Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Hand Surgery and Rehabilitation 38 (2019) 392–457 is no evidence-based published guidelines on the surgical treatment of these on closed traumatic ruptures of finger flexor pulleys which still presents difficult challenges. Different surgical repair options exist based on the use of grafted material to replace the ruptured pulley or pulleys, but direct repair has never been presented as an option. In this study, we retrospectively reviewed 8 cases of closed traumatic rupture of the flexor tendon pulley with simple repair and active re-education postoperative in high level rock climbers. Eight high level rock climbers were operated on between July 2015 and July 2018 for complete flexor tendon pulley ruptures. Postoperative improvement was evaluated by rock climber level, compared to the initial level. We performed a direct repair of the injured pulley with 4/0 absorbable separated sutures. An ultrasound examination of the sutured pulley was performed for 3 patients after 3 years postoperative. The average time of surgery was 16 minutes on average (range: 13–25 minutes). According to the Buck-Gramcko score, all injured fingers showed an excellent result. Finger diameter, Functional gene and JAMAR have been evaluated. They regained their climbing level after 5.8 months on average (range: 3–8 months). The ultrasound found 3 patients with pulley continuity and solid during their movements. Simple suturing of flexor tendon pulley in high level rock climbing and active re-education postoperative seems to be an alternative surgical treatment in acute situation. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.hansur.2019.10.157 P29
Ostéotomie sagittale de correction des cals vicieux métacarpiens A. Barber ∗ , A. Bilasy Hôpital européen, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Barber)
Les fractures du col des métacarpiens médiaux sont extrêmement fréquentes. Leur prise en charge est bien codifiée mais souvent négligée. la persistance d’une bascule palmaire et d’un accourcissement peut être mal tolérée selon l’activité manuelle du patient. Nous présentant une technique d’ostéotomie sagittale stabilisée par une plaque vissée dorsale permettant de corriger à la fois la bascule antérieure et l’accourcissement. Nous avons réalisé cette technique chez 9 patients sur une période de 7 ans. Deux d’entre eux avaient une bascule des 4 et 5es métacarpiens Tous avaient un bilan fonctionnel perturbé par la bascule palmaire de la tête du 5e métacarpien, deux avaient un déficit d’extension métacarpophalangien inférieur à 20◦ . Toutes les interventions ont eu lieu au minimum 3 mois après la fracture initiale. Tous les patients avaient été initialement traités orthopédiquement. On réalise une ostéotomie sagittale à la scie oscillante terminée transversalement comme un SCARF du métacarpien. Cette ostéotomie est allongée puis fixée par une vis bi-corticale. Cette ci placée au centre du métacarpien, on réalise une rotation dorsale de l’élément distal qui va récupérer la bascule palmaire. Les deux éléments diaphysaires séparés sont fixés par une plaque tangente dorsale à l’aide d’un visage verrouillé de 2 mm. Tous les patients ont été suivis en ambulatoire et mobilisés dès les premiers pansements. Tous les patients ont récupéré un usage complet normal de leur main. Le gain de bascule dorsale était en moyenne de 32◦ , l’allongement de 6 mm. Nous n’avons retrouvé aucune complication. Seuls 5 patients ont pu être suivis plus de 45 jours. Tous ont consolidé, 2 ont bénéficié d’une ablation de matériel. Même si rares sont les patients qui viennent consultés à distance d’une fracture cervicale d’un métacarpien médial, ceux qui présentent une déformation importante peuvent être handicapés par un contact palmaire douloureux de la tête du métacarpien. La réduction et l’allongement métacarpien obtenus par cette technique simple sont satisfaisants. Notre série est trop faible, avec trop de perdus de vue, pour en tirer des enseignements plus complets. Nous avons appliqué à l’allongement métacarpien une technique avérée au pied en ajoutant une correction de la bascule. Dans notre courte série, elle répond aux objectifs fixés et semble aisément reproductible. Elle mérite d’être proposée aux patients symptomatiques.
Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
447
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.hansur.2019.10.158 P30
Nécrose avasculaire du capitatum chez une jeune gymnaste. À propos d’un cas A. Klein 1,∗ , F. Blayney 2 , C. Jaloux 2 , R. Legré 2 1 Hôpital de la Timone, Marseille, France 2 Hôpital de la Timone, chirurgie de la main, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : klein
[email protected] (A. Klein) La nécrose avasculaire du capitatum est une pathologie rare touchant principalement des travailleurs manuels ou des sportifs. Après un diagnostic parfois difficile en l’absence de signes radiologiques francs jusqu’au stade chirurgical, elle est souvent traitée par une arthrodèse scapho-luno-capitale. Nous rapportons le cas d’une jeune gymnaste de 16 ans traitée par une arthroplastie d’interposition prothétique en pyrocarbone. La patiente présentait des douleurs invalidantes du poignet gauche d’apparition progressive depuis 5 ans sans histoire traumatique. Les examens d’imagerie ont permis de poser le diagnostic de nécrose avasculaire du capitatum. Le traitement a consisté en une résection de l’os nécrotique et l’interposition d’une prothèse en pyrocarbone Pi2 (Tornier, Grenoble, France). Le suivi a duré 24 mois. La rééducation active a été initiée à 3 semaines, à la levée de l’immobilisation. À 3 mois l’amplitude articulaire était égale à l’état préopératoire. À 6 mois, il n’existait plus de douleurs au repos et l’amplitude était de 40◦ /40◦ en flexion/extension, la force de grip était à 57 % relativement au côté sain. La reprise de la gymnastique a été effective à 1 an. À la dernière visite de suivi à 2 ans, l’amplitude était de 55◦ /40◦ en flexion/extension contre 55◦ /50◦ pour le côté sain, la force de grip relative était de 60 %. Différents traitements chirurgicaux ont été proposés, en cas d’atteinte de type I selon Milliez ; l’excision du pole proximal et l’interposition d’un tendon, un forage, une excision-avivement suivie d’une greffe cortico-spongieuse, une dénervation du poignet, l’arthrodèse scapho-luno-capitate étant, à ce jour, la plus répandue, principalement lorsque le médiocarpe est remanié, et, a fortiori, en cas de perte de hauteur du carpe. Nous rapportons ici le 3e cas traité par implant de resurfac¸age. L’implant d’interposition Pi2 est classiquement utilisé en traitement de la rhizarthrose. Nos résultats fonctionnels à court termes semblent satisfaisants, la reprise du sport ayant été effective chez cette gymnaste à moins 12 mois de l’intervention. L’interposition d’une prothèse en pyrocarbone pour une nécrose avasculaire du capitatum proximal semble être un traitement satisfaisant à moyen terme chez un sujet sportif et épargne la réalisation d’une arthrodèse qui reste une option de sauvetage éventuel. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.hansur.2019.10.159 P31
Résection de la première rangée des os du carpe en urgence après fracture dislocation du carpe Y. Akloul Hamdaoui Hôpital Salim Zemirli el Harrach, Alger, Algérie Adresse e-mail :
[email protected] Les fractures dislocation du carpe sont des traumatismes articulaires complexes et rares. L’ostéosynthèse à foyer ouvert (OFO) est le traitement de référence notamment dans les luxations et fractures luxations du carpe. Exceptionnellement, les lésions ostéoarticulaires retrouvées sont irréparables, et la résection de la première rangée du carpe (RPC) est alors la seule alternative. Deux patients ont présenté une fracture dislocation des os du carpe fracture luxation du carpe traitée par une RPC en urgence pour un traumatisme aigu unilatéral du poignet les 2 patients ont été revus 18 mois après l’intervention en consultation afin d’évaluer les résultats fonctionnels et radiographiques.