À propos de 38 cas de chimioradiothérapie concomitante dans le traitement du cancer de la vessie

À propos de 38 cas de chimioradiothérapie concomitante dans le traitement du cancer de la vessie

Posters / Cancer/Radiothérapie 14 (2010) 584–665 de la chimiothérapie reste à définir, elle peut être utilisée en cas de progression tumorale. doi:10...

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Posters / Cancer/Radiothérapie 14 (2010) 584–665

de la chimiothérapie reste à définir, elle peut être utilisée en cas de progression tumorale. doi:10.1016/j.canrad.2010.07.543 P113

À propos de 38 cas de chimioradiothérapie concomitante dans le traitement du cancer de la vessie

H. Berhil ∗ , H. Chenna , T. Kebdani , H. Elkacemi , K. Hassouni , O. Masbah , I. Bekkouch , M. Iraqui , N. Benjaafar , B.M Elgueddari Service de radiothérapie, Institut national d’oncologie, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Objectifs.– L’objectif du travail était d’étudier les aspects épidémiologiques, diagnostiques et les résultats thérapeutiques de la chimioradiothérapie concomitante du cancer de la vessie. Méthode.– Il s’agit d’une étude rétrospective des dossiers de 38 patients suivis à l’Institut national d’oncologie pour un cancer infiltrant de la vessie après chimioradiothérapie concomitante exclusive entre 2004 et 2008. Résultats.– L’âge médian était de 66 ans [51–58] et le sex-ratio de 19 hommes pour cinq femmes. Le délai moyen du diagnostic était de 12,3 mois (3–24). Une intoxication tabagique a été retrouvée chez 22 patients. La symptomatologie révélatrice a été dominée par l’hématurie (84 %) et les signes d’irritation vésicale (47 %). La cystoscopie et l’imagerie ont permis de classer les tumeurs essentiellement en T2 (63 %), T3 (21 %) ou T4 (15 %). Le traitement a consisté en une résection transurétrale et une radiothérapie dans trois cas, une chimioradiothérapie dans 16 cas, la chimiothérapie étant à base de cisplatine dans 14 cas et de gemcitabine dans deux, la radiothérapie étant de 70 Gy et 35 fractions et en moyenne 63 jours en deux séries, par quatre faisceaux. Une patiente est décédée à la sixième séance de radiothérapie. Il s’agissait de 13 carcinomes urothéliaux, un carcinome épidermoïde et un adénocarcinome. Conclusion.– Les tumeurs infiltrantes de vessie sont des tumeurs agressives. Cinquante pour cent des patients traités vont voir se développer des métastases, la cystectomie totale reste le standard thérapeutique, la chimioradiothérapie concomitante permet la préservation de l’organe et est une option thérapeutique. Le taux de réponse complète après chimioradiothérapie concomitante exclusive est de 44 à 73 %, celui de contrôle local : de 70 à 75 %, celui de survie à cinq ans de 60–70 %. La conservation vésicale est obtenue dans 50 à 60 % des cas.

doi:10.1016/j.canrad.2010.07.544 P114

Revue de littérature à propos d’un cas de tumeur neuroendocrine primitive présacrée

H. Berhil ∗ , H. Chenna , T. Kebdani , K. Hassouni , H. Elkacemi , M. Iraqui , O. Masbah , I. Bekkouch , N. Benjaafar , B. Elgueddari Service de radiothérapie, Institut national d’oncologie, Rabat, Maroc ∗ Auteur

correspondant. Les tumeurs neuroendocrines primitives (PNET) présacrées sont très rares. Nous rapportons l’observation d’un enfant de huit ans sans antécédent pathologique notable qui a souffert depuis un mois avant la consultation d’épisodes de rétention aiguë d’urine, d’une hématurie et d’une constipation avec une masse abdominale. La scanographie abdomino-pelvienne a mis en évidence un processus lésionnel présacré et rétrovésical infiltrant le rectum avec lyse des deux dernières vertèbres sacrées. Une biopsie échoguidée avec étude anatomopathologique et immunohistochimique était en faveur d’une tumeur neuroendocrine exprimant CD99 mais non la myogénine ni la desmine-). Le bilan d’extension à distance fait d’une radiographie du thorax, d’une scanographie abdominale et d’une scintigraphie osseuse n’a pas montré d’autres lésions tumorales. L’enfant a rec¸u neuf cures de chimiothérapie, six cures

