O54 Effets métaboliques de la chirurgie bariatrique chez des patients obèses diabétiques de type 1

O54 Effets métaboliques de la chirurgie bariatrique chez des patients obèses diabétiques de type 1

Smoothened. Cependant, les acteurs en aval de Smoothened conduisant à l’inhibition de l’adipogenèse diffèrent pour RecShh ou les MVsShh +. RecShh indu...

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Smoothened. Cependant, les acteurs en aval de Smoothened conduisant à l’inhibition de l’adipogenèse diffèrent pour RecShh ou les MVsShh +. RecShh induit une translocation de Smoothened dans le cil primaire et l’expression des facteurs Gli, et son effet inhibiteur est prévenu par la cyclopamine. L’effet des MVsShh + est quant à lui indépendant de la translocation de Smoothened, de l’induction des Gli et insensible à la cyclopamine. En revanche, les MVsShh + induisent une activation de l’AMPK qui pourrait sous-tendre à l’effet inhibiteur observé. Conclusion Shh inhibe la différentiation adipocytaire par des mécanismes différents sous sa forme recombinante ou portée par les MVs. De manière originale, les MVsShh + mettent en jeu l’activation d’une voie hedgehog non-canonique. Ces travaux révèlent une nouvelle voie de signalisation spécifique des MVsShh + qui pourrait participer à la régulation de la masse adipeuse en modulant le pool de préadipocytes. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

O52 L’activité enzymatique plasmatique de l’amylase pancréatique est associée à une diminution de l’indice de masse corporelle et protège du risque de diabète dans la cohorte D.E.S.I.R. A. Bonnefond*,1, L. Yengo1, B. Balkau2, M. Marre3, T. Brousseau4, P. Froguel1 1

CNRS UMR8199, Lille, France, INSERM U1018, Villejuif, France, INSERM U1138, France, 4 CHRU de Lille – Pôle de biologie pathologie génétique, Lille, France.

Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

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*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction L’amylase est une enzyme requise pour le catabolisme des glucides à longue chaîne. Nous avons démontré que le nombre de copie du gène de l’amylase salivaire (AMY1) était inversement associé à l’indice de masse corporelle (IMC) et/ou au risque d’obésité. Le but de la présente étude a été d’étudier l’association entre l’activité enzymatique de l’amylase (salivaire et pancréatique) et différents traits métaboliques, ainsi que l’incidence du diabète de type 2 (DT2), dans la cohorte française D.E.S.I.R. Patients et méthodes Les dosages plasmatiques de l’activité enzymatique de l’amylase totale (AMY) et de l’amylase pancréatique (AMY2) ont été réalisés par une technique enzymatique colorimétrique (Hoffman-La Roche). Les niveaux d’activité d’AMY1 ont été obtenus en soustrayant les niveaux d’activité d’AMY2 à ceux d’AMY. Les dosages ont été réalisés chez 985 participants nondiabétiques, d’origine Européenne. Des modèles de régressions ajustées ont été utilisés pour les calculs d’association. Résultats Nous avons confirmé à l’échelle protéique l’association entre AMY1 et la diminution d’IMC (p = 2,3 × 10-5). De plus, nous avons identifié qu’AMY2 est aussi associée à une réduction d’IMC (p = 1,4 × 10-4). Par ailleurs, AMY1 et AMY2 sont associées à une diminution de la glycémie à jeun (p = 9,5 × 10-4 et p = 0,023 ; respectivement). Enfin, nous avons trouvé une forte association entre AMY2 et une diminution de l’incidence du DT2 après 9 ans de suivi (HR = 0,46 ; p = 6,3 × 10-5), qui est toutefois diminuée après ajustement à l’IMC (p = 0,011). AMY1 n’est pas associée à l’incidence du DT2 dans cette étude. Conclusion Ainsi, nous avons identifié des associations significatives entre l’activité enzymatique des amylases salivaire et pancréatique, et la diminution de l’IMC et de la glycémie à jeun. Par ailleurs, AMY2 est associée à l’incidence du DT2 dans D.E.S.I.R. Nous sommes en train d’investiguer par PCR digitale ultra sensible le nombre de copies d’AMY1 et AMY2 dans D.E.S.I.R. pour savoir s’il y a une causalité génétique derrière ces associations protéiques. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

O53 La voie des kynurénines est dérégulée dans l’obésité ,1

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pour les complications associées à l’obésité comme le syndrome dépressif, l’hypertension et les cancers. Notre objectif a été d’analyser l’expression des enzymes de cette voie dans le tissu adipeux humain et de quantifier les kynurénines circulantes dans plusieurs cohortes françaises en étudiant leur association avec l’obésité. Matériels et méthodes La kynurénine a été évaluée par profilage métabolomique non ciblé de la cohorte DESIR (n = 840) et les kynurénines par dosage spécifique chez des individus obèses de la cohorte ABOS (n = 100). En parallèle, l’expression des enzymes de la voie a été analysée par RT-qPCR (Taqman) dans le tissu adipeux de sujets minces et obèses de la cohorte ABOS (n = 109), ainsi que dans des adipocytes primaires humains en présence de facteurs inflammatoires (IFNγ, TNFα) et dans des macrophages M1 inflammatoires et M2 antiinflammatoires, dérivés de monocytes humains. Résultats Dans la cohorte D.E.S.I.R., la concentration de kynurénine a été associée à l’augmentation de I’IMC ( p = 4,7 × 10–19 ) et dans la cohorte ABOS, la kynurénine, l’acide kynurénique et l’acide quinolinique ont été associées à l’augmentation de l’IMC (p < 0,05). De plus, l’expression de plusieurs enzymes de la voie est augmentée dans le tissu adipeux des sujets obèses comparé aux sujets minces (p < 0,05). L’expression des enzymes de la voie est augmentée par des cytokines inflammatoires dans les adipocytes (p < 0,05) et les macrophages M1 surexpriment plusieurs enzymes de la voie par rapport aux macrophages M2 (p < 0,05). Conclusion La voie des kynurénines est activée chez les patients obèses, ce qui pourrait résulter, dans le tissu adipeux, de la stimulation des adipocytes par des cytokines inflammatoires d’une part, et de l’infiltration des macrophages M1 dans ce tissu d’autre part.

