41 La pathologie du tendon du long biceps chez le joueur de tennis senior

41 La pathologie du tendon du long biceps chez le joueur de tennis senior

4S72 COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES — SFA 2006 tunnels d’une nouvelle technique de plastie du LCA à double faisceaux dont la fixation fémorale est tot...

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COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES — SFA 2006

tunnels d’une nouvelle technique de plastie du LCA à double faisceaux dont la fixation fémorale est totalement biologique. MATÉRIEL ET MÉTHODE. Entre octobre 2004 et janvier 2005, 28 patients (21 femmes-7 hommes) ont eu une reconstruction du LCA pour une laxité chronique antérieure. L’âge moyen était 35 ans, tous étaient des sportifs de loisir. La technique utilisait le gracilis et le semi-tendinosus laissés attachés à leur insertion tibiale. Trois tunnels étaient percés, un tunnel tibial de 8 mm en position anatomique (dans le pied du LCA) et deux tunnels fémoraux, de dehors en dedans, divergeant de 6mm. Le premier constituait le faisceau antéro-médial, le second le tunnel postérolatéral. La greffe passait dans le tunnel tibial puis en boucle dans les deux tunnels fémoraux et rentrait à nouveau dans le tunnel tibial constituant alors une greffe à 4 brins et double faisceaux. La fixation tibiale utilisait une vis composite (PLA-phosphate tricalcique) Ligafix® plus une fixation par les fils de traction fixés au périoste tibial. Huit méniscectomies partielles et quatre sutures du ménisque médial ont été associées. La révision des patients a été faite par un observateur indépendant, utilisant le score IKDC objectif et subjectif. L’analyse radiologique incluait un bilan standard face et profil et un Télos™ à 15 kg de pression préopératoire et à la révision, et une radiographie postopératoire immédiate. L’analyse statistique a été faite avec Statview 4.5® (abacus Conceps, Berkeley, CA, États-Unis). RÉSULTATS. Tous les patients ont été revus en consultation, le recul moyen était de 18 mois (12 à 24 mois). Aucune re-rupture ou complication n’a été notée. Tous les patients ont repris une activité de sport de loisir. Le Télos™ différentiel moyen était de 4 mm. La radio postopératoire immédiate montrait pour le tunnel antéro-médial 9 mm et 9,31 mm à la révision et pour le tunnel postéro-latéral il passait de 6 mm postopératoire à 8,40 mm à la révision, le tunnel tibial passait de 10,29 mm postopératoire à 12,54 mm à la révision. Chez deux patients, les tunnels postérolatéraux avaient disparu, aucune ostéolyse ou ballonisation n’a été noté ; dans 21 cas, les tunnels étaient corticalisés. CONCLUSION. Cette technique est fiable pour les résultats cliniques mais également pour les résultats objectifs radiologiques. L’élargissement secondaire des tunnels n’est pas significatif et les diamètres des tunnels sont stables dans le temps avec une corticalisation. Cette technique est également intéressante d’un point de vue économique puisqu’elle ne nécessite qu’une une vis d’interférence pour une technique de réparation du LCA à double faisceaux.

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Reconstruction du ligament croisé antérieur : mesures peropératoires de la cinématique utilisant la navigation J.-R. ROBINSON, P. COLOMBET, M. ALLARD, V. BOUSQUET, C. DE LAVIGNE, S. JAMBOU (Mérignac)

Des études cadavériques expérimentales utilisant des systèmes de mesure informatiques ont montré que la reconstruction anatomique qui remplace le faisceau antéro-médial et le faisceau postéro-latéral restaure une meilleure cinématique articulaire en rotation, qu’une reconstruction en simple faisceau.

Le but de cette étude a été de mesurer en peropératoire le contrôle de la translation et de sa rotation couplée qui survient lors des tests cliniques standards de laxité (tiroir antérieur, Lachman et pivot shift). La cinématique de 10 genoux de patients a été mesurée en utilisant un système de navigation informatique en distinguant la rotation axiale tibiale et la translation antéro-postérieure. Sur le genou initialement lésé, la moyenne maximale de rotation tibiale durant le pivot shift test était de 29,0° et la moyenne de translation de 17,0 mm. Après reconstruction du faisceau antéro-médial (qui reproduit le comportement biomécanique semblable aux reconstructions mono-faisceau) la réduction de la composante rotatoire a été de 16,4° (p < 0,0001) et la translation de 6 mm (p = 0,0002). L’addition complémentaire du faisceau postéro-latéral a majoré la réduction de la rotation à 12,6° (p = 0,0007) mais n’a pas eu d’effet significatif sur la translation. L’addition de ce faisceau postéro-latéral a également réduit significativement la translation et la rotation couplée tibiale durant le test de Lachman et le tiroir antérieur. Le test du pivot shift reproduit le mouvement d’instabilité dont souffrent les patients qui ont une rupture du ligament croisé antérieur, et cette étude suggère que leur composante rotatoire est mieux contrôlée par les reconstructions anatomiques à 2 faisceaux du ligament croisé antérieur.

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La pathologie du tendon du long biceps chez le joueur de tennis senior J. PARIER, B. MONTALVAN, J.-L. BRASSEUR, ET FÉDÉRATION FRANÇAISE DE TENNIS (Paris)

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INTRODUCTION. Durant les championnats de France vétérans de Rolland Garros, 150 épaules de sportifs ont été examinées, soit 300 coiffes, à la fois cliniquement puis par échographie. MATÉRIEL ET MÉTHODE. L’effectif se compose de 85 hommes et 65 femmes, l’âge moyen est de 57 ans pour les hommes (de 35 à 76 ans) et de 52 ans chez les femmes (de 35 à 77 ans). RÉSULTATS. Le tendon du long biceps présente en moyenne dans plus de 70 % des cas une section ovalaire, moins fréquemment lamellaire dans 15 % des cas, arrondie dans 7 % des cas. En moyenne, le tendon du long biceps est significativement plus épais chez l’homme que chez la femme. Sur les 300 épaules examinées, on constate qu’il existe 8 ruptures du tendon du long biceps, situées toutes du côté dominant, 4 hommes et 4 femmes ; la fréquence des ruptures augmente avec l’âge et on observe qu’un seul tendon rompu avant 50 ans. Quatre d’entre elles siègent au niveau de la partie haute de la coulisse, en regard de la zone de réflexion tendineuse, associée dans deux cas à une rupture transfixiante et dans 1 cas non transfixiante du supra spinatus. Trois sont situées au niveau de la jonction myo tendineuse associée dans un cas à une rupture transfixiante et dans un autre cas à une atteinte non transfixiante. Il n’y a pas de rupture du tendon du long biceps associée aux 2 désinsertions du sous scapulaire retrouvées. On note 2 des 300 tendons du long biceps qui étaient subluxées les 2 fois du côté dominant et dans l’un des cas

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES — SFA 2006 associée à une désinsertion partielle du sous scapulaire. Aucune luxation complète ne fut observée. DISCUSSION. Une fois la rupture du tendon du long biceps effectuée, il n’y a pas systématiquement de douleur au niveau de l’épaule incriminée. La pratique du tennis de haut niveau peut être poursuivie, malgré une rupture du tendon du long biceps. Si 2 cas de subluxations du long biceps ont été notés, il n’y a jamais eu de luxation complète du tendon du long biceps sur les 300 épaules étudiées. Cela veut peut être dire que la pratique du tennis à un très bon niveau est difficile avec ce type de pathologie, au contraire de la rupture. Contrairement à ce que l’on pensait, il n’existe pas systématiquement des lésions associées lorsque l’on note une rupture du tendon du long biceps.

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IRM des primo-luxations glénohumérales : lésions labrales et influence de la position d’immobilisation M. CHETOUNI, H. THOMAZEAU, F. MARIN, M. ROPARS, F. LANGLAIS (Rennes)

INTRODUCTION. Une meilleure connaissance des lésions primaires de l’instabilité devrait permettre de résoudre la controverse sur la prise en charge des primo-luxations de l’articulation gléno-humérale : nécessité d’une immobilisation et position de celle-ci, lavage articulaire ou fixation arthroscopiques ? L’objectif de cette étude radiologique était de typer ces lésions et leur réductibilité par une IRM sans injection réalisée dans les 8 premiers jours. MATÉRIEL ET MÉTHODE. Parmi 30 primo-luxations identifiées en 6 mois, 15 ont pu bénéficier d’une IRM sans injection. L’analyse a porté sur les coupes axiales T1 et T2 fat-sat, avec 3 positions coude au corps : rotations neutre, médiale et latérale. La lésion labrale a été décrite selon la classification de P. Habermeyer et sa réductibilité selon ceux d’Itoï (séparation et déplacement), en focalisant l’analyse sur le segment III glénoïdien. RÉSULTATS. Quinze IRM ont été réalisées chez 15 patients (14 hommes et 1 femme) dont l’âge moyen était de 28 ans (7, 17-42). L’hémarthrose était constante et a permis d’obtenir un effet « arthrographique », 6 fois confinée à la chambre articulaire postérieure et 9 fois antérieure et postérieure. Cette hémarthrose était toujours refoulée en arrière par la mise en rotation latérale. L’encoche était constante (5 minimes, 8 modérées et 2 sévères) ainsi que la contusion et l’infiltration hématique céphalique. Le labrum était 7 fois de type 2, 7 fois de type 3 et 1 fois de type 4. La mise en rotation latérale (30,6° en moyenne, 15°-65°), ne la réduit significativement que dans 6 cas (40 %) par rapport à la rotation neutre, ou la rotation médiale (14,6°, 0-15°). DISCUSSION. Cette étude ne confirme pas la constante réductibilité du labrum décrite par Itoï (sur 6 primo-luxations). Cette différence est peut-être liée à un angle de rotation latéral moins élevé (Itoï : 52°, 35°-81°). Néanmoins, cette réductibilité existe et ne semble pas gênée par l’hémarthrose qui est refoulée

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par le placage du sous-scapulaire sur la face antérieure glénoïdale. Une telle évaluation de cette réductibilité par IRM « dynamique » pourrait être discutée chez certains patients sportifs à haut risque de récidives.

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La stabilisation arthroscopique dès le premier épisode de luxation gléno-humérale S. EMILY, B. LEBEL, B. GALAUD, G. BURDIN, M. MICHAUT, C. VIELPEAU, C. HULET (Caen)

INTRODUCTION. La récidive est la principale complication après une première luxation gléno-humérale antérieure. Ce taux est particulièrement important lorsque le premier épisode se produit avant 25 ans. L’arthroscopie a fait ses preuves dans le traitement de l’instabilité chronique avec une morbidité faible. L’objectif de cette étude prospective était de réaliser une stabilisation arthroscopique comme traitement d’une première luxation gléno-humérale antérieure dans les 10 jours qui suivent la réduction douce, chez des patients jeunes. MATÉRIEL ET MÉTHODE. Il s’agit d’une étude prospective continue à propos 21 patients entre 2002 et 2004. Les critères d’inclusion sont : première luxation d’épaule antérieure sans lésion osseuse de la glène, contexte traumatique, âge inférieur à 25 ans. Tous les patients ont été informés des avantages risques limites et inconvénients potentiels de cette attitude thérapeutique. Tous l’ont acceptée après un court délai de réflexion. Parmi ces 21 patients (âge moyen 21 ans), 18 sont sportifs et 6 sont hyperlaxes. Le recul moyen est de 2 ans (minimum 18 mois). La stabilisation a été la réalisation d’un Bankart arthroscopique. L’évaluation du résultat est réalisée selon le score de Duplay, avec une évaluation objective et subjective. Un contrôle anatomique par arthro-IRM a été accepté par 11 patients. RÉSULTATS. Un cas d’algodystrophie a été observé. Trois patients ont récidivé (14 %). Subjectivement, les patients sont très satisfaits ou satisfaits dans 81 % des cas. Le score moyen de Duplay est de 85,25 points. 80 % des patients ont un résultat objectif bon ou excellent. Le taux de reprise sportive est de 83,3 %, toujours au même niveau. Le score moyen de Duplay des patients sportifs non hyperlaxes (96/100) est significativement meilleur (p = 0,049). Toutes les récidives se sont produites chez des patients hyperlaxes. Le contrôle anatomique a montré que le positionnement des implants n’était pas toujours optimal. Un aspect non anatomique est observé dans 4 cas (3 médialisations du bourrelet et un défaut d’accolement). La retente du LGHI nous semble insuffisante dans 7 cas. Les ancres sont toujours repérées. Avec les effectifs dont nous disposions, nous n’avons pas retrouvé de corrélation anatomique. CONCLUSION. Ces résultats en termes de stabilité sont comparables à ceux de la littérature. Le taux d’échec reste encore important pour une indication chirurgicale systématique, bien que le taux de récidive soit significativement réduit. Les hyperlaxes n’ont pas un résultat satisfaisant. Les patients sportifs sans lésion osseuse de la glène sont l’indication de choix, pour la stabilité et le résultat fonctionnel.