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E EUROPiENl ~-
uanis imstan europ mhent le bal Le potentiel d’innovation en biotechnologie kg&ale nJa jamais he’ aussi e’leve’ en Europe. II aura fallu, pour en arriver 12, quinxe ans d’efforts, largement soutenus par la Commission europkenne, afin de cre’er des synergies entre recherche publique et recherche industrielle et de dynamiser tout le secteur. * Commission europhenne, DG XII, Science, recherche et d.&eloppement, 200, rue de la Ioi, 1049 Bruxelles, Belgique. E-mail : arnd.hoeveler @dglZ.cec.be
a biotechnologie vPg&ale au plan communautaire a aujourd’hui quinze ans. Quinze an&es pendant lesquelles le soutien politique des l?tats membres et les investissements financiers correspondants n’ont jamais faibli. Le premier programme de recherche et de formation (Programme de gCnie biomolCculaire) consacrait, en 1982, 7 millions d’t?cus (plus de 46 millions de francs) au gCnie enzymatique et au gCnie gCnttique cantonnis dans leurs applications agricoles et agroalimentaires. En 1995, un budget quinquennal de 564 millions d’Ccus (3,756 milliards de francs) etait arrtti pour la recherche et le dCveloppement en biotechnologie ; il incluait 73 millions engagts, au tours des deux annies suivantes, sur des projets portant sur les plantes cultivf?es et auxquels participaient 387 equipes de recherche, dont 78 industrielles. Ces chiffres ne comprennent ni les moyens consacr& aux animaux d’ilevage ni ceux destin& aux ktudes sur la bios&uritC des organismes gtnt%iquement modifiCs. S’est-il agi d’une croissance Maire ! La Commission europCenne a-t-elle poursuivi l’effort par une extrapola12 BlOFUTUR172
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tion constante de ses trains de mesures ! Rien n’y semble, car ces 15 a&es se rt%&rent ttre un parcours fait de coups de thtltre et de rebondissements au tours desquels des aventures persorinelles se conjugukrent g des actions programmkes pour le plus grand bien de la recherche europCenne en sciences vtgCtales appliqutes.
> Dynamiqtie de collaboration Loin de saupoudrer l’argent, les instances communautaires ont eu le souci de stlectionner les objectifs et de concentrer les moyena au moment de leur exkcution. Les projets sont done rest& en nombre restreint, leur poids relatif a augment6 en mcme temps que le nombre de partenaires engag&, ce qui autorisait la poursuite d’une certaine forme de division internationale du travail. Cette evolution s’est accompag&e d’un petit jeu skmantique sur l’appellation des types de projets i mettre sur pied : les initiPs se s.ouviendront des projets ccg&&riques a), projets de ccpriori& technologiques sbou encore projets ccintCg&s )). 1Xs 1985, cette dynamique de la recherche collaborati-
ve a CtCrenforcee par un double m&anisme d’appels 1 propositions pCriodiques et d’examen de celles-ci par des panels internationaux d’Cvaluateurs indkpendants. En ce qui concerne le partenariat science-industrie, &ment clC du d&eloppement des biotechnologies, on peut dire que 1’Europe revient de loin. Rkcemment encore, les partisans des c( vitro-mCthodes )s, li&s aux pkpinitristes et semenciers, s’opposaient aux biologistes molCculaires. Les jeunes entrepreneurs europCens rencontraient plus d’Ccho#; outre-Atlantique que chez les investisseurs locaux. Monsanto, la seule sociPtC a avoir d&elopp& d$s la fin des an&es 1970, une vision h long terme de la biotechnologie vCgPtale, ttait dCji prCsente partout en Europe quand nos propres industriels boudaient le programme communautaire au nom de la sacrosainte ConfidentialX. Cette Cpoque est largement rCvolue. Pourtant, c’est la mime gCntration de chercheurs, confrontie Sices inerties, qui a participC au redressement dont nous sommes les tCmoins aujourd’hui. Le tournant a itP pris au tours d’une reunion de contrac tants du programme communautaire, g Louvain-laNeuve, en 1986. Trois firmes europCennes (Limagrain [France], Zaadunie [Pays-Bas] et Nickerson [Pays-bas]) franchissent le pas et entrainent des entreprises de haute technologie des secteurs alimentaire, semencier, pharmaceutique ou chimique, ?J constituer la Green Industry Biotechnology Platform
plus que jamais actifs, parfois dans des ensembles restructur&. C’est 6galement par dizaines que I’o’n peut compter les chercheurs participants au programme communautaire des origines qui ont franchi le pas pour occuper, dans ces firmes, des postes de responsabilitC. Un rCseau humain propice g la crCation de synergies entre recherche internationale et recherche entrepreneuriale commenqait ainsi 1 se tisser.
