Amélioration de la qualité de prise en charge en rétrocession : le plan de prise

Amélioration de la qualité de prise en charge en rétrocession : le plan de prise

Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 2012;47S:S11-S95 signes cliniques pose´. De`s le lendemain, une nette ame´lioration de la vigilance est observe...

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Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 2012;47S:S11-S95 signes cliniques pose´. De`s le lendemain, une nette ame´lioration de la vigilance est observe´e et l’ammonie´mie redevient normale. La symptomatologie clinique se normalise alors tre`s rapidement. De nouvelles administrations de L-asparaginase sont alors re´alise´es. Une nouvelle hyperammonie´mie biologique apparaıˆt avec une symptomatologie plus se´rieuse de`s la deuxie`me perfusion de L-asparaginase avec hallucinations, propos incohe´rents, agitation et tremblements. Un traitement d’urgence similaire est mis en place avec une posologie de benzoate de sodium double´e ; les signes cliniques d’ence´phalopathie ne´cessiteront alors cinq jours pour disparaıˆtre. Discussion/conclusion.– L’initiation du traitement d’urgence a` forte dose pose de nombreux proble`mes logistiques car ces me´dicaments sont rarement en stock suffisant dans une PUI. Par ailleurs, une moindre efficacite´ a` des posologies plus e´leve´es est observe´e lors du deuxie`me e´pisode d’hyperammonie´mie : cela contre-indique alors l’utilisation ulte´rieure de L-asparaginase chez cet enfant. L’e´tude de ce cas met en e´vidence la gravite´ potentielle d’une hyperammonie´mie lors d’un traitement par L-asparaginase et les difficulte´s rencontre´es dans sa prise en charge. Une surveillance clinique et biologique syste´matique lors de l’administration de L-asparaginase doit permettre une anticipation de l’apparition de tels effets inde´sirables graves et de leur prise en charge.

au niveau des re´trocessions, des formations rappelant les modalite´s de dispensation des ARV seront faites. Une orientation vers l’e´quipe d’e´ducation the´rapeutique du service de maladies infectieuses pourra eˆtre propose´e aux patients. Un plan de prise personnalise´ sera remis aux patients traite´s par ARV, puis a` d’autres patients notamment ceux be´ne´ficiant de la permanence d’acce`s aux soins (PAS). La pre´sence d’un pharmacien en re´trocession est indispensable, pour encadrer l’activite´, tant sur la validation de la prescription que sur l’information the´rapeutique donne´e aux patients. Pour en savoir plus Traitement antire´troviral de l’infection a` VIH chez l’adulte et l’adolescent, Recommandations pour une approche de sante´ publique : Mise a` jour 2010, OMS. doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.154

PO 132

Audit de proce´dure e´valuant la conformite´ des pratiques d’antibioprophylaxie pe´riope´ratoire M. Viprey, C. Bourne, M. Guersing, I. Delatre-Silve, R. Roubille, H. Galtier Pharmacie, centre hospitalier Lucien-Hussel, Vienne

doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.153

PO 131

Ame´lioration de la qualite´ de prise en charge en re´trocession : le plan de prise R. Baveux, C. Devos, N. Kerneur, C. Vincent, C. Hecquard, G. Saint-Lorant CHU de Caen, Caen, France Introduction.– La pharmacie du CHU re´troce`de 150 traitements antire´troviraux (ARV) chaque mois. Afin d’ame´liorer la dispensation et l’information aux patients, une de´marche d’e´valuation des pratiques professionnelles (EPP) et une analyse pharmaceutique des ordonnances ont e´te´ engage´es en re´trocession. Mate´riel et me´thode.– Dans un premier temps, l’EPP portant sur les crite`res re´glementaires de dispensation a e´te´ re´alise´e. Deux binoˆmes pharmaciens/pre´parateurs ont analyse´ les prescriptions de re´trocession pendant 1 semaine. Une grille de recueil a permis de ve´rifier huit crite`res dont l’identification de la personne ayant de´livre´, la de´livrance maximale d’un mois et l’absence d’hospitalisation en cours du patient. Dans un second temps, une analyse pharmaceutique re´trospective d’un e´chantillon de 100 ordonnances d’ARV, tire´es au sort, a e´te´ re´alise´e sur un mois. Trois pharmaciens ont e´tudie´ la conformite´ aux recommandations de l’OMS, les posologies, les rythmes d’administration et les recommandations particulie`res. Re´sultats.– L’EPP a e´value´ 115 ordonnances. Les crite`res sont respecte´s a` plus de 90 %, a` l’exception de l’identification du dispensateur (52 %). L’analyse pharmaceutique des prescriptions d’ARV montre que l’association des mole´cules est conforme aux recommandations. La posologie globale journalie`re est correcte. Les moments de prise ne´cessaires a` l’observance sont absents dans 18 % des cas. Une intervention pharmaceutique a e´te´ juge´e ne´cessaire dans 42 % des ordonnances e´tudie´es. Trois-quarts des pre´cautions d’emploi concernant la nourriture manquent. Discussion/conclusion.– Les re´sultats du premier tour de l’EPP sont satisfaisants. Il sera rappele´ aux dispensateurs l’importance de leur identification. Pour le second tour, de nouveaux crite`res d’e´valuation seront inclus. L’analyse pharmaceutique des ordonnances rele`ve un manque d’information donne´e aux patients (moment de prise, recommandations ?). Pour ame´liorer la prestation pharmaceutique

S64

Introduction.– Suite a` l’actualisation 2010 des recommandations de la Socie´te´ franc¸aise d’anesthe´sie re´animation concernant l’antibioprophylaxie (ATBP) en chirurgie et me´decine interventionnelle pour les patients adultes, un travail d’e´valuation des pratiques professionnelles a e´te´ re´alise´ dans un centre hospitalier re´gional, avec pour objectifs l’ame´lioration de la qualite´ et la re´actualisation des protocoles locaux en vigueur. Mate´riels et me´thodes.– Un audit organisationnel, e´valuant la qualite´ du protocole d’ATBP datant de 2005 et de la surveillance du risque infectieux, a e´te´ suivi d’un audit des pratiques re´trospectif, afin d’e´valuer la qualite´ de la prescription me´dicale et de l’administration de l’ATBP. L’analyse portait sur l’e´tude de la fiche d’anesthe´sie de 50 dossiers de patients de chirurgie (visce´rale, orthope´dique, gyne´cologique et ophtalmologique), tire´s au sort par le de´partement d’information me´dicale. Re´sultats.– Aucune « prescription » stricto sensu n’a e´te´ retrouve´e, seule la « trac¸abilite´ de l’administration » figurait sur la fiche d’anesthe´sie. Les modalite´s d’administration des mole´cules e´taient incomple`tes et le prescripteur non clairement identifie´. L’ATBP n’e´tait pas syste´matiquement adapte´e aux particularite´s lie´es au patient (allergie aux pe´nicillines ou obe´site´). Dans 22,5 % des dossiers, l’administration de l’ATBP n’e´tait de´bute´e que dans les cinq minutes pre´ce´dant l’incision. La mole´cule, la dose et la dure´e de l’ATBP n’e´taient pas conformes au protocole local respectivement dans 7,5 %, 2,5 % et 2,5 % des dossiers. Une Check-list mentionnant l’administration de l’ATBP e´tait retrouve´e dans 66,7 % des interventions. Conclusion.– Cet audit a re´ve´le´ les points sur lesquels une mise a` jour du protocole local est ne´cessaire (syste´matisation de la Check-list, proce´dure en cas d’allergie, patient obe`se ?). L’organisation et les pratiques d’ATBP seront revues avec les professionnels concerne´s. doi: 10.1016/j.phclin.2011.12.155

PO 133

E´rythropoı¨e´tine humaine recombinante : e´valuation de sa prescription et de son inte´reˆt dans la pre´vention de l’ane´mie du pre´mature´ J. Racaud, V. Rasamijao, M. Brunet Hoˆpital Cochin, Paris, France