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Posters / Cancer/Radiothérapie 18 (2014) 591–637
signification des écarts. L’analyse globale recourt au gamma index bidimensionnel et tridimensionnel. Pour cette analyse, les images DICOM (digital imaging communication in medicine) ont été obtenues à partir du système de planification des traitements (TPS) Éclipse® . Afin de discriminer un sous- ou surdosage, un signe positif a été attribué aux valeurs de gamma si l’algorithme à tester était supérieur ou égal à celui de référence, négatif si algorithme à tester était inférieur à celui de référence. Les cartographies ␥ tridimensionnelles et les Histogrammes gamma Voxels cumulatifs ont été générés. Cette méthode a été appliquée à une petite série de cancers du thorax. À titre d’exemple, la dose a été calculée avec l’algorithme PBC sans correction de densité et avec la méthode de correction Batho modifie PBC-BM. Résultats et discussion La méthode PBC-BM a calculé une dose inférieure à 5 % en unités moniteur par rapport à la prescription habituelle (p < 0,05). Le « sous-dosage » observé avec l’analyse d’unités moniteur a été confirmé par l’analyse de gamma tridimensionnelle. Ces analyses peuvent justifier une augmentation de la dose prescrite de l’ordre de 5 % pour compenser le « sousdosage » dans la représentation associée au passage de PBC contre PBC-BM. Conclusion Cette approche permet d’une part d’évaluer les écarts dosimétriques avec leurs signification statistique ; d’autre part, elle permet d’assurer l’intégration d’un nouvel algorithme dans la pratique courante en adaptant la prescription de dose afin de garantir aux radiothérapeutes la continuité des résultats cliniques. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.070 P050
Prothèses dentaires et algorithme de réduction des artéfacts métalliques pour les patients ORL P. Fenoglietto 1,∗ , L. Bedos 1 , P. Dubois 2 , A. Fenoglietto 1 , J. Dubois 1 , N. Aillères 1 , A. David 1 1 ICM-Val d’Aurelle, Montpellier, France 2 Faculté dentaire de Montpellier, Montpellier, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (P. Fenoglietto) Objectif Ce travail a évalué la précision d’un nouveau logiciel de réduction des artefacts métalliques (MAR, GE Medical System) pour les patients atteints de cancer ORL. Matériels et méthodes Un fantôme dentaire comportant des dents reconstruites a été acquis dans différentes conditions sur un scanographe GE Optima CT580. Une image a été obtenue avec quelques dents remplies d’un ciment contenant l’oxyde de zinc (5,6 g/cm3 ) et de sulfate de baryum (4,5 g/cm3 ) (cas 1). Une deuxième scanographie avec des prothèses métalliques en chrome-cobalt (8,5 g/cm3 ) et en nickel-chrome (8,4 g/cm3 ) a été réalisée (cas 2). Les unités Hounsfield, acquises en profils et en histogrammes d’une zone 2 × 2 cm dans la région de la langue à l’intérieur de l’arc dentaire ont été comparées avec MAR et sans (NO-MAR). Résultats Pour les acquisitions MAR et NO-MAR, les nombres tomodensitométriques étaient identiques dans toutes les coupes sans artefact. Pour les deux cas, le bord des implants était mieux définis (gradient d’unités Hounsfield plus abrupt) avec MAR. La répartition des unités Hounsfield dans la région centrale à été pour le cas 1 : moyenne de 46 (déviation standard : 61, intervalle : 301–203). En ce qui concerne le cas 2, les valeurs dans la zone centrale étaient : moyenne de −77 (déviation standard : 741, intervalle : −1000–2296) dans l’image NO MAR et 190 (déviation standard : 209, intervalle : −715–832] avec MAR. Dans la coupe présentant le plus d’artefacts, ces résultats étaient : moyennes de 95 (déviation standard : 642, intervalle : −1000–1780) et 11 (dévia-
tion standard : 258, intervalle : −733–546] respectivement dans les images NO-MAR et MAR. Conclusion L’usage de l’algorithme MAR permet d’améliorer la qualité d’image dans ces cas très difficiles de cancers ORL avec de nombreux implants métalliques proches les uns des autres. Le bénéfice augmente avec la densité du matériau. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.071 P051
Comparaison dosimétrique entre tomothérapie et radiothérapie conformationnelle pour cancer de la prostate
M. Razakanaivo ∗ , E. Martail , A. Sollier , T. Desiré , J. Ortet , P. Escarmant , V. Vinh-Hung CHU de Martinique, Fort-de-France, Martinique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Razakanaivo) Objectif Nous avons évalué l’apport de la tomothérapie pour cancer de la prostate en comparaison avec une radiothérapie conformationnelle. Matériels et méthodes Les cancers de prostate non métastatique rec¸oivent dans notre centre une tomothérapie depuis avril 2014. Une double dosimétrie par tomothérapie et par radiothérapie conformationnelle a été réalisée chez les 14 premiers patients, traités pour dix cas par irradiation première de 72 à 74 Gy, quatre de rattrapage de 66 Gy dans la loge prostatique. Les volumes cibles prévisionnels ont été délinéés respectivement sur la prostate ou la loge avec une marge de 6 mm. Les doses et volumes irradiés ont été extraits des histogrammes de dose-volume : dose quasi-minimum (D98 %), dose quasi-maximum (D2 %), et indice d’homogénéité (IH) pour les, volumes recevant 50 Gy (V50 Gy) et doses moyennes pour le rectum et la vessie, D98 % et D2 % pour les têtes fémorales et le bulbe pénien. Les comparaisons ont utilisé le t-test. Résultats Respectivement pour la tomothérapie et la radiothérapie conformationnelles, la D98 % du volume cible prévisionnel était de 98,5 % contre 96,0 % (p = 0,001), la D2 % de 102,1 % contre 101,0 % (p = 0,002), l’indice d’homogénéité de 3,5 % contre 5 % (p = 0,07), le V50 Gy rectal de 39,7 ml contre 28,1 ml (p = 0,05) et la dose moyenne de 56,2 % contre 67,9 % (p = 0,02), le V50 Gy vésical de 38,7 ml contre 78,6 ml (p = 0,0009) et la dose moyenne de 51,4 % contre 65,3 % (p = 0,10), la D98 % des têtes fémorales de 5,2 % contre 11,0 % (p = 0,035), la D2 % de 52,2 % contre 61,6 % (p = 0,0008), la D98 % du bulbe pénien de 11,6 % contre 40,0 % (p = 0,002), la D2 % de 77,2 % contre 86,5 % (p = 0,25). Conclusion En dehors d’une D2 % montrant une dose quasi maximale dans le volume cible prévisionnel de 1 % plus élevée et un volume de rectum recevant 50 Gy plus grand de 11,6 ml, nous avons observé un avantage significatif de la tomothérapie en couverture du volume cible prévisionnel et d’épargne des organes à risque. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclarations de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.canrad.2014.07.072 P052
Étude comparative de trois moyens de contrôle qualité des plans de traitement en mode RapidArc : Portal Dosimetry, Delta4 et Epiqa A. Derdouri ∗ , J. Maroote , A. Coutte CHU d’Amiens, Amiens, France ∗ Auteur correspondant.