> 16 bourgeonnement des rkeaux de recherche
En quinze laboratoires
ans d’une histoire mouvementbe, I’Europe de recherche de plus en plus sophistiqu&..
(GIBiP). Cette plate-forme affiche objectifs : positionner I’industrie par rapport g la science europtenne dans des actions g long terme susceptibles de renforcer les positions comp6titives, et ouvrir un dialogue transsectoriel avec les instances politiques communautaires sur la localisation et le maintien en Europe des applications biotechnologiques. Les tCmoins de cette tpoque savent aujourd’hui qu’une cascade d’Cv&ements tels que 1’6largissement de la GIBiP, le dedoublement de celle-ci avec la PIP (Plant Industry Platform), la criation de SAGB (Senior Advisory Group Biotechnology), la rCunification de SAGB avec la GIBiP et les associations nationales de biotechnologie
a su s’bdifier
des
en une grande entitt nommCe Europabio, sent dans la droite ligne de ces titonnements courageux et imaginatifs. Poudre aux yeux, ou redynamisation du secteur agrobiotechnologique ? 11 suffit d’en mesurer les retombees. Au tours des annCes 1980, les laboratoires industriels d&eloppent, ou parfois crCent de tomes pi&es, des groupes de biologie moltculaire et cellulaire vCg&ale. Ces groupes Cmergent par dizaines au RoyaumeUni ou aux Pays-Bas. 11s sont moins nombreux mais dCtiennent des cr& neaux bien individual]& en Belgique, en France, en Allemagne, au Danemark et en Irlande. Certains ont disparu, mais la plupart sent
deux
saor&aires
Organisation AMICA-EEIG
Advanced Community Economic
Molecular Initiative in Agriculture, European Interest Grouping
EPEN
European Plant Embtyogenesis Network (voir p 38)
Sacco de Vrles, fax : (31) 317 483 564.
ESSA
European Scientists Arabidopsis
Mike Bevan, fax : (44) 1603 605 725.
MTB
Molecular
PIP
Plant Industrial
BBP
Biotechnology Platform
Sequencing
Tools for Biodiversity
Platform
for Biodiversity
Andy Beadle, fax : (44) 1603 501 435.
Angela Karp, fax : (44) 12 7539 4281. Gert de Vries, fax : (31) 59 8566 508. James Reeves, fax : (44) 1223 277602.
Autre effort de plus en plus marqui : les prises d’initiatives du secteur priv6 europien, dans le cadre des appels de propositions, pour optimiser leur partenariat. Les statistiques indiquent que 93 % des projets de biotechnologie vtgPtale r&pertori& en 1997 au niveau europCen sent do& de partenaires industriels sous contrat. Et il ne s’agit pas, de leur part, d’un simple baroud d’honneur car leur potentiel d’innovation en biotechnologie vegttale n”a jamais ttC aussi ClevC. Une Ptucle rkcemment entreprise par le programme communautaire (voir tableau 4) fait ressortir que la dizaine d’entreprises europiennes les plus en vue ant une capacitC de dCp8t de brevets nc’n seulement iquivalente, mais Cventuellement supirieure, 2. celle d’un echantillonnage semblable d’entreprises amiricaines. Ces entreprises europkennes, et celles qui Cmergent actuellement, ne pourraient plus se passer aujourd’hui d’un capital de savoir-faire qui appartient aux rtseaux de chercheurs. 11 n’est pas pour autant fond6 de soupqonner l’industrie d’avoir d&tournC l’attention des decideurs politiques vers des intCr& P court terme. Au contraire, l’industrie europkenne s’accorde sur la n&essitP d’asseoir les positions comp&itives, d’une part, sur les acquis f0ndamentau.x susceptibles de changer la comprChension et la maitrise du vivant et, d’autre part, sur un * sysdme de recherche europeen >) exploitant la ressource humaine, sa mobilit encore insuffiSante, l’organisation 5. grande ichelle des nouvelles connaissances, etc. Bien stir, il y eut quelques d&onvenues comme les difficult& rencont&es dans l’organisation des connaissances sur les systtmes de fixation symbiotique de l’azote, dont l’agriculture a le plus grand besoin. Bien que ce domaine soit anim6 en Europe par des 6quipes de pointe qui s’enorgueillissent de quelques-unes des BIOFUTUR172
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. . . 13
LE DILEMMEEUROPEENI
Contribution de Wnlon ourop&mne (mNtion S6ous)
Nombm total de8 paruoipmts
Darts le @ programme cadre (1992-l 994)
24
130
Dans le 48 programme cadre (1994-l 998)
73
cartes
g&lwquea
IlSOIboukl~
motpbogen4ase
N68istanoa aux agw8ts
5 projets
15 projets
43 laboratoires 10 industries
. . .
Dhrelopponmnt
et
ContflbuNon europhnne pour I%hMrie
4
03
au stmu pathoghw
a
da I’Union
M6taboH~U
Exproulon des qhes
10 projets
9 projets
5 projets
137 laboratoires
81 laboratoires
80 laboratoires
41 laboratoires
30 industries
18 industries
12 industries
8 industries
publications les plus spectaculaires des dix dernitres armies relatives d la communication et la reconnaissance cellulaire, il n’a pas ttC possible de mener bien loin le dialogue (c utilitariste )j dans lequel prtferent se retrouver les partenaires socio-Cconomiques. Notons au passage que 1’Union europCenne a bien d’autres ressources pour ne pas perdre le bCnCfice d’un tel potentiel de recherche, et qu’elle a pu faire travailler ces rCseaux sur des objectifs moins biotechnologiques et &anmoins d’importance sociale comme 1’Ccologie microbienne, la rthabilitation biologique des sols, la sicuritC des inoculants microbiens, etc. A c&C de ces soubresauts qui m&itent d’Dtre bien compris, se dCgagent les tendances dont une strategic europkenne en biotechnologie vCgCtale ne fera plus I’Cconomie & la veille de l’an 2000. Premier pas indispensable : la recon-
SooMit6s
europhnnes
Zeneca Ciba-Geigy Plant Genetic AgrEvo Sandor Mogen Limagrain RhBne-Poulenc Danisco
naissance d’un modgle expCrimenta1 universe1 pour les plantes sup& rieures. 11 y a seulement dix ans, les chercheurs en biologie vtgetale ne disposaient pas d’un modkle du type Escherichia coli, drosophile ou souris, comme leurs co&&es des autres disciplines ties sciences du vivant. La Commission a mend, en 1988, un groupe de reflexion mixte (universitaires et industriels), dCnommt Arabesk en rif&ence i une petite crucifire connue des giintticiens traditionnels : Arabidopsis thaliana. Ce groupe s’est exprimC en faveur d’un effort coordonne d”elucidation du ginome de cette plante au moment m&me oti la plate-forme industrielle GIBiP tombait sur l’iicueil des rivalitis entre tenants des espices cultides dites (c stratigiques >l (le blC, la tomate, le colza, etc). Retournement de situation lorsque la GIBiP reconnait les mCrites du projet europien d’ttude du genome d’ilrabidopsis, lequel
D&a&a
da brawla
62 37 26 19 18 17 9 9 6
Systems
SocMth
TO&l
: &de
14 BIOFUTUR172
l
rBelis& Novembrel997
entre
1989 et 1994, NoBridge
essaime rapidement en de nombreux projets nationaux. L’impact fut tel que 21 laboratoires participants sont aujourd’hui dttenteurs d’une sCquence contigut; de 1,9 Mb (1 migabase : 1 million de bases) sur le chromosome 4 oti des g&es d’intir@t majeur (par exemple, de rCsistance g des maladies) sont localis&.
> Offensive sur I’embryogenhe 11 est egalement nicessaire que les efforts convergent sur l’ktude de la totipotence et de la riginCration cellulaires. Sous la pression industrielle, l’objectif fut de maitriser un plus grand nombre de r,ys&mes rtg&-&-ateurs permettant de boucler le cycle plante-cellule-plante qui conditionne souvent la mise en Ceuvre du gtnie ginitique chez les espsces cultivkes. Plus d’une centaine de jeunes chercheurs ont participi g ces travaux toujours en tours, avec une
am&icaines
Pioneer Hi-Bred Monsanto Calgene Du Pont Mycogen Agracetus Sungene Technology Upjohn Dekalb
TOM
(Source
bwlustrioHe (miltIon d%cua)
PMiCip8tl0n
Associates,
avril1996)
D6p#s 45 30 23 22 20 10 10 10 8 476
de brevets
POUR...
