I Modérateur : Christine Hoeffel
16 h 3 0
Durée : 7 minutes
CANCER DU BAS RECTUM : EVALUATION DE L'IRM PRE ET POST-RADIOTHERAPIE AVANT CHIRURGIE M A PIERREDON-FOULONGNE, S AUFORT, JP ROUANET, L BACIGALUPO, JM BRUELB GALLIX - FRANCE MONTPELLIER
Objectifs : Evaluation des performances de I'IRM réalisée avant et après traitement néo-adjuvant pour préciser : 1) l'efficacité du traitement pré-opératoire, 2) la marge latérale, et 3) l'extension au complexe sphinctérien. Matériels et méthodes : Quinze patients présentant un cancer du bas rectum entre septembre 2003 et janvier 2006 ont été explorés par IRM (1.5T ; TSE T2 3 plans ; TI fat-sat axial et coronal avant et après injection) avant et après traitement néo-adjuvant par radiothérapie +/ -chimiothérapie. Les IRM ont été relues séparément puis conjointement par 2 radiologues et confrontés aux comptes rendus opératoire et anatomo-pathologique. Résultats : Comparé au bilan IRM initial, le traitement pré-opératoire permet un « downstaging » dans 53 % (n = 8) des cas. L'extension pariétale (T staging) et l'évaluation de la clairance latérale est correctement évaluée par YIRM post-radiothérapie dans 73 % des patients (n = 11). L'extension ganglionnaire reste difficile. L'IRM évalue correctement l'extension aux sphincters (clairance distale). Conclusion : L'IRM pré-opératoire avant et après traitement néoadjuvant permet d'apprécier l'efficacité du traitement et d'adapter la stratégie chirurgicale grâce à une cartographie précise de l'extension tumorale. Mots clés : Rectum, tumeur maligne - IRM - Radiothérapie, chirurgie
16 h 4 0
Durée : 7 minutes
LA NORMALISATION DE L'IRM DOIT-ELLE ETRE L'OBJECTIF DU TRAITEMENT COMBINE DES FISTULES AU COURS DE LA MALADIE DE CROHN ANO-PERINEALE
des fistules persistantes étaient constatées chez les non répondeurs et les patients en rechute (VPP = 66,7 %). