Interet des sequences de diffusion dans le cholesteatome opere

Interet des sequences de diffusion dans le cholesteatome opere

Séances scientifiques et thématiques Imagerie de diffusion en pathologie ORL I l Séance organkée par le CIREOL Responsable : Frédérique Dubrulle "...

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Séances scientifiques et thématiques

Imagerie de diffusion en pathologie ORL

I l

Séance organkée par le CIREOL

Responsable : Frédérique Dubrulle ""

Objectifs pédagogiques Promouvoir l'utilisation optimale des différentes méthodes d'imagerie.

Président : Frédérique Dubrulle

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1" parfie : Principes techniques Diffusion et oreille moyenne

Modérateur : Francis Veillon

14 h 3 0

Durée : 30 minutes

PRINCIPE TECHNIQUE DE L'IMAGERIE DE DIFFUSION J-Y GAUVRIT (l), C OPPENHEIM (2). J-P PRUVO (1). J-F MÉDER (2) (1) LILLE- FRANCE, (2) PARIS - FRANCE Objectifs : Expliquer les principes de l'imagerie de diffusion et des cartographies du cœfficient apparent de diffusion. Exposer l'intérêt pratique de cette technique dans certaines situations cliniques. Résumé : L'imagerie de diffusion est devenue la séquence clé de nombreux protocoles cliniques d'IRA4 de l'encéphale. Elle est très largement utilisée. Cette technique permet en quelques secondes une mesure des mouvements microscopiques des molécules d'eau. Les principes fondamentaux de l'imagerie de diffusion et les paramètres de l'image indispensables à connaître pour interpréter les images seront rappelés. La création de cartes du cœfficient apparent de diffusion à partir des séquences de diffusion sera expliquée et certaines situations dans lesquelles ces cartes sont importantes pour l'interprétation des anomalies de signal seront analysées. Conclusion : Les séquences de diffusion et les cartographies du cœfficient apparent de diffusion font désormais partie intégrante de tout protocole d'IRM encéphalique. Mots clés : IRM, technique d'exploration

15 h o 0

Durée : 20 minutes

INTERET DES SEQUENCES DE DIFFUSION DANS LE CHOLESTEATOME OPERE F DUBRULLE, G HURTEVENT-LABROT LILLE- FRANCE Résumé : La surveillance des cholestéatomes opérés a été une des premières applications de l'imagerie de diffusion, en pathologie ORL. La recherche de récidive de cholestéatome est une recherche courante en imagerie ORL. Dans 80 % des cas environ, le scanner seul suffit à répondre aux questions de l'otologiste mais dans 20 % des cas,

l'analyse est plus difficile, du fait d'un comblement complet de la cavité opératoire ou d'opacités en plage difficiles à caractériser. L'IRM a alors montré toute sa valeur, notamment avec les séquences en Gadolinium tardif. Par définition, cette imagerie est longue et l'imagerie de diffusion, beaucoup plus rapide, paraît intéressante. En effet, le but est de différencier dans ces opacités le cholestéatome récidivant du tissu fibro-inflammatoire. Ces deux tissus se comportent de manière différente en imagerie diffusion : le cholestéatome ne diffuse pas, il reste donc en hypersignal à b800, le tissu fibro-inflammatoire, par contre, diffuse et apparaît en hyposignal à b800. Une comparaison simple entre b800 et bO, même sans réalisation de carte ADC, permet d'orienter le diagnostic. Cependant les coupes encore épaisses, la résolution spatiale assez faible et les phénomènes de distorsion rendent difficiles l'analyse d'opacité de moins de 6 mm. Conclusion : La discussion pourra porter sur les techniques d'amélioration de ces séquences dans l'oreille moyenne et sur leur avenir dans l'étude des oreilles opérées. Mots clés : IRM - Oreille

15 h 2 0

Durée : 20 minutes

APPORT DE LA DIFFUSION FACE AUX AUTRES TECHNIQUES D'IMAGERIE DE L'OREILLE MOYENNE F VEILLON, S RIEHM, M ABUEID, D NAEVE STRASBOURG- FRANCE Résumé : Comparer les séquences de diffusion dans le diagnostic des otites cholestéatomateuses et non cholestéatomateuses secondaires, des cholestéatomes primitifs, des otites agressives non cholestéatomateuses. Quarant-trois patients, 46 oreilles (38 cholestéatomes, 8 otites) dont 8 petits cholestéatomes (< 5 mm), 12 moyens (5-15 mm), 18 étendus (> 15 mm) sont évalués par diffusion axiale, frontale (B 3000), CISS axiale, T l Fat Sat (FS) + Gadolinium (temps tardif axial) comparés aux résultats de la c h i i g i e : 38 cholestéatornes, 8 otites non cholestéatomateuses. Les sensibilités de la diffusion, T l FS Gadolinium, CISS sont respectivementde 81 %, 97 %, 97 % ;les spécificités75 %, 62 %, 50 % ; VPP 93 %, 92 %, 90 % ; VPN 46 % (par 7 faux négatifs, petits cholestéatomes), 83 %, 80 %. Les 3 séquences analysées ensemble : Se 97 %, Spe 75 %, VPP 94 %, VPN 85 %. La diffusion est positive dans les 3 cholestéatomesprimitifs (> 15 mm) négative dans les 3 otites agressives. Conclusion : La diffusion est intéressante dans les formes moyennes ou étendues, peu fiables pour les petits cholestéatomes Mots clés : Oreille