151 Influence des facteurs mécaniques dans la réponse au CO2 chez le patient BPCO

151 Influence des facteurs mécaniques dans la réponse au CO2 chez le patient BPCO

Résumés des communications scientifiques 150 152 Effets de la corticothérapie inhalée sur l’épithélium bronchique des BPCO Appréciation objective ...

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Résumés des communications scientifiques

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Effets de la corticothérapie inhalée sur l’épithélium bronchique des BPCO

Appréciation objective de la qualité des interactions patient-ventilateur au cours de la ventilation non invasive (VNI) H. Rabarimanantsoa, L. Achour, A. Cuvelier, C. Letellier, J.F. Muir

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Introduction : Les effets de la corticothérapie inhalée (CI) sur l’épithélium bronchique sont mal connus dans la BPCO. Objectifs : L’objectif est d’étudier l’effet de la CI sur la sécrétion de médiateurs inflammatoires par l’épithélium bronchique de patients BPCO. Matériel et méthodes : Une culture d’épithélium bronchique sous forme de sphéroïdes bronchiques est réalisée à partir de brossages bronchiques issus de patients BPCO non traités par CI (n = 16), de patients BPCO traités par CI (n = 7) et de sujets non BPCO non traités par CI (n = 13). Les sécrétions d’interleukine-8 (IL-8), de prostaglandine E2 (PGE2) et de leucotriène B4 (LTB4) sont mesurées par ELISA, à l’état basal et après stimulation par lipopolysaccharide (LPS) (10 mg/ml, 24 heures). Résultats : À l’état basal, la sécrétion d’IL-8, PGE2 et LTB4 n’est pas différente entre les 3 groupes. Après stimulation par le LPS, la production d’IL-8 est supérieure pour les BPCO non traités par CI (886 ± 795 pg.mg protein-1), par rapport aux BPCO traités par CI (426 ± 98 pg.mg protein-1) et aux non BPCO (453 ± 203 pg.mg protein-1) (p < 0,001). Concernant le PGE2 et le LTB4, aucune différence après stimulation par le LPS n’est retrouvée entre les 3 groupes. Conclusion : Nos résultats suggèrent que la CI pourrait réduire au niveau de l’épithélium bronchique l’hypersécrétion d’IL-8 induite par un stimulus inflammatoire tel que le LPS. Cela pourrait constituer un des modes d’action thérapeutique de la CI dans la BPCO.

Introduction : L’entropie de Shannon (ES) est une mesure statistique de la variabilité d’un signal physiologique. Nous avons voulu voir si l’ES appliquée au signal de la Paw (ESP) et à la durée totale des cycles ventilatoires (EST) permettait d’évaluer de façon objective la qualité des interactions patient-ventilateur sous VNI. Matériel et méthodes : Huit patients volontaires (4 BPCO, 4 SOH) et 4 sujets sains ont été ventilés par VNI au cours de 6 périodes de 10 min chacune avec une pression inspiratoire positive augmentée de 10 à 20 cmH20 par pallier de 2 cmH2O. Trois patients et 3 sujets sains étaient naïfs de toute VNI antérieure. Résultats : La fréquence des efforts inspiratoires inefficaces (EII) variait de 0 à 64,7 % selon les tracés ventilatoires. ESP est apparue fortement corrélée à la fréquence des EII (r = 0,91). Les valeurs de EST quantifiaient précisément la présence d’une variabilité respiratoire. En représentant les valeurs d’ESP en fonction d’EST, nous avons obtenu une cartographie séparant chaque patient en 4 groupes distincts : ESP < 1 et EST < 1 : pas d’EII, pas de variabilité respiratoire. ESP < 1 et EST > 1 : EII < 10 % avec forte variabilité respiratoire. ESP > 1 et EST < 1 : EII > 10 %, pas de variabilité respiratoire. ESP > 1 et EST > 1 : EII > 10 % avec forte variabilité respiratoire. Conclusion : Deux grandeurs statistiques (ESP et EST < 1) permettent de détecter une bonne qualité des interactions patient-ventilateur basée sur l’absence d’EII et de variabilité respiratoire.

