269 La tuberculose pulmonaire chronique : à propos de 25 cas

269 La tuberculose pulmonaire chronique : à propos de 25 cas

Résumés des communications scientifiques 267 269 Tuberculose pseudo tumorale endobronchique et médiastinale à mycobacterium africanum La tuberculo...

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Résumés des communications scientifiques

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Tuberculose pseudo tumorale endobronchique et médiastinale à mycobacterium africanum

La tuberculose pulmonaire chronique : à propos de 25 cas

I. Vergine1, E. Torabi1, L. Berardi-Grassias2, J.B. Auliac1

Service de Pneumologie, Hopital Moulay Youssef, Rabat, Maroc.

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Nous rapportons le cas atypique d’une atteinte endobronchique pseudotumorale et médiastinale à mycobactérium africanum. Il s’agit d’une patiente vaccinée par le BCG, consultant pour AEG et toux. L’examen clinique retrouve une perte de poids, des sueurs nocturnes et un freinage expiratoire. L’IDR est phlycténulaire. La RP montre une hypertrophie hilaire droite et un élargissement du médiastin. Le TDM thoracique retrouve de volumineuses adénopathies hilaires droites et médiastinales partiellement nécrosées. L’endoscopie bronchique visualise une volumineuse formation bourgeonnante, pseudo-tumorale s’étendant de la carène aux deux troncs souches avec aux biopsies bronchiques la présence de granulomes épithélioïdes et giganto-cellulaires sans nécrose caséeuse. La culture du produit de l’aspiration bronchique met en évidence un mycobactérium africanum sensible à tous les antituberculeux. L’évolution sous traitement antituberculeux classique est favorable avec guérison complète. Le mycobacterium africanum appartenant au complexe tuberculosis est une rare source d’infection chez l’homme. La présentation clinique et radiologique est habituellement semblable à celle due mycobacterium tuberculosis. Si des formes pseuso-tumorales endobronchiques à mycobacterium tuberculosis ont été décrites, il s’agit à notre connaissance du premier cas décrit de forme pseudo-tumorale endobronchique due au mycobacterium africanum.

268 La tuberculose endobronchique : à propos de 30 cas A. Chaibainou, M. El Kohen, M. Soualhi, R. Zehraoui, K. Marc, J. Benamor, J.E. Bourkadi, G.H. Iraqi Service de Pneumologie, Hôpital Moulay Youssef, Rabat, Maroc.

La localisation endobronchique isolée de la maladie tuberculeuse est rare. Nous rapportons 30 cas de tuberculose endobronchique, au service de pneumologie de l’hôpital Moulay Youssef de Rabat, sur une période de 5 ans. L’âge moyen de nos patients est de 34 ans. La toux était le signe fonctionnel respiratoire le plus fréquent (22 patients). L’examen clinique objective une pleurésie chez 3 cas, un syndrome de condensation, des adénopathies périphériques (4 cas). La radiographie thoracique a montré des opacités excavées 6 cas, un syndrome interstitiel avec des adénopathies latérotrachéale droite2 patients, les troubles de ventilation 2 cas, les adénopathies médiastinales 5 patients. L’intradermoréaction était + (22 patients). La fibroscopie bronchique a montré un bourgeon chez (8 cas), une fistule bronchique 10 cas. Une sténose inflammatoire 9 cas. L’étude histologique des biopsies bronchiques a révélé un granulome épithélio giganto cellulaire avec nécrose caséeuse chez 26 cas, les recherche de BK dans le liquide d’aspiration bronchique était positives dans 2 cas, la culture est positive 7 cas. 26 malades ont reçu un traitement à base de Rifampicine, isoniazide, pyrazinamide (RHZ), 4 malades ont reçu (SRHZ). La corticothérapie a été proposée chez 3 malades. Conclusion : L’atteinte endobronchique de la tuberculose est rare, il est important de l’évoquer devant l’absence de tabagisme et devant des signes endoscopiques, évocateurs.

Notre série est une étude rétrospective à partir des dossiers médicaux ; elle a porté sur 25 patients durant une période de 2 ans. Le régime thérapeutique préconisé est standardisé, utilisant des médicaments antibacillaire de seconde ligne avec une phase initiale comprenant la kanamycine, ethionamide, l’ofloxacine et le pyrazinamide pendant une période initiale de 3 à 4 mois puis une phase de continuation qui démarre après négativation des BAAR, la durée moyenne du traitement est de 23 mois, toutes les malades ont bénéficié d’un test de pharmacosensibilté aux antibacillaire de première ligne au début du traitement selon la méthode dite de proportion, le suivi est fait une fois par mois par l’examen direct des BAAR puis par cultures. L’âge moyen des patientes est de 44 ans Les cas chronique sont déclarés après un échec de retraitement dans 9 cas, et après une rechute de retraitement dans 16 cas. Le suivi a révélé une negativation des BAAR à la fin de la phase initiale chez toutes les patientes, 14 patientes sont actuellement déclarée guéries après 23 mois en moyenne de traitement, 4 sont toujours sous traitement, 2 sont décédées, et 5 perdues de vues. A travers cette série nous proposons de rappeler la stratégie de prise en charge de la tuberculose chronique au Maroc, et de comparer nos résultats avec ceux retrouvés à l’échelle internationale.

270 Pleurésie tuberculeuse compliquant une BCG thérapie intravesicale H. Marson, P. Merle, P. Vacher, D. Caillaud Service de Pneumologie, CHU Gabriel Montpied, Clermont-Ferrand, France.

Introduction : La BCG thérapie intravésicale est le traitement des tumeurs superficielles de vessie. Les effets secondaires sont surtout locaux. Observation : Un homme de 74 ans, tabagique à 40 PA, aux antécédents de maladie de Waldenström, hospitalisé pour dyspnée, est traité depuis 15 mois pour une tumeur de vessie pT1 GII par BCG intavésical. Le cliché thoracique retrouve une pleurésie droite. La ponction ramène un liquide exsudatif (protéines à 59 g/l) avec 9800 éléments/mm` dont 85 % de lymphocytes. La recherche de BAAR dans le liquide pleural est positive. Le scanner thoracique objective une pleurésie, un nodule lobaire supérieur droit, des micronodules de l’apex et du Fowler gauche, une infiltration ganglionnaire hilaire droit. La fibroscopie bronchique visualise une compression extrinsèque du tronc intermédiaire droit. Les biopsies bronchiques montrent une lymphangite carcinomateuse. Une trithérapie antituberculeuse est débutée. Le patient est décédé d’une thrombose aortique terminale sur probable coagulopathie. Discussion : Les complications pulmonaires de la BCG thérapie sont rares. Il s’agit d’un phénomène immunoallergique ou d’une diffusion hématogène.La mise en évidence de BAAR est exceptionnelle. Conclusion : Un terrain débilité favorise des complications générales rares de la BCG thérapie.

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Affiches

Service de Pneumologie, Laboratoires de Biologie Médicale, 2Hôpital F. Quesnay, Mantes La Jolie, France.

S. Khallafi, S. Soualhi

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