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Introduction : Le bypass gastrique est devenu une option clé dans l’arsenal thérapeutique du diabète de type 2, permettant une rémission quasi-complète de l’hyperglycémie chez 80 % des patients. Cependant, une de ses complications potentielles de plus en plus reconnue est l’hypoglycémie. Actuellement, leur fréquence n’est pas connue et plusieurs hypothèses physiopathologiques sont avancées, telles que l’expansion de la masse béta-cellulaire ou leur autonomie de sécrétion. Ainsi, les objectifs de notre étude étaient de préciser le profil insulinique des sujets présentant des hypoglycémies postprandiales 1 an après la réalisation d’un bypass gastrique et d’évaluer leur fréquence de survenue. Patients et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective chez 265 sujets opérés d’un bypass gastrique entre 2001 et 2009. Les hypoglycémies postopératoires ont été définies par une glycémie ≤ 0,5 g/l, 2 heures après une hyperglycémie provoquée par voie orale. Nous avons comparé, par un test de Wilcoxon, le profil insulinique (incluant les moyennes du HOMAS et du HOMAB) des sujets présentant une hypoglycémie aux sujets n’en présentant pas. Résultats : Dans notre échantillon, la fréquence des hypoglycémies postprandiales 1 an après bypass gastrique est de 5,2 % (n = 14/265). Elles surviennent moins fréquemment chez les sujets qui étaient diabétiques en préopératoire (2,3 % ; n = 2/89 ; p < 0,005), comparativement aux sujets intolérants (6,7 % ; n = 4/59) ou normoglycémiques (6,8 % ; n = 8/119). Les sujets présentant une hypoglycémie sont caractérisés par un IMC préopératoire inférieur (46,9 ± 4,7 vs 51,1 ± 8,0 kg/m2 ; p = 0.05), un HOMAB préopératoire supérieur (154,5 ± 45,7 vs 116,7 ± 56,8 % ; p = 0,04) et un HOMAS postopératoire supérieur (187,2 ± 74,1 vs 130,5 ± 74,5 % ; p = 0,01) en l’absence d’une perte de poids différente, comparativement aux sujets ne présentant pas d’hypoglycémies. Conclusion : Les sujets présentant des hypoglycémies postopératoires sont donc caractérisés par une insulinosécrétion préopératoire plus élevée, qui devient inadaptée à une plus forte amélioration de l’insulinosensibilité postopératoire indépendamment de la perte de poids, comparativement aux sujets ne présentant pas d’hypoglycémies.
P240 Prévalence de l’obésité infantile et sa relation avec les principaux facteurs de risque hygiéno-diététiques. S. Dakhli, A. Ben Hammouda, N. Trabelsi, F. Ben Mami, A. Achour Institut National De Nutrition, Tunis, Tunisie
Introduction : L’obésité infantile constitue une menace grandissante pour la santé publique du fait de l’augmentation progressive et constante de sa prévalence dans de nombreux pays. Le but de notre enquête est d’étudier la prévalence de l’obésité infantile dans notre pays et sa relation avec les principaux facteurs de risque hygiéno-diététiques. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective qui a concerné 100 enfants d’âge préscolaire et inscrits dans des écoles maternelles de la région de Tunis, durant une période de sept mois. Les parents ont bénéficié d’un interrogatoire minutieux et les enfants d’une enquête alimentaire détaillée. Tous les deux ont bénéficié d’une prise des mesures anthropométriques. Résultats : L’âge moyen de la population étudiée est de 50,98 +/- 9,48 mois. Le sexe ratio est égal à 1.Le poids moyen des enfants du groupe étudié est de 19,46 +/- 3,5 kg. Le BMI moyen de la population est de 17,01 kg/m2 +/- 1,78 kg/m2. 54 % des enfants ont un BMI normal, 20 % sont en surpoids et 26 % sont obèses. Le tour de taille est de 54 cm avec des extrêmes allant de 46 à 70 cm 76,9 % des enfants obèses (EO) sont issus d’un milieu socio-économique moyen tandis que 23,1 % sont issus d’un milieu socio-économique élevé. Ces pourcentages sont proches de ceux retrouvés dans le groupe des enfants normo pondéraux (ENP). L’étude du rang dans la fratrie (ainé ou benjamin) a montré que 96,15 % des EO et 96,29 % des ENP occupent un rang particulier dans la fratrie. 