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Diabète – Bordeaux 2015

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M. Favennec* , B. Hennart , F. Pattou , A. Leloire , L. Yengo , A. Arredouani5, M. Marre6, B. Balkau7, G. Chinetti8, B. Staels9, D. Allorge2, P. Froguel10, O. Poulain-Godefroy4

O54 Effets métaboliques de la chirurgie bariatrique chez des patients obèses diabétiques de type 1 P. Faucher*, C. Ciangura Hôpital la Pitié, Paris, France.

*Auteur correspondant : [email protected]

Introduction La chirurgie bariatrique est un traitement efficace de l’obésité sévère en termes de poids, de mortalité cardiovasculaire et globale, et, chez les patients de type 2 obèses, elle permet une amélioration du contrôle métabolique (HbA1c) avec une diminution des traitements anti diabétiques (oraux et insuline) ; peu de données existent concernant les patients obèses diabétiques de type 1. Patients et méthodes Nous avons donc recueilli les données cliniques et biologiques métaboliques (poids/équilibre glycémique) d’une série de 12 patients diabétiques de type 1 présentant une obésité sévère opérés d’un bypass (n = 3) ou d’une sleeve (n = 9), suivis pendant 1 an. Résultats En pré-opératoire, en moyenne, les patients avaient un âge de 38,9 ± 7,8 ans, un IMC de 42,5 ± 5,8 kg/m² et une HBA1c de 8,4 ± 0,9 % (6,9-10,2). À 12 mois post-opératoires, la perte de poids moyenne à 1 an était de 25,3 ± 8,3 % du poids initial, la baisse moyenne de masse grasse de 40,4 ± 19,2 % (p = 0,01) et celle de masse maigre de 14,7 ± 4,6 % (p = 0,01). Nous avons observé une baisse significative du nombre des comorbidités de l’obésité (hypertension, dyslipidémie, arthralgies, reflux gastro-œsophagien). L’équilibre glycémique s’est amélioré, avec HbA1c baissée de 8,4 ± 1 à 7,6 ± 1 % (p = 0,14) à 12 mois, et une diminution de la dose totale d’insuline requise de 0,96 ± 0,6UI/kg/j à 0,61 ± 0,41UI/kg/j (p = 0,01). Cependant, le nombre moyen d’hypoglycémies à 6 mois était significativement plus élevé (p = 0,01), puis diminuait à 12 mois après chirurgie (p = 0,31). Conclusion Les résultats de cette étude soulignent les bénéfices de la chirurgie bariatrique chez les patients diabétiques de type 1 ; la perte de poids post opératoire s’associe à une amélioration de l’équilibre glycémique à 1 an. Afin d’éviter les hypoglycémies dans les 6 mois suivant la chirurgie, l’éducation thérapeutique doit être renforcée. D’autres études de plus grand effectif et à long terme sont nécessaires pour confirmer ces données. Déclaration d’intérêt Les auteurs déclarent ne pas avoir d’intérêt direct ou indirect (financier ou en nature) avec un organisme privé, industriel ou commercial en relation avec le sujet présenté.

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26RFa : une nouvelle incrétine

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CNRS UMR 8199, Lille, France, EA 4483, Lille, France, INSERM UMR 859, Lille, France, 4 CNRS UMR 8199, Lille, France, 5 QBRI, Doha, Qatar, 6 INSERM U872, Paris, France, 7 INSERM UMRS 1018, Villejuif, France, 8 INSERM UMR 1011, Lille, France, 9 INSERM UMR 1011, Lille, France, 10 CNRS UMR 8199, Lille, France.

G. Prévost*,1,2, L. Jeandel1, A. Arabo1, M. Coeffier1, D. Alexandre1, M. Picot1, J. Leprince1, H. Lefebvre1,2, Y. Anouar1, N. Chartrel1 1

INSERM U982, Institut de recherche et d’innovation biomédicale (IRIB), Université de Rouen, Rouen, France, 2 Service d’endocrinologie, Diabète et maladies métaboliques, CHU Rouen, Rouen, France,

*Auteur correspondant : [email protected]

*Auteur correspondant : [email protected] re

Introduction L’indoléamine 2,3-dioxygénase1, qui catalyse la 1 étape de la dégradation du tryptophane en kynurénines, est induite par l’inflammation et pourrait être activée dans l’obésité. Les kynurénines sont des facteurs de risque

Introduction Le neuropeptide 26RFa exerce une activité orexigène, via l’activation de son récepteur le GPR103, en régulant le système NPY/POMC de l’hypothalamus. L’expression hypothalamique du 26RFa est augmentée chez le Diabetes Metab 2015, 41, A1-A22

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