91e réunion annuelle de la Société franc¸aise de chirurgie orthopédique et traumatologique / Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique 102 (2016) S73–S190 S131
répétés pour optimiser la qualité et le centrage et que la digitalisation des radiographies incite à répéter les incidences. L’agrandissement est fonction de la distance entre le bassin et la plaque, l’émetteur et le bassin ; la partie antérieure du bassin est agrandie et déformée par rapport à la partie postérieure plus près de la plaque. L’image obtenue n’est pas reproductible avec une variation entre deux incidences ce qui rend aléatoire les mesures par exemple de déplacements prothétiques ou d’usure. Notre hypothèse est que le système EOS délivre moins de rayonnements que la radiographie conventionnelle, sans agrandissement. Il a été réalisé une étude monocentrique comparative d’une radiographie du bassin standard et d’une radiographie en deux dimensions EOS de patients porteurs d’une prothèse totale de hanche dont le diamètre de la tête est connu et sert d’étalon, portant sur 186 hanches, chez des patients ayant une BMI moyenne de 27,1 kgm2 (± 3,5), analysée avec le ster-EOS. Résultats Rayonnement- EOS = PDS moyen (produit dose surface)- 8,19 Dgy.cm2 (1,77 14,24) écart type 2,63 versus standard = PDS moyen 19,38 DGy.cm2 (4,77 81,75) et 12,34 ; p < 10 −4 significatif. Si IMC > 40- EOS = PDS moyen 9,36 ± 2,57 versus standard = PDS moyen 44,76 ± 22,21 ; pour un point de BMI supplémentaire le PDS augmente de 0,20 DGy pour EOS versus 0,74 DGy pour RX standard. L’agrandissement moyen- EOS = 1 versus standard 1,15 ± 0,05 (1–1,32) non p < 10 −5 significatif non corrélé avec le poids. Discussion Le PDS moyen est de 2 à 2,5 fois inférieures avec le système EOS par rapport à la radiographie conventionnelle ce qui n’avait jamais été mesuré jusqu’à présent. La différence de dose délivrée est d’autant plus importante que le sujet soit en surcharge pondérale. Grâce à la réalisation d’une radiographie simultanée de face de profil, il est possible de faire une reconstruction en trois dimensions du squelette. Le système EOS devrait devenir l’examen de référence de la planification des arthroplasties en l’absence d’agrandissement et de déformation, avec une rec¸ue par le patient jusqu’à 20 fois inférieure à celle d’une tomodensitométrie. Déclaration de liens d’intérêts Recherches cliniques/travaux scientifiques : oui [Adler] consultant, expert : oui [Adler] cours, formations : oui [Smith et Nephew].
guide for Kirschner wires and wedge spacers were printed in three dimensions (Da Vinci, XYZ Printing) for facilitating the osteotomy and obtaining the planned correction. The surgeon makes the whole process in a do-it-yourself style. This new technique was used in a pilot feasibility study in eight patients. Previous opening osteotomies with the standard technique were used as control (20 cases). Surgical time, fluoroscopic time, cost and accuracy of the axial correction were measured. Results The use of a custom positioning guide reduced the surgical (31 minutes less) and fluoroscopic times (6.9 times less) while achieving a high-axis correction accuracy compared with the standard technique. Digitally planned and executed osteotomies under 3D printed osteotomy positioning guides help the surgeon to minimize human error while reducing surgical time. Once acquired the printer, the increase in cost is mostly due to the scanner expenses (150 euros) and the printed material (6 euros per set). Discussion Several techniques based on intraoperative navigation have shown an increased surgical accuracy in HTO for modifying axial alignment and for controlling tibial slope on the sagittal plane, with respect to classic techniques based on anatomic landmarks and introperative fluoroscopy. The main disadvantage of navigation is the long learning curve, coupled with increased surgical time. The 3D-guided technique allows for a more precise preoperative planning, a simpler and faster surgical technique with no learning curve and an accurate correction of the mechanical axis. In confront to the standard technique, it lowers exposure to radiation (6.9 times). Potential benefits related with shorter surgical time are a reduced blood loss and lower infection rates. At our institution, the reduction in surgical time represents a difference in costs of 507 euros per operation. Conclusion The reproducibility of this technique is very robust, allowing a transfer of the steps planned in a virtual environment to the operating table with non-negligible benefits. Disclosure of interest Recherches cliniques/travaux scientifiques : oui [Société espagnole de chirurgie orthopédique] cours, formations : oui [Zimmer, DePuy, Biomet] [EFORT] invitations à des congrès nationaux ou internationaux : oui. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2016.08.136
http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2016.08.135 160 159
3D patient-specific surgical printing cutting blocks guides and spacers for open- wedge high tibial osteotomy (HTO) - do it yourself Guides de coupe et coins réalisés sur modèles 3D du patient pour les ostéotomies vagissantes d’ouverture du tibia. « Do it yourself » ˜ Javier Vaquero ∗ , Juan Arnal , Ruben Perez-Mananes , Jose Calvo-Haro , Francisco Chana Hospital Gregorio-Mara˜ non, 46, Doctor-Esquerdo, 28007 Madrid, Spain ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (J. Vaquero) Introduction Opening wedge osteotomy has recently gained popularity, thanks to the recent implementation of locking plates, which have shown equivalent stability with greater reproducibility, accuracy, and longevity than the closing wedge techniques and a lower prosthetic conversion rate. The two most important factors for success in opening HTO success are proper patient selection and correction accuracy of the mechanical axis. This accuracy depends on two basic steps- proper preoperative planning and precise surgical reproducibility. Based on digital image planification, we present a new “do-it-yourself” 3D cutting guides system. Material planification of the desired correction was performed using lower limb weight bearing digital xray and orthoview software. Based on a conventional CT scan, DICOM images were then imported into the radiological post-processing software (OsiriX). A positioning
Smartphones dans le bloc d’orthopédie : est–ce raisonnable ? Analyse bactériologique Smartphones in the orthopedic unit–is it reasonable? A bacteriological analysis Jérôme Murgier ∗ , Jean-Franc¸ois Coste , Jean-Michel Laffosse , Philippe Chiron , Paul Bonnevialle Service de chirurgie orthopédique, hôpital Pierre-Paul-Riquet, 31000 Toulouse, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (J. Murgier) Introduction Les smartphones sont devenus incontournables dans notre pratique quotidienne. Plusieurs auteurs ont attiré l’attention sur la possibilité d’introduction de germes par cet intermédiaire dans les salles opératoires. Notre hypothèse de travail était que les smartphones étaient colonisés par des germes et constituaient une source extérieure de contamination potentielle. L’objectif principal de cette étude était de réaliser une analyse microbiologique des surfaces des smartphones. Matériel et méthodes Entre le 09/07/2015 et le 23/07/2015, une étude a été menée au sein d’un bloc d’orthopédie traumatologie auprès de toute personne propriétaire d’un smartphone introduit en salle d’opération. Les deux faces du smartphone étaient prélevées au moyen de géloses de contact (count tact◦ ) sans essuyage préalable par une attachée de recherche clinique. Ensuite, l’appareil était soumis à une décontamination standardisée par lingette surfanios premium. Les 52 volontaires étaient 24 chirurgiens seniors,