64,2 % des EO ont des antécédents familiaux d’obésité. Cette obésité parentérale n’est retrouvée que chez 45 % des ENP. Des proportions assez proches d’EO et d’ENP ont été allaités au sein pour une durée inférieure à 4 mois soit 34,6 % et 38,8 %. La majorité des enfants, indépendamment de leurs statuts pondéraux, prennent une collation matinale. 91 % des enfants n’ont pas une activité physique en dehors de la maternelle. Le pourcentage des EO qui passent plus qu’une heure à regarder la télé est de 96 %. Celui des ENP est de 90 %. 34,6 % des EO et 35,18 % des ENP ont une durée de sommeil insuffisante. Aucun enfant n’a un rythme alimentaire normal dans la population étudiée. 65,38 % des EO, vs 50 % des ENP, ont au moins un trouble de comportement alimentaire : 38.4 % (vs 14,81 % des ENO) présentent une compulsion alimentaire, 30,7 % (vs 25,9 des ENO) présentent une hyperphagie prandiale, et 30,7 % (vs 25,9 % des ENP) présentent un grignotage. Conclusion : L’analyse de la relation entre les facteurs de risques hygiéno-diététiques et le profil pondéral de ces enfants retrouve des fréquences assez comparables de certains facteurs de risque dans le groupe des enfants obèses et celui des enfants normo pondéraux. Cependant, la prévalence de l’obésité parentérale, et la fréquence de la compulsion alimentaire sont significativement plus importantes chez les enfants obèses par rapport aux enfants normo pondéraux.
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© 2011. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
P241 Le syndrome métabolique chez les adolescents en surpoids et obèses K. Benmohammed1, M. T. Nguyen2, S. Khensal1, N. Nouri1, M. Benletreche3, C. Benletreche3, P. Valensi2, A. Lezzar1 1
Service Endocrinologie CHU Benbadis, Constantine, Algerie ; Service Endocrinologie – Diabétologie – Nutrition. Hôpital Jean Verdier, APHP., Bondy ; 3 laboratoire de biologie et de génétique, Constantine, Algerie 2
Rationnel : Le syndrome métabolique (SM) chez les adolescents suscite depuis peu l’intérêt des cliniciens devant la recrudescence de l’obésité et du diabète de type 2 à cet âge. Patients et méthodes : L’objectif de notre étude est d’estimer la prévalence de ce syndrome selon trois définitions (Cook, De Ferranti, IDF), chez 305 adolescents en surpoids et obèses selon les critères de l’IOTF (133 garçons et 172 filles, de 12 à 19 ans, dont 204 étaient en surpoids et 101 étaient obèses) et dépistés par les médecins scolaire de la ville de Constantine (Algérie) en 2007. Résultats : La prévalence du SM selon la définition de Cook était de 9,9 % (8 filles, 19 garçons ; p = 0,002), 18,8 % (22 filles, 28 garçons ; p = 0,027) selon la définition de De Ferranti et de 7,7 % (7 filles, 15 garçons ; p = 0,009) selon la définition de l’IDF 2007. Il n’existait pas de corrélation avec l’âge sauf pour la définition de De Ferranti (p = 0,045), la consommation de tabac, le grignotage et l’activité sportive. Il existait une corrélation avec le degré de l’excédent pondéral, p = 0,003 pour Cook (17,6 % d’obèses et 6 % de surpoids présentaient un SM), p = 0,023 pour De Ferranti (26,4 % d’obèses, 14,9 % de surpoids) et p < 0,0001 pour l’IDF (16,5 % d’obèses, 3,6 % de surpoids). Conclusion : L’obésité dans l’enfance et l’adolescence expose au risque de comorbidités immédiates et au risque à l’âge adulte de persistance de l’obésité et d’apparition de complications cardiométaboliques. La présence du SM dans notre population avec tous ses risques requiert des mesures de prévention qui doivent être instaurées dès cet âge.
