Posters
115
with excellent results comparable to well established ablation of GSV. Keywords Grande veine saphène; Laser endoveineux
∗
Disclosure of interest peting interest.
La claudication intermittente (CI) (AOMI stade II de FontaineLeriche) est la manifestation clinique la plus fréquente de la maladie athéromateuse au niveau des membres inférieurs. Elle engendre une réduction de la capacité fonctionnelle. Le traitement de choix de la CI est le réentraînement physique supervisé. Pour évaluer la limitation fonctionnelle, le médecin ou kinésithérapeute utilise le test de Strandness, test de marche sur tapis roulant. Le même test en utilisant un escabeau serait-il plus simple et aussi efficace ? Notre étude a pour objectif de comparer le test avec un escabeau avec le test de Strandness. L’échantillon étudié est constitué de 17 patients ayant une claudication intermittente. Nous avons demandé à chacun de faire le test de Strandness et le test de l’escabeau. Le test de Strandness consiste à faire marcher le patient sur un tapis roulant à une vitesse de 3,2 km/h avec une pente de 10 % jusqu’à l’apparition de la douleur obligeant le patient à s’arrêter. Le test de l’escabeau consiste à monter et descendre la première marche de celui-ci de manière répétée et le plus rapidement possible jusqu’à l’apparition de la douleur. Nous avons mesuré les pressions de perfusion et l’IPS avant l’effort, après l’effort et en récupération ainsi que les distances, les cycles et les temps de gêne et de douleur. Nos résultats montrent que nos patients ont une distance-gêne de 93,6 ± 50,1 mètres, mais peuvent parcourir un maximum de 206,5 ± 142,5 mètres sur le tapis roulant. L’IPS évolue de 0,69 ± 0,18 au repos pour atteindre 0,33 ± 0,17 en fin d’effort. Sur l’escabeau, les patients réalisent 28,4 ± 21,4 cycles avant de ressentir une gêne mais arrivent encore à réaliser 51,1 ± 41,8 cycles avant de s’arrêter. L’IPS évolue de 0,70 ± 0,22 au repos pour atteindre 0,41 ± 0,26 en fin d’effort. Les autres variables ne montrent pas de corrélations. Les valeurs de l’IPS varient dans les mêmes proportions pour le test de Strandness et le test de l’escabeau. Les deux tests induisant les mêmes effets vasculaires, le médecin ou le kinésithérapeute pourra utiliser le test de l’escabeau car plus pratique (moins de place et moins coûteux) et plus rapide pour mettre en évidence une claudication intermittente. Par contre, les distances ou cycles et les temps réalisés lors de l’effort ne présentent aucune corrélation entre les deux tests. Nous ne pourrons donc pas utiliser le test de l’escabeau pour évaluer la capacité fonctionnelle chez un patient artéritique. Mots clés Claudication intermittente ; Test de Strandness ; Test de l’escabeau ; Artériopathie des membres inférieurs
The author declares that he has no com-
http://dx.doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.01.139 P20
Un anévrysme majeur de l’aorte abdominale révélant une maladie de Marfan associée à une nouvelle mutation génétique L. Filippetti ∗ , J. Risse , S. Zuily , D. Wahl Service de médecine vasculaire, CHU Brabois, 54000 Nancy, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : l.fi
[email protected] (L. Filippetti) Introduction Le syndrome de Marfan est une aortopathie proximale rare de transmission autosomique dominante, avec des complications cardiovasculaires, musculo-squelettiques et oculaires. Les atteintes vasculaires périphériques sont peu décrites dans la littérature et représentent rarement une manifestation initiale de la maladie. Nous rapportons un cas atypique de volumineux anévrysme de l’aorte abdominale révélateur d’un syndrome de Marfan associé à une nouvelle mutation de FBN-1. Cas clinique Un homme de 31 ans est hospitalisé pour la prise en charge d’une douleur dorsale chronique atypique. Un angioTDM révèle un volumineux anévrysme de l’aorte abdominale s’étendant sur 110 mm de long et 87 mm de large, sous les ostias des artères rénales, avec un thrombus de 40 mm intramural sans calcifications ni athérome du réseau vasculaire. Il est opéré en urgence d’une mise à plat greffe avec remplacement prothétique de cet anévrysme. L’examen anatomopathologique est en faveur d’une élastopathie. Les critères majeurs de Gand retrouvés comprennent un anévrysme de l’aorte ascendante au niveau du sinus de Valsalva à 46 mm et une mort subite chez le père. Les critères mineurs regroupent scoliose, pectus excavatum, chevauchement des dents et palais ogival. Le diagnostic de Marfan est évoqué et confirmé par le test génétique avec identification d’une nouvelle mutation hétérozygote du gène FBN-1 jamais décrite jusqu’alors (exon 57, p.Cys2364Arg). Conclusion Notre cas clinique illustre la grande variabilité phénotypique du syndrome de Marfan et ses difficultés diagnostiques. En effet, le syndrome de Marfan est connu pour être une aortopathie purement proximale, cependant, notre cas suggère que devant tout anévrysme atypique de l’aorte abdominale, le diagnostic doit être recherché. De plus, il semble important de dépister les anévrysmes de l’aorte abdominale chez les patients atteints de syndrome de Marfan. Enfin, la découverte d’une mutation non connue à ce jour associée à une manifestation atypique pose la question d’une relation génotype-phénotype. Mots clés Marfan ; Anévrysme abdominal Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
http://dx.doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.01.140 P21
Quel test d’évaluation chez le patient artéritique de stade II : test de Strandness ou test de l’escabeau ? J. Strapart ∗ , Q. Devreese , J.C. Wautrecht Service de pathologie vasculaire, hôpital Erasme, Bruxelles, Belgique
Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (J. Strapart)
Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir
http://dx.doi.org/10.1016/j.jdmv.2017.01.141 P22
Manifestations cardiaques au cours de la maladie de Behc ¸et : à propos de 3 observations M. Ammi ∗ , A. Hatri , O. Hocine , F. Hamrour , F. Kessal , A. Mammeri , S. Zekri , R. Guermaz , M. Brouri Service de médecine interne, EPH El Biar, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (M. Ammi) Introduction La maladie de Behc ¸et (MB) est une maladie systémique, qui affecte principalement de jeunes adultes dans les pays méditerranéens, du Moyen-Orient et d’Extrême-Orient. L’atteinte cardiaque est rare, sa prévalence varie de 1 à 6 % dans les séries cliniques, elle touche les trois tuniques, dominée par l’atteinte péricardique 20 à 40 %, myocardique 20 % ; l’atteinte endomyocardique reste exceptionnelle sous forme de thrombus intracavitaire et fibrose endomyocardique.