itonnante mobilit transfrontalikre. Leurs centres d’intQ&t se sont lentement dkplack vers les aspects les plus fondamentaux de la rkgulation de la croissance et du dkeloppement des cellules vkgttales, les rkponses mokulaires aux signaux hormonaux (premiers rkepteurs clerks) et les phkomknes de surface accompagnant les &apes initiales de l’embryogenke. Loin de dtcourager les societks semencikres desireuses de passer plus systematiquement de l’in g l’in Go, ce retour aux sources (relations hkes-agents pathog;nes, toltrance au stress, constructions tissulaires, autoincompatibilit.6 sexuelle, etc) kveille I’inttrEt d’un secteur professionnel beaucoup plus large, concerni par la csplasticit jj de la plante et par les alkas de la productivitt agricole.
vitro
> Cher une valeur ajoutee molibulaire Autre tendance imergente : la plante est abordte de plus en plus comme une usine molkulaire. C’est un domaine trop diversifiC pour donner lieu, comme pr&Sdemment, g la formation de grands riseaux. Le programme communautaire tend 1 sClectionner des projets exemplaires sur la base de leur intir& propre, comme par exemple ceux qui sont consacris g la voie de synthkse des fructanes @air a&i& p 57) ou i la regulation de la composition en carotknoides, en rapport Ctroit avec la fonctionnalitC ou la valeur nutritionnelle et prophylactique des aliments. Ce tour d’horizon rapide ne serait pas complet si un aperqu de la dynamique du systkme de recherche eurovtg6tale pCen en biotechnologie n’Ctait pas donnk. C’est sans doute l’enjeu le plus delicat car la recherche communautaire dans ce domaine a bien d’autres obligations que celle de fabriquer les plantes de demain. Elle doit aussi s’atteler B la conception de nouveaux produits, alimentaires ou non, porteurs d’une valeur ajoutCe mokulaire devanqant l’attente des consommateurs et des marchks aprks Le
chercheur n’khappera pas L a. 1’Cvidence , que la plante est moyen E production I et, osons le le dire, moyen de
production incontournable des g&krations g venir, en vertu de quoi son amklioration et sa gtnitique entreront toujours plus dans une pensee Cconomique. Dkj& aujourd’hui, la technologie se heurte h des probkmes normatifs : qu’est-ce que la qualit pour le lkgislateur ? Quel niveau de risque - mesurable ou non - l’agriculture moderne peut-elle imposer ?i l’environnement ? II n’y a pas de mauvaise question que la socittt puisse se poser, mais il pourrait y avoir de mauvaises rtponses si les options qui imergent d’une recherche de pointe n’ont pas leur place dans le dCbat public. Ce dernier est lui-mEme dtnaturk par le bouleversement des connaissances et le changement de certains grands paradigmes. La recherche communautaire est done investie d’une mission quasiment culturelle : le partage et la diffusion des connaissances nouvelles, la mobilitk des chercheurs, le dialogue interprofessionnel, l’Pducation des dkcideurs politiques, la mise g jour des bases scientifiques de l’activiti rkgiementaire, une vulgarisation honnite et responsable des avancees technologiques. Dans un premier temps (199.3-1997), un projet de 24 millions d’Ccus a Cti confik g la coordination d’un groupement europken d’int&&t konomique connu sous le sigle d’AMICA (Advanced Molecular Initiative in Community Agriculture) pour que soient gCr6es ces fonctions vitales dans l’orbite de la recherche sous contrat. Aujourd’hui, AMICA et d’autres entitk de la recherche vCgktale continuent ?t mettre au point des sctnarios d’interface avec les partenaires socio-kconomiques. 11 s’agit d’aider g une prise de conscience, tant publique que politique, de la valeur du progrks gkktique en agriculture lorsqu’il peut Ctre dissociC des risques Gels ou soupconnis qui conduisent le kgislateur h stigmatiser (parfois aveugkment) les organismes gkttiquement modifiks. DCsormais, il ne peut plus exister de recherche en biotechnologie vegktale qu’avec une participation tlargie d’acteurs socio-konomiques et dans une perspective de communication et vulgarisation. L.es socittk semencikres et agrochimiques, qui ont et6 les plus rapides B saisir cette nCcessitC, inventent de nouvelles collaborations pour mettre sur pied des projets de demonstrations (projets visant 5 valider des technologies dej& dtveloppies), dont le nombre est htlas encore tri.s insuffisant. 0
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