P242 Anomalies de l’homéostasie du glucose chez le sujet obèse morbide A. Bernard, E. Disse, C. Thivolet Service d’Endocrinologie, Diabétologie et Nutrition Centre Hospitalier Lyon Sud, Pierre Bénite
Introduction : De nombreux sujets obèses morbides ne semblent pas présenter de sur-risque métabolique. Quelles sont les caractéritiques phénotypiques de cette population vis-à-vis de l’homéostasie du glucose ? Patients et méthodes : L’homéostasie glucidique de 11 sujets non diabétiques porteurs d’une obésité morbide (IMC 46.2 ± 2 kg. m2), et d’âge moyen 46 ± 5 ans, a été étudiée. Une HGPO à 75 g et un enregistrement CGMS® ont été réalisés. L’insulinorésistance et l’insulinosécrétion ont été estimées respectivement par 5 et 2 index validés. La variabilité glycémique était définie comme la DS de la glycémie moyenne du CGMS. Pour l’analyse, la population a été séparée en deux groupes en fonction de l’HbA1c (< 6%, n = 5 ou > 6 %, n = 6). Résultats : L’HbA1c est significativement différente entre les groupes (6,4 + 0,23 vs 5,5 + 0,29 %, p = 0,02). l’IMC, le tour de taille, TAS et le HDLc sont identiques. Sur les paramètres de l’homéostasie glucidique : la glycémie à jeun est plus élevée dans le groupe HbA1c > 6 % (1,12 + 0,08 vs 0,88 + 0,02 mmol/l, p = 0,004), alors qu’il n’est pas retrouvé de différence de tolérance au glucose (glycémie à T120 de l’HGPO). L’insulinosécrétion (HOMA β et index insulinogénique) est significativement diminuée dans le groupe HbA1c > 6 %. Les pics d’insuline et de peptide C sont significativement émoussés dans le groupe HbA1c > 6 %. L’insulinorésistance (HOMA-IR, QUICKI, McAuley, Matsuda, OGIS) est identique entre les groupes. La variabilité glycémique est plus importante dans le groupe HbA1c > 6 % (0,72 vs 0,39, P = 0,04). Il existe une corrélation significative entre l’HbA1c et la variabilité glycémique. Conclusion : L’IMC > 40 n’est pas un marqueur pertinent d’insulinorésistance et de risque métabolique. Dans cette population, l’élévation de l’HbA1c s’accompagne d’une élévation de la glycémie à jeun, d’une importante variabilité glycémique et d’une anomalie de l’insulinosécrétion. La sensibilité à l’insuline et la tolérance au glucose restent initialement préservées.
