39 Vers de nouvelles perspectives dans la maladie d’Alzheimer

39 Vers de nouvelles perspectives dans la maladie d’Alzheimer

NPG Neurologie – Psychiatrie – Gériatrie (2008) Hors-série 2 lence, sont le plus souvent oscillants et désorganisés. Ces positions ambivalentes entre ...

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NPG Neurologie – Psychiatrie – Gériatrie (2008) Hors-série 2 lence, sont le plus souvent oscillants et désorganisés. Ces positions ambivalentes entre désirs de mort et désirs de vie provoquent des réactions aussi confuses et ambivalentes chez les soignants dans la vie quotidienne. L’enjeu qui permet de sortir de cette confusion reste une possibilité d’expression des fantasmes autour de la mort qui permet de l’accepter, tant chez le patient que chez le soignant.

SYMPOSIUM NOVARTIS ÉVOLUTION DE LA PRISE EN CHARGE DE LA MALADIE D’ALZHEIMER

39 Vers de nouvelles perspectives dans la maladie d’Alzheimer Texte non parvenu

40 Observatoire du déclin cognitif rapide : nouvelles données

A23

41 Qui sont les aidants ? C. Hazif-Thomas1, P. Thomas2 1CHG Quimperlé, UF Psychiatrie du sujet âgé et Centre mémoire de proximité, 29300 Quimperlé. Adresse e-mail : [email protected] 2Service hospitalo-universitaire de psychogériatrie, Pôle de psychiatrie du sujet âgé et Centre mémoire de ressources et de recherche, Centre hospitalier Esquirol, 15, rue du Docteur Raymond-Marcland, 87025 Limoges cedex. Adresse e-mail : [email protected]

Essayer de répondre à la question de savoir qui sont les aidants invite aussi à se pencher sur les aidants fragiles. L’apparition d’une nouvelle forme galénique de rivastigmine va de pair avec l’idée de promouvoir une plus grande proximité du prescripteur avec le stress des aidants. De fait, travailler sur la qualité de vie des patients Alzheimer et des aidants dans le champ de cette maladie démentielle, qui affecte à la fois la cognition et les domaines émotionnel et affectif – dit aussi secteur non cognitif, est une nécessité mieux repérée depuis les travaux de proximologie, dont ceux retracés par l’étude Pixel. L’intérêt d’une meilleure observance va de pair avec l’établissement d’une véritable alliance avec la famille et, notamment, avec l’aidant principal. En ce sens, la détresse des aidants est mieux appréhendée depuis la mise en place du patch qui facilite le climat de confiance et sécurise la relation d’aide, ce qui contribue indirectement à moins démentir la dépression de l’aidant fréquemment associée.

J.-P. Clément CMRR du Limousin, Centre hospitalier Esquirol, 15, rue du Docteur Raymond-Marcland, 87025 Limoges cedex. L’Observatoire du déclin cognitif rapide (DCR) émane d’une initiative conjointe du staff d’un laboratoire pharmaceutique et d’une équipe pluridisciplinaire d’un centre mémoire de ressources et de recherche (CMRR). Le DCR, défini généralement par la perte en six mois de plus de trois points au MMS, affecte environ 35 % des patients présentant une maladie d’Alzheimer (MA) ou un syndrome apparenté. Un certain nombre de facteurs ou de situations à risque de favoriser ce DCR a été recensé. L’observatoire du DCR s’est donné pour objectifs de mieux identifier ces facteurs. L’étude repose sur une surveillance des patients au moyen d’une fiche de recueil et de suivi. Les facteurs de risque (FDR) reconnus sont interrogés (âge de début, présence de signes psychotiques, de symptômes extrapyramidaux, état nutritionnel), ainsi que le statut sociodémographique, les antécédents médicochirurgicaux et psychiatriques, le type de démence et l’histoire de la maladie. Deux propositions paradigmatiques du CMRR étaient d’évaluer aussi la personnalité antérieure des patients et l’existence d’événements de vie traumatisants pouvant avoir eu une influence sur le cours évolutif de la maladie. À chaque consultation, les sujets, qui sont des patients suivis par des spécialistes, sont évalués sur le plan général, neurologique et psychiatrique, et les traitements pris sont enregistrés. Les résultats préliminaires montrent une prévalence moindre (14 %). Les FDR connus sont confirmés sur la cohorte de l’ODCR. D’autres FDR s’avèrent plutôt protecteurs (HTA, diabète), et les facteurs biographiques se révèlent avoir un influence statistiquement significative sur le DCR. Au regard des données éparses de la littérature, les résultats sont commentés et interprétés, en particulier en ce qui concerne le rôle de la personnalité antérieure, permettant de souligner l’importance d’associer au traitement anticholinestérasique un étayage psychologique.

COMMUNICATIONS LIBRES : ÉVALUATIONS ET SOINS VENDREDI 19, 11 H

42 Maison de repos et maison de repos et de soins : une protection contre le suicide ? A. Peeters1, P. Meire2, B. Gillain3, E. Brasseur4, A. de Nayer5 1Charleroi, Belgique. 2Unité Capp, Faculté de

psychologie et des sciences de l’éducation, 10, place Cardinal-Mercier, 1348 Louvain-la-Neuve, Belgique. 3Service de psychiatrie, Avenue Reine-Fabiola, 9, 1340 Ottignies, Belgique. 4Centre hospitalier de Jolimont-Lobbes, site de Lobbes, Rue de la Station, 25, 6540 Lobbes, Belgique. 5Rue du Grand-Ruau, 42, 5640 Mettet, Belgique. Si l’on se réfère aux derniers chiffres officiels datant de 1997, le taux de suicide en Belgique pour la population générale tourne aux alentours de 20 pour 100 000 habitants par an, soit plus de 2 000 personnes qui se suicident. Les taux de mortalité sont d’environ 1 000 pour 100 000 habitants, soit plus de 100 000 décès par an. Notre enquête porte sur l’incidence des suicides en maison de repos et maison de repos et de soins. Il s’agit d’une étude rétrospective s’étendant du 1er janvier 2000 au 31 décembre