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de IVA (ifosfamide, vincristine, actinomycine D) et trois cures de CEV (épirubicine, carboplatine, vincristine) avec une réponse estimée à plus de 85 %, puis l’enfant a été opéré un mois après. Une tumerectomie subtotale a été réalisée (90 % du volume tumoral) avec la persistance d’un résidu rectal et anal. Une radiothérapie conformationelle a délivré dans le pelvis une dose de 55,8 Gy à raison de 31 fractions de 1,8 Gy et sept semaines. Actuellement, la maladie est bien contrôlée localement et à distance avec six mois de recul. Les tumeurs neuroectodermiques primitives sont des tumeurs malignes à cellules rondes, peu fréquentes, la localisation présacrée est rare. Le diagnostic est basé sur la confirmation de leur origine neuroectodermique, qui se fait par les techniques immunohistochimiques. Leurs traitements reposent largement sur une polychimiothérapie et une chirurgie d’exérèse locale et/ou une radiothérapie. La qualité de la prise en charge initiale conditionne le pronostic. doi:10.1016/j.canrad.2010.07.545 P115

Contraintes de dose en radiothérapie pédiatrique V. Bernier ∗ , Groupe de radiothérapie pédiatrique SFCE Centre Alexis-Vautrin, Nancy, France

∗ Auteur correspondant. L’évolution des techniques de radiothérapie, et en particulier de la dosimétrie, nous impose de définir des contraintes de doses plus pertinentes à l’égard des organes à risque, compatibles avec une lecture d’histogramme dose–volume. Jusqu’à présent, ces contraintes étaient issues de la publication d’Emami concernant les adultes, et de données quasi historiques, répétées à l’identique au fil des protocoles thérapeutiques [1]. En radiothérapie pédiatrique, bien que ces contraintes de dose soient extrêmement importantes pour le suivi des séquelles à long terme et l’expertise des nouvelles technologies, les données de la littérature sont faibles. La récente publication du QUANTEC (quantitative estimates of normal tissue effects in the clinic) répond très partiellement à la problématique de ces contraintes [2]. Le groupe franc¸ais des radiothérapeutes pédiatriques a élaboré un travail collectif, répertoriant pour de nombreux organes à risque les consignes de délinéation, dont l’imagerie nécessaire, les contraintes de dose et les conséquences à court, moyen et long termes de l’irradiation de ces organes. Ce guide de dosimétrie permettra ainsi d’améliorer et surtout d’homogénéiser les pratiques au sein de la communauté radiothérapique franc¸aise, garantissant la qualité des études cliniques publiées. Il participera, par ailleurs, à la formation des internes en radiothérapie. Ce guide, qui sera ultérieurement publié dans son intégralité, est abordé ici pour quelques organes à risque (bourgeon mammaire, poumon, hippocampe, conduit auditif, structures optiques. . .).

Références [1] Emami B. Tolerance of normal tissue to therapeutic radiation. Int J Radiat Oncol Biol Phys 1991;21:109–22. [2] Marks LB, Ten Haken RK, Martel MK. Quantitative analyses of normal tissue effects in the clinic. Int J Radiat Oncol Biol Phys 2010;76(Suppl 1):S1–160.

doi:10.1016/j.canrad.2010.07.546 P116

Résultats à long terme de la curiethérapie exclusive de bas débit de dose pour néoplasie vaginale intraépithéliale de haut grade

P. Blanchard ∗ , L. Monnier , I. Dumas , F. Azoury , R. Mazeron , C. Haie-Meder Institut Gustave-Roussy, Villejuif, France ∗ Auteur

correspondant. Objectifs.– Le traitement de la néoplasie vaginale intraépithéliale de haut grade n’est pas consensuel, qu’elle soit primitive ou qu’elle corresponde à une récidive après le traitement d’une néoplasie cervicale intraépithéliale. Nous rapportons les résultats de la curie-