P243 Validation de l’IRM pour la quantification des volumes graisseux chez le rat M. Caputo, F. Auger, J. Lesage, E. Aubry, A. Vambergue, L. Storme, P. Deruelle EA 4489, Unité Environnement Périnatal et Croissance Universités Lille 1 et Lille 2, Lille
Introduction : La masse grasse abdominale est un facteur important pour l’évaluation du risque cardiovasculaire. Le volume abdominal graisseux, bon reflet de l’obésité, peut à ce titre, être considéré comme un trait du syndrome métabolique. L’évaluation de la masse grasse abdominale apporte donc de précieuses informations sur le risque cardiovasculaire. Le plus souvent, cette évaluation est
Diabète – Genève 2011
réalisée après sacrifice, empêchant ainsi toute étude longitudinale prolongée, et nécessitant un nombre important d’animaux. L’Imagerie par Résonance Magnétique Nucléaire (IRM), de part son caractère non invasif et son innocuité, pourrait être utilisée pour analyser et quantifier ces volumes graisseux. Cette technique a peu été utilisée chez le rat pour quantifier des volumes graisseux. Ainsi, l’objectif de notre travail a été de mettre au point une nouvelle méthode de quantification des volumes graisseux par l’IRM chez le rat, et de montrer sa fiabilité, sa reproductibilité et sa faisabilité. Matériels et méthodes : Des clichés standards d’IRM abdomino-pelvienne en séquence pondérée T1 ont été réalisés chez 33 rats mâles, âgés de neuf mois, sous anesthésie continue par inhalation à l’Isoflurane (2-2,5 %) et à l’aide d’un appareil spécifique au petit animal : Bruker, Biospec, Ertlingen Germany. Afin de mesurer les volumes graisseux péri gonadiques et péri rénaux, les coupes d’IRM s’étendaient du diaphragme aux gonades dans le plan frontal, et du rachis au mésentère dans le plan transversal. Le programme ITK-SNAP® a été utilisé pour déterminer les volumes graisseux péri gonadiques et péri rénaux en trois dimensions. Après sacrifice, les tissus graisseux périrénaux et périgonadiques ont été prélevés, pesés ; et leurs volumes ont été mesurés après immersion dans une éprouvette graduée remplie de sérum physiologique. Les différents volumes mesurés en IRM et après sacrifice ont ensuite été comparés. Les analyses statistiques ont été effectuées à l’aide du logiciel Stat View 5.0 : pour établir des corrélations, le z test a été utilisé ; et pour comparer la nouvelle technique de quantification par l’IRM à la technique de référence par sacrifice, le test de Bland et Altman a été réalisé. Résultats : Il existait une forte corrélation entre les volumes mesurés en IRM (cm3) et les volumes mesurés au moment du sacrifice (ml) : R2 = 0,947, p < 0,0001. Les résultats obtenus par ces 2 techniques de mesure étaient très proches, avec une moyenne des volumes mesurés en IRM à 27,7 cm3 +/- 12,1 ; et une moyenne des volumes réels de 28,4 ml +/- 12,5. La moyenne de la différence entre les 2 techniques n’était que de 0,68 ml avec un intervalle de confiance de + 2,20 ml à -3,56 ml. La reproductibilité intra-individuelle de cette technique était bonne, avec un coefficient de variation à 4 %. Conclusion : Dans ce modèle de rat, les volumes mesurés en IRM reflètent parfaitement les volumes réels mesurés après sacrifice. Ce travail valide la fiabilité et la reproductibilité de l’IRM comme technique de quantification des volumes graisseux abdominaux. De plus, l’IRM semble être une technique à privilégier lors d’études longitudinales chez le rat, car elle permet de réaliser des mesures répétées et d’éviter des sacrifices animaux.
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P244 Évolution de l’équilibre glycémique à 1 an des patients
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M.-F. Six , C. Eberle , A. Patrice , V. Raverdy , R. Caiazzo , M. Pigeyre , H. Verkindt1, L. Arnalsteen1, F. Pattou1, C. Fermon1, R. Desailloud3, A. Patrice1, M. Romon1, P. Fontaine1 1
CHRU, Lille ; CH, Valenciennes ; CHU, Amiens.