151 Influence des facteurs mécaniques dans la réponse au CO2 chez le patient BPCO S. Perez Bogerd, M. Bruyneel, O. Bauwens, S. Abdel Kafi, I. Demeulder, R. Sergysels, V. Ninane +{SLWDO6DLQW3LHUUH%UX[HOOHV%HOJLTXH

La réponse ventilatoire au CO2 est diminuée chez le patient atteint de BPCO. Pour préciser le mécanisme central ou mécanique, l’effet de l’administration de salbutamol sur la réponse ventilatoire au CO2 de patients BPCO présentant une limitation de débit expiratoire pendant la respiration calme a été étudié. Dans une étude randomisée en double aveugle et en crossover, 35 patients (21 hommes, âge moyen : 66 ± 11, VEMS après salbutamol : 48,9 + 12,5 % valeur prédite) avec une limitation du débit expiratoire ont inhalé du salbutamol (400 μg) ou du placebo. Avant et après chaque modalité thérapeutique, la réponse ventilatoire, la capacité inspiratoire (CI) au début et en fin de test ont été analysées. Par rapport au placebo, au repos, l’administration de salbutamol était associée à une augmentation de la CI de 1927 ± 684 ml à 2 207 ± 671 ml (p < 0,0001). À la fin du test au CO2, le salbutamol était également associé, par rapport au placebo, à une plus grande CI (1 709 ± 545 vs 1 540 ± 463 ml, p < 0,002). La réponse ventilatoire au CO2 était diminuée mais n’était pas différente selon que le salbutamol ou le placebo étaient administrés (0,781 + 0,316 vs 0,855 + 0,410 l. min- mmHg Pet CO ; p = 0,31). La diminution de la réponse ventilatoire au CO2 chez le patient BPCO semble faire intervenir des mécanismes principalement centraux.

153 Le tabagisme : première cause d’échec de l’éducation thérapeutique de l’asthmatique ; constat pour une meilleure prise en charge F. Martin, B. Decelle, A. Plat, M. Ducret 3{OH$GGLFWRORJLH3UpYHQWLRQeGXFDWLRQWKpUDSHXWLTXH&+GH'UHX[)UDQFH

Dans une consultation hospitalière d’aide à l’arrêt du tabac les asthmatiques représentent 15 % de l’activité annuelle (120 asthmatiques sur 750 fumeurs suivis). Pour ces 120 patients asthmatiques tabagiques, le taux d’arrêt à 6 mois est de 15 % (versus 27 % d’arrêt du tabac pour l’ensemble des fumeurs suivis à l’unité de tabacologie). Les caractéristiques de ces patients identifiés par la base CDTnet montre un fagerstrom > 6 pour 55 % des patients fumeurs asthmatiques versus 53 % pour l’ensemble des fumeurs suivis, 71 % des patients asthmatiques ont un résultat d’anxiété au test HAD > 8 versus 62,5 %, 31 % des patients asthmatiques ont un résultat de dépression au test HAD > 8 versus 28 %, 40 % des patients asthmatiques se déclarent dépressifs. Dans un programme éducatif suivi par 365 adultes asthmatiques, la prévalence du tabagisme à l’inclusion est de 25 %, elle est de 50 % parmi les asthmatiques n’étant venu qu’à une seule séance éducative, seuls 10 % d’asthmatiques tabagiques poursuivent le programme éducatif (1 patient sur 4 interrompt son tabagisme à 3 mois de la fin de l’éducation). Le tabagisme est la première cause d’échec de l’éducation des asthmatiques, une meilleure coopération des dispositifs d’éducation et d’aide à l’arrêt du tabac doit permettre de mieux prendre en compte le profil anxiodépressif de ces patients afin d’optimiser l’efficacité de la démarche éducative et de l’aide à l’arrêt de tabac pour obtenir un bon contrôle de l’asthme.

© 2007 SPLF. Édité par Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés

Affiches scientifiques

G. Deslee, K. Fragaki, F. Vitry, J. Hinnrasky, S. Dury, J.M. Perotin, A. Belaaouaj, E. Puchelle, F. Lebargy

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