmero y,tenoro, TeopeTara H arcnep~iMeHTaTopa, npeKpaCHblX aymeBHblX raaecTa aeaoaera, , a s c e r a a coxpaHHTCa a naMaTI4 H cep~L~eROKOHeHRI~qenOBeqeCTBa. B. Ceeacrnb,qllo8
GERARD KUIPER 1905-1973 L'Acad6mie Internationale d'Astronautique a perdu, le 24 D6cembre 1973, G6rard P. Kuiper. Son oeuvre a profond6ment servi les bases de l'exploration aM Syst6me Solaire. Ses recherches de pionnier sur les plani~tes et satellites, a l'6poque oil ce domaine de l'Astronomie 6tait encore d61aiss6, out provoqu6 un int6r~t considerable pour ces corps c61estes; elles ont contribu6 a y orienter les moyens de la recherche spat/ale; elles ont apport6 des donn6es n6cessalres pour d6gager les priorit6s qui ont orient6 le programme spatial plan6taire. Cependant, l'oeuvre de G. P. Kuiper est essentiellement bas6e sur l'observation t61escopique; elle constitue un enrichissement intellectuel d'une rare ampleur. D'abord intrigu6 par le probl6me des 6toiles hyper-denses, G. P. Kuiper est amen6 a examiner la stabilit6 et la gen/~se des syst6mes d'6toiles multiples. I1 y reconnaR des similitudes et certaines dissemblances avec le probl6me aM syst6me plan6taire. Ceci l'incite/t approfondir l'6tude physique des plan6tes. Dans ce but, il met d'abord/i profit, apr6s la deuxi6me guerre mondiale, les instrumentations nouvelles alors disponibles dans les techniques d'infrarouge. Dans l'atmosph6re de Mars, il d~couvre le gaz carbonique; clans c e l e de Titan, le m~thane. L'anneau de Saturne et plusieurs satellites montrent du givre d'eau. Ces trois d6couvertes sont rest6es fondamentales. Plus tard, G. P. Kuiper am61iore encore les spectres infrarouges grace aux nylons stratosph6riques. Le grand t61escope de l'Observatoire McDonald au Texas s'offre a la recherche de nouveaux corps dans le Syst6me Solaire; autour d'Uranus, en F6vrier 1948, il d6couvre le satellite Miranda; autour de Neptune, le ier Mal 1949, il trouve N6reide. I1 d6termine les dimensions de plusieurs satellites, et avec son jeune coll6gue, D. Harris, il mesure avec precision les magnitudes et les pouvoirs r6flecteurs de leur surface. Les nombreux ast6roides qui gravitent entre Mars et Jupiter r4v61ent d'incomparables donn~es sur les propri6t6s du Syst6me Solaire qu'il fallait extraire. I1 oriente un autre chercheur, T. Gehrels, vers un vaste programme de photom6trie des ast6roides; cette oeuvre sert toujours de r6f~rence et se prolongera par un grand programme conjoint entre les Observatoires de Leiden et de Palomar. Sur la plan6te Jupiter, il donne un premier mod61e de la structure atmosph6rique, et ce travail est rest6 fondamental. I1 reconnaR que Jupiter, dont le bilan d'~quilibre radiatif est exc6dentaire, demeure une source de chaleur. Sur rensemble des plan6tes, G. P. Kuiper reconsid6re le probl6me de la stabilit6 et du maintien des atmosph6res, de leur 6quilibre physico-chimique et de leur 6volution.
Ex Mundo Astronautico
B F H P ~ 6pHra~ol noa pyroao,acTaOM IO. A. HOBE~OHOCL[EBA 6bma ocymecTanena nepBaa a CCCP caepxasyroaaa aapo~HHaMa,iecra, Tpy6a, a Tarxe paapa6oTaHbl n snepm,i¢ B MHpe HcnblTaHU a noaeTe npaMOTO~Ume aoa~tymao-peal~TaSUi,ie ~;BaraTenH (Ha Tvep~IOMzonaaae). B/tansHeRmei IO. A. HOBE~OHOCI/EB pa6oTan a PeaKTHaHOM HayqnonccneaoBaTenbcroM UHCraTyTe, r)xe 3annMaaca paapa6oTKol Teopau nopoxosbIx pareTaux :IaaraTenei a aaec 3aa,mTe/IbHMR aKJIalI B co3aanae 3HaMeHI4TMX <
GERARD KUIPER 1905-1973 L'Acad6mie Internationale d'Astronautique a perdu, le 24 D6cembre 1973, G6rard P. Kuiper. Son oeuvre a profond6ment servi les bases de l'exploration aM Syst6me Solaire. Ses recherches de pionnier sur les plani~tes et satellites, a l'6poque oil ce domaine de l'Astronomie 6tait encore d61aiss6, out provoqu6 un int6r~t considerable pour ces corps c61estes; elles ont contribu6 a y orienter les moyens de la recherche spat/ale; elles ont apport6 des donn6es n6cessalres pour d6gager les priorit6s qui ont orient6 le programme spatial plan6taire. Cependant, l'oeuvre de G. P. Kuiper est essentiellement bas6e sur l'observation t61escopique; elle constitue un enrichissement intellectuel d'une rare ampleur. D'abord intrigu6 par le probl6me des 6toiles hyper-denses, G. P. Kuiper est amen6 a examiner la stabilit6 et la gen/~se des syst6mes d'6toiles multiples. I1 y reconnaR des similitudes et certaines dissemblances avec le probl6me aM syst6me plan6taire. Ceci l'incite/t approfondir l'6tude physique des plan6tes. Dans ce but, il met d'abord/i profit, apr6s la deuxi6me guerre mondiale, les instrumentations nouvelles alors disponibles dans les techniques d'infrarouge. Dans l'atmosph6re de Mars, il d~couvre le gaz carbonique; clans c e l e de Titan, le m~thane. L'anneau de Saturne et plusieurs satellites montrent du givre d'eau. Ces trois d6couvertes sont rest6es fondamentales. Plus tard, G. P. Kuiper am61iore encore les spectres infrarouges grace aux nylons stratosph6riques. Le grand t61escope de l'Observatoire McDonald au Texas s'offre a la recherche de nouveaux corps dans le Syst6me Solaire; autour d'Uranus, en F6vrier 1948, il d6couvre le satellite Miranda; autour de Neptune, le ier Mal 1949, il trouve N6reide. I1 d6termine les dimensions de plusieurs satellites, et avec son jeune coll6gue, D. Harris, il mesure avec precision les magnitudes et les pouvoirs r6flecteurs de leur surface. Les nombreux ast6roides qui gravitent entre Mars et Jupiter r4v61ent d'incomparables donn~es sur les propri6t6s du Syst6me Solaire qu'il fallait extraire. I1 oriente un autre chercheur, T. Gehrels, vers un vaste programme de photom6trie des ast6roides; cette oeuvre sert toujours de r6f~rence et se prolongera par un grand programme conjoint entre les Observatoires de Leiden et de Palomar. Sur la plan6te Jupiter, il donne un premier mod61e de la structure atmosph6rique, et ce travail est rest6 fondamental. I1 reconnaR que Jupiter, dont le bilan d'~quilibre radiatif est exc6dentaire, demeure une source de chaleur. Sur rensemble des plan6tes, G. P. Kuiper reconsid6re le probl6me de la stabilit6 et du maintien des atmosph6res, de leur 6quilibre physico-chimique et de leur 6volution.