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Introduction : Chez les patients atteints d’obésité sévère et de diabète de type 2 (DT2), la chirurgie bariatrique, notamment anneau gastrique (AG) et gastric bypass (GBP), induit une amélioration significative de l’équilibre métabolique. L’effet de ces interventions n’a pas été étudié de façon spécifique chez les patients intolérants au glucose. Matériels et méthodes : Dans cette étude longitudinale menée au sein d’une cohorte de patients opérés pour obésité sévère et/ou associée à une ou plusieurs comorbidités, nous avons comparé l’évolution des patients initialement intolérant au glucose (IG ; glycémie a jeun sans traitement comprise entre 5.5 et 7 mM/L) et bénéficiant d’un GBP ou d’un AG. Résultats : Parmi 869 patients inclus dans la cohorte entre 1997 et 2009, 149 (17 %) présentait une IG à l’inclusion ; 70 ont bénéficié d’un AG (BMI = 50±8 kg/m2, Glc 6.1 ± 0,4 mM/L, A1c = 6±0.5 %) et 79 d’un GBP (BMI = 49±8 kg/m2, Glc 6.1 ± 0,4 mM/L, A1c = 6.1±0.5 %, NS vs AG). Un après la chirurgie, tous les patients étaient en vie et 133 (63AG/70GBP) ont bénéficié d’une nouvelle évaluation métabolique (89 %) ; 110 (83 %)19(14%)/ 4(3%) étaient NG/IG/DT2 (46/15/2 AG vs 64/4/2 GBP, p = 0.01). BMI (AG 8.0 ± 13,5 kg/m2 ; GBP -12,0 ± 10,4 kg/m2), A1C (AG -0,4 ± 0,4 % vs GBP 0,6 ± 0,5 %, p < 0.04), HOMA2 S % (AG 43 ± 45 % vs GBP 91 ± 51 %, p < 0,0001), HOMA2 BS % (AG +44 ± 79 % vs GBP 66 ± 41 %, p < 0,001) étaient significativement améliorés. Conclusion : Chez les patients obèses et IG, la perte de poids induite par la chirurgie permet une normalisation de la glycémie chez 4 patients sur 5. Le GBP semble avoir un effet supérieur à l’AG.
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Objectif : L’objectif de l’enquête transversale PODIUM (Prévalence de l’Obésité, de sa Diversité et de son Image Ultra-Marine) fut de mesurer la prévalence du surpoids, de l’obésité et de sa répartition au sein des adultes et des enfants de 5 ans et plus, résidents des quatre territoires ultra-marins : Guadeloupe, Martinique, Guyane, Polynésie. Matériels et méthodes : De décembre 2007 à novembre 2008, 3 612 sujets, soit environ 600 adultes (15 ans et plus) et 300 enfants (5 à 14 ans) sélectionnés aléatoirement et représentatifs de la population de chaque territoire, ont été inclus. Les paramètres mesurés au domicile des sujets par des enquêteurs formés furent entre autres : le poids (balance électronique), la taille (toise électronique), le pourcentage de masse grasse (impédancemétrie), le tour de taille (TT). Résultats : Chez les enfants la prévalence de l’obésité était de 8.9 % en Guadeloupe, 9.3 % en Martinique, 6.4 % en Guyane et 17.6 % en Polynésie, plus élevée chez les garçons, sauf en Polynésie. Chez les hommes en Guadeloupe la prévalence de l’obésité était de 18 %, 16 % en Martinique, 13 % en Guyane, et 29 % en Polynésie, et plus élevée chez les femmes : 27 %, 27 %, 22 % et 37 % respectivement. La prévalence du surpoids était d’environ 30 % dans les deux sexes et les quatre territoires. La Polynésie a également montré les moyennes de TT les plus élevées et les plus fortes prévalences d’obésité abdominale dans les 2 sexes sans reflet évident sur les pourcentages de masse grasse observés. Conclusion : Outre des différences d’adiposité entre les territoires, par comparaison aux données antérieures de la littérature, l’aggravation est nette et réclame un programme de prévention particulièrement à partir de la grossesse et de la petite enfance. Les enjeux de prise en charge sont majeurs puisque les prévalences du diabète de type 2, déjà élevées dans ces territoires, risquent encore d’augmenter.
