Prévalence et facteurs prédictifs de chute dans une population de patients souffrant de sclérose en plaques

Prévalence et facteurs prédictifs de chute dans une population de patients souffrant de sclérose en plaques

A70 r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 1 S ( 2 0 1 5 ) A59–A83 le LCR étant parfois négative. Elle permet donc une prise en charge rapide qui amé...

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r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 1 S ( 2 0 1 5 ) A59–A83

le LCR étant parfois négative. Elle permet donc une prise en charge rapide qui améliore le pronostic de l’infection. Mots clés LEMP ; Natalizumab ; IRM Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2015.01.154 W27

Dysarthrie paroxystique et ataxie : des manifestations rares de la sclérose en plaque

Laurent Guilloton 1,∗ , Alberta Lorenzi Pernot 2 , Emiien Montaigu 1 , Antonin Sabetta 1 , Charlotte De Charrry 3 , Isabelle Landreau 1 , Alain Drouet 1 1 HIA Desgenettes, service de neurologie, 108, boulevard Pinel, 69275 Lyon, France 2 Cabinet médical, Neurologie, 69440 Mornant, France 3 HIA Desgenettes, Radiologie, 69275 Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (L. Guilloton) Introduction Une dysarthrie paroxystique est un trouble du langage transitoire affectant l’initiation, le contrôle ou la conduction du langage ; isolée ou associée à une ataxie (DAP), elle peut être associée à une sclérose plaques (SEP). Observation Les observations de 2 patients sont rapportées : il s’agit d’un homme de 26 ans (no 2002370) et d’une femme de 43 ans (20502381), admis pour la survenue d’une DAP, laquelle survint de fac¸on répétée et stéréotypée, avec une durée inférieure à 1 minute. Il n’y avait pas de manque de mot, de trouble de compréhension, de trouble moteur facial associé. Les troubles survenaient plusieurs fois par jour et s’associaient pour chacun des patients avec une discrète ataxie. Un syndrome pyramidal existait pour le premier patient, l’examen neurologique restant sans autre anomalie pour la deuxième patiente. Ce trouble s’inscrivait dans l’évolution d’une SEP pour l’un et révélait la maladie pour la seconde dans le cadre d’un syndrome cliniquement isolé. L’IRM montrait des hypersignaux diffus confirmant la maladie selon les critères de Mc Donald 2010. Pour le 1er patient, l’évolution fut favorable sous 200 mg de Carbamazépine (CBZ) avec assaut cortisonique introduit après échec de Gabapentine titrée à 1800 mg/j ; la 2e patiente vit une disparition des troubles avec une prescription de 200 mg/j CBZ seul, sans nécessité de corticoÏdes. L’évolution clinique à ce jour n’a pas montré de récidive de tableau de DAP, avec un recul respectivement de plus de 10 ans et de 9 mois. Discussion Une DAP peut être décrite au cours d’une SEP, volontiers à son stade précoce. De survenue brutale, elle est de courte durée, itérative jusqu’à 150 épisodes par jour ; elle est spontanée et peut-être favorisée par des d’émotions ou parfois des efforts d’hyperventilation. L’ataxie peut ne pas être au premier plan. La physiopathologie fait discuter une activation éphaptique axonale avec volontiers une lésion mésencéphalique, proche du noyau rouge. Conclusion Une DAP peut être une manifestation isolée d’une SEP. Rare ce syndrome paroxystique doit être connu afin de permettre un diagnostic positif précoce et un traitement symptomatique qui repose souvent sur un AE sans corticoïdes. Mots clés Ataxie ; Dysarthrie paroxystique ; Sclérose en plaques Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2015.01.155

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Prévalence et facteurs prédictifs de chute dans une population de patients souffrant de sclérose en plaques

Marc Alexandre Guyot 1,∗ , Agathe Granjean 1 , Hichem Khenioui 1 , Patrick Hautecœur 2 , Donzé Cécile 1 1 Groupement Hospitalier de l’Institut Catholique de Lille, Médecine Physique et Réadaptation Fonctionnelle, rue du Grand-But, 59462 Lomme, France 2 Groupement Hospitalier de l’Institut Catholique de Lille, Neurologie, 59000 Lille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M.A. Guyot) Introduction Les troubles de l’équilibre et les chutes sont parmi les symptômes les plus invalidants de la sclérose en plaques (SEP) et touchent environ 3/4 des patients durant l’évolution de la maladie. Objectifs Recherche de facteurs de risque de chutes chez les patients atteints de SEP présentant des troubles de la marche. Méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective de données recueillies prospectivement à partir d’une cohorte de patients atteints de SEP suivis pour des troubles de la marche entre avril 2013 et juin 2014 dans le service de rééducation neurologique. Les antécédents de chute, de traumatismes, les traitements en cours et les données cliniques (durée de la maladie, forme clinique, EDSS, motricité, spasticité, douleurs) ont été recueillies. Des analyses univariées et multivariées ont été effectuées pour prédire les risques de chute. Résultats Cent quatre-vingt-seize patients (EDSS médian : 6 ; âge : 55 ans [± 9,3]) ont été répartis en 2 groupes : chuteurs (n = 92), non-chuteur (n = 103). Dans notre modèle, la prise d’antidépresseurs, les antécédents de fractures (membres supérieurs, rachis), d’entorses de chevilles et genoux, l’altération des fonctions visuelle et cérébrale (ou mentale) de l’EDSS sont des facteurs prédictifs de chute (AUC = 0,73 ; sensibilité = 0,74 ; spécificité = 0,59). Discussion Parmi les patients, 47,1 % ont chuté. Ces résultats sont similaires à Cattaneo et al. (54 %) et Finlayson et al. (52,2 %). Si les troubles visuels et la prise d’antidépresseurs ont été identifiés comme facteurs de risque, les antécédents de fracture et d’entorse n’étaient pas pris en compte dans les études. Ces derniers pourraient expliquer la peur de chuter dans cette population. Conclusion Une attention plus particulière des antécédents de fractures et d’entorses est recommandée dans la recherche de facteurs de risque de chute chez les patients SEP avec des troubles de la marche. Mots clés Chute ; Sclérose en plaques ; Traumatisme Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurol.2015.01.156 W29

Profil saisonnier et impact de la température ambiante sur les poussées au cours de la sclérose en plaque

Asmaa Hazim ∗ , Fatima-Zohra Mouny , Youness Habtany , Bouchra El Moutawakil , Hicham El Otmani , Mohammed Abdoh Rafai , Ilham Slassi CHU Ibn Rochd, Neurologie, 20360 Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. CHU Casablanca, service de neurologie, 1, rue des Hôpitaux, 20360 Casablanca, Maroc. Adresse e-mail : [email protected] (A. Hazim)