614 La reconstruction palpébrale par la technique de Tenzel dans le traitement chirurgical du carcinome baso-cellulaire

614 La reconstruction palpébrale par la technique de Tenzel dans le traitement chirurgical du carcinome baso-cellulaire

Oculoplastie 612 Étude comparative marginoplastie versus Trabut modifiée dans le traitement du trichiasis. 614 La reconstruction palpébrale par la te...

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Oculoplastie 612 Étude comparative marginoplastie versus Trabut modifiée dans le traitement du trichiasis.

614 La reconstruction palpébrale par la technique de Tenzel dans le traitement chirurgical du carcinome baso-cellulaire.

Comparative study of marginoplasty versus modified Trabut in the treatment of trichiasis.

Eyelid reconstruction with Tenzel technique in surgical treatment of basal-cell carcinoma.

KNANI L*, EL AINI N, BEN RAYANA N, HAMDI R, ROUATBI A, BOUSSAUID S, TOUZANI F, GHORBEL M, MAHJOUB H, BEN HADJ HAMIDA F (Sousse, Tunisie)

SLIMANI F* (Batna, Algérie)

Introduction : Le trichiasis est caractérisé par un frottement anormal des cils contre le gobe oculaire. Il est consécutif à une mauvaise direction ou à une position aberrante des cils. Le but de notre travail est de comparer les résultats du traitement chirurgical par marginoplastie et selon la technique de trabut, modifiée dans le trichiasis étendu ou diffus. Matériels et Méthodes : Étude prospective et comparative entre deux groupes de malades présentant un trichiasis étendu ou diffus. Groupe 1 : 10 patients (18 paupières) opérés selon la technique de Van Millingen ou marginoplastie avec interposition de greffon de conque au niveau de la zone d’exérèse des cils frottants. Groupe 2 : 10 patients (21 paupières) opérés selon une technique de Trabut « modifiée » avec incision transtarsale et formation d’un nouveau bord libre par avancement de la lamelle postérieure. Résultats : Groupe 1 : 8 récidives localisées sur 18 ont été observées (44,4 %). Ces récidives étaient secondaires à une cicatrisation rétractile chez des patients présentant des séquelles de trachome avec des remaniements cicatriciels associés du plan tarso conjonctival. Groupe 2 : 3 récidives sur 21 ont été signalées (14,3 %). Ces récidives étaient localisées sur le tiers externe (une paupière) ou interne (2 paupières) du bord libre. Une bonne éversion du bord libre dans sa partie médiane a été observée dans tous les cas mais parfois inesthétique. Discussion : Le traitement du trichiasis dépend de l’étendue des cils frottants et des anomalies associées du bord libre ou du plan tarso-conjonctival. En cas de trichiasis étendu ou diffus, la marginoplastie reste l’une des méthodes les plus employées à condition de recourir à des greffons rigides (greffe de conque ou de muqueuse palatine). La technique de Trabut avec formation d’un nouveau bord libre par avancement de la lamelle postérieure est une autre alternative également efficace. Conclusion : La technique de Trabut modifiée avec incision transtarsale et formation d’un nouveau bord libre par avancement de la lamelle postérieure semble une technique simple et adaptée au trichiasis étendu ou diffus même lorsqu’il est associé à d’autres remaniements cicatriciels du bord libre ou du plan tarso-conjonctival. Toutefois, les résultats esthétiques ne sont pas toujours satisfaisants.

Introduction : Le carcinome baso-cellulaire est la tumeur palpébrale maligne la plus fréquente. Le traitement est essentiellement chirurgical ayant pour but l’exérèse carcinologique de la tumeur suivie d’une reconstruction palpébrale permettant la restitution de la fonction palpébrale et l’obtention d’un résultat esthétique satisfaisant. Matériels et Méthodes : Nous rapportant le cas d’un homme de 46 ans qui présente une tumeur d’un centimètre de grand diamètre ulcéro-végétante, occupant le tiers moyen de la paupière supérieure droite, bordée par une collerette perlée et infiltrant la conjonctive tarsale, avec madarosis en regard. Nous avons opté pour une exérèse large avec reconstruction palpébrale par lambeau de glissement selon la technique de Tenzel dans le même temps opératoire. La pièce opératoire a été adressée au laboratoire d’anatomo-pathologie pour fixation rapide. Discussion : La reconstruction des déficits palpébraux supérieurs à 35 %, est réalisée essentiellement selon 3 techniques : 1. la méthode d’Hubner 2. la méthode de Cutler-beard ou celle de mustardé 3. la méthode de Tenzel (méthode choisie dans notre cas) a l’avantage d’être techniquement moins difficile que les méthodes citées ci-dessus. Elle est réalisée en un seul temps opératoire et comporte peu de risque de nécrose. Elle nécessite cependant la présence de tarse de part et d’autre du déficit. La perte de support palpébrale externe et l’absence de cils sont les complications les plus souvent rencontrées. Conclusion : La reconstruction des grands déficits de paupière supérieure peut être accomplie par différentes méthodes, celle de Tenzel convient particulièrement à la réparation d’un déficit central palpébral avec du tarse de part et d’autre pour un meilleur rapprochement. Néanmoins il faut noter que, d’un point de vue esthétique, le résultat de cette technique présente l’inconvénient d’une absence de cils au bord externe de la paupière. 1.j.-p. Adenis, s. Morax. Pathologie orbito-palpébrale, rapport de la sfo 1998. 2.k.Heilmann, d. Paton. Atlas de chirurgie ophtalmologique tome 1 1986.

615 Les tumeurs malignes des paupières : à propos de 13 cas.

613 Les atteintes palpébrales dans la lèpre.

Palpebral malignants tumors: about 13 cases.

Palpebral manifestation of leprosy.

Introduction : Les tumeurs malignes des paupières posent essentiellement un problème thérapeutique inhérent à la structure anatomique et aux fonctions, dont le rôle esthétique des paupières. Notre travail consiste à une analyse rétrospective des cas de tumeurs malignes des paupières suivis dans notre service et d’en relever l’aspect épidémiologique, de mettre la lumière sur les principaux problèmes rencontrés, et de dresser un aperçu de l’efficience thérapeutique. Matériels et Méthodes : Étude rétrospective englobant les cas de tumeurs malignes des paupières suivis dans notre service entre Février 2006 et mai 2008. Résultats : Sur les 13 cas de tumeurs malignes de paupières, 4 femmes et 9 hommes, 8 cas étaient de carcinome baso cellulaire, un cas de sarcome de Kaposi, un cas de carcinome spino cellulaire, un cas de carcinome sébacé, un cas de fibrosarcome, et un cas de mélanome. La moyenne d’âge était de 62,7 ans. La nature histologique a été portée par l’étude anatomo-pathologique. Tous nos patients ont bénéficié d’un traitement chirurgical seul, dont deux cas de récidives et un patient perdu de vue. Discussion : Dans notre étude, comme c’est le cas de la littérature, les tumeurs malignes des paupières sont dominées en fréquence par le carcinome baso cellulaire. Si le diagnostic était le plus souvent facile et porté par l’examen anatomopathologique, le problème essentiel résidait dans la prise en charge chirurgicale. Toutefois les résultats, tant fonctionnels qu’esthétiques, étaient bons dans l’ensemble. Conclusion : Les tumeurs malignes des paupières, dont le carcinome baso cellulaire est le plus fréquent, posent essentiellement un problème thérapeutique où la chirurgie reste le moyen le plus utilisé.

ALOULOU Y*, KAMOUN B, OUAZANI S, BOUASSIDA W, BARKIA I, KHABOU A, NEIFAR H, NEMRIA J, BEN SALAH Y, FETOUI F, SELLAMI D, FEKI J (Sfax, Tunisie)

Introduction : La lèpre est une affection mutilante, invalidante et surtout cécitante. Parmi toutes les maladies infectieuses systémiques, la lèpre est celle qui comporte le plus de complications oculaires. Nous nous proposons de mettre le point sur les manifestations palpébrales de cette maladie ainsi que les modalités de prise en charge. Matériels et Méthodes : Nous rapportons les observations de deux patients présentant une lèpre lépromateuse au stade de séquelle, suivis pour des manifestations ophtalmologiques multiples de la lèpre. L’examen a révélé une madarose avec une chute importante des sourcils, un entropion de la paupière gauche persistant bien que déjà opéré, et un syndrome sec pour les deux patients. L’un des patients avait une conjonctivite chronique associée à des lépromes conjonctivaux. Le bord libre des 2 paupières est le siège de lépromes qui lui donne un aspect boudiné et épaissie Discussion : Le signe de grande valeur diagnostique au cours de la lèpre est la chute précoce de la queue des sourcils. Cette chute est bilatérale permanente et symétrique mais non pathognomonique de la lèpre. L’atteinte palpébrale est une localisation préférentielle des lépromes. Elle est de deux types : un type T : il s’agit de lésions non spécifiques liées à des troubles trophiques névritiques. Ce sont des atrophies du muscle orbiculaire responsable d’inocclusion palpébrale ou lagophtalmie, un type L : On retrouve souvent des lépromes spécifiques qui sont de gros chalazions jaunâtres évoluant parfois vers l’ulcération. Ces lépromes sont responsables de l’aspect boudiné du bord libre pouvant entraîner une altération de la statique palpébrale et même un blépharochalasis. Le blépharochalasis est lié surtout à l’affaissement d’un volumineux léprome ou d’une infiltration massive des paupières. La lèpre peut affecter aussi la dynamique palpébrale avec un ptôsis. Conclusion : La lèpre est encore de nos jours la maladie infectieuse contagieuse qui provoque le plus fort taux de complications oculaires dont l’atteinte palpébral n’est pas rare. Elle demeure un problème de santé publique dans laquelle les ophtalmologistes ont à jouer un rôle préventif par le dépistage de ces lésions et par les mesures d’hygiènes et de l’éducation de ces patients.

MESSAOUDI R*, ZERROUK R, LOUAYA S, OUBAAZ A (Marrakech, Maroc)

616 Anatomie, variations et chirurgie du pli au cours de la blépharoplastie supérieure. Anatomy, variations and surgery of the lid crease in upper lid blepharoplasty. IMBERT P* (Toulouse)

Introduction : Le pli palpébral supérieur intervient dans la spécificité individuelle du regard. Il joue un rôle esthétique essentiel en contribuant à la symétrie des deux paupières supérieures au même titre que les sourcils et le bord libre palpébral. La position et la forme du pli contribuent ainsi au succès final d’une intervention de blépharoplastie supérieure.

1S184

115 e Congrès de la Société Française d'Ophtalmologie

J. Fr. Ophtalmol.