P246 Analyses des pratiques contraceptives dans une cohorte de patientes consultant pour chirurgie bariatrique A.-S. Dumont1, M. Cordonnier1, L. Letrouit1, P. Leblonc2, V. Degros1, F. Dorey1, M. Ladsous1, A. Raluca Stroea1, O. Vérier-Mine1 2
obèses et intolérants au glucose après chirurgie bariatrique 1
CH Ouest Guyanais, Saint Laurent du Maroni, Guyanne ; CHU Basse Terre, Basse Terre, Guadeloupe ; INSERM U 1018, Villejuif ; 4 Université Paris Sud, Villejuif ; 5 Diabétologie, Papeete, Polynésie ; 6 Institut CSA, Paris ; 7 CHU, Fort de France, Martinique ; 8 CHU, Pointe à Pitre, Guadeloupe. 2
Service Endocrinologie- Hôpital Jean Bernard, Valenciennes ; Service d’information médicale- Hôpital Jean Bernard, Valenciennes
Objectif : Analyser la pertinence des pratiques contraceptives chez des patientes obèses consultant pour prise en charge avant chirurgie bariatrique, une contraception efficace étant recommandée par la Haute Autorité de Santé. Patients et méthodes : Analyse rétrospective d’une série de 135 patientes consécutives examinées entre le 15/09/09 et le 15/10/10 : type de contraception, présence de comorbidités ou de facteurs de risque cardiovasculaire (FRCV) (DT2, dyslipidémie, HTA, tabac). Résultats : 44 sur 135 patientes ont été exclues (ménopausée n = 25, stérilisation tubaire n = 10, hystérectomie n = 9). Age moyen des 91 restantes : 34,7 +/9,2 ans, IMC moyen de 43,9 +/- 7,9. Comorbidités ou FRCV : HTA 27/91 (29,6 %) ; DT2 26/91 (28,6 %) ; hypercholestérolémie 28/91 (30,8 %) et tabac 14/ 91 (15,4 %). Trente et une étaient nullipares. Aucune (0/91) ne recevait de contraception par progestatifs (micro ou macro), ni utilisaient de contraception du lendemain. Parmi les 51 patientes vivant en couple, 18 (37,1 %) n’avaient pas de contraception ni chimique ni mécanique (dont 9 avec IMC > 40). Vingt-deux sur 91 patientes avaient une contraception oestroprogestative (COP) dont 17/57 (29,8 %) avec un IMC > 40 et 5/33 (15,1 %) avec un IMC 40. En cas d’IMC > 40, 8/21 (38,1 %) avaient une COP malgré la présence, en plus de l’obésité, d’une autre comorbidité ou FRCV, et 3/18 (16,6 %) en présence de 2 autres. Parmi les 54 patientes ayant au moins une comorbidité ou un FRCV, seules 6 (11 %) avaient une contraception non contre-indiquée (DIU = 3, implant = 1, préservatif = 2). Conclusion : Malgré les recommandations avant chirurgie bariatrique, plus du 1/3 des patientes obèses vivant en couple n’ont pas de contraception. Parmi les autres, moins d’une femme sur 5 a une contraception adaptée. Les OP restent prescrits malgré la présence de plusieurs comorbidités et FRCV. L’implant et le DIU sont sous-utilisés dans cette population à risque cardiovasculaire et consultant dans un centre de référenceP 247
P247 Utilité de l’HbA1c dans le dépistage du diabète P245 Prévalence de l’adiposité chez les adultes et les enfants dans quatre territoires français d’outre mer L’enquête PODIUM J.-L. Daigre1, A. Atallah2, B. Balkau3, J.-L. Boissin5, H. Chevalier6, J. Inamo7, G. Jean-Baptiste7, P. Kangambega8, D. Smadja7
chez une population prédisposée H. El Aassri, G. El Meghari, N. El Ansari Service D’endocrinologie Chu Mohammed Vi, Marrakech, Maroc.
Introduction : Plusieurs études ont montré que le dosage l’HbA1C est le nouveau test pour le diagnostic du diabète et que le dépistage du diabète doit être Diabetes Metab 2011, 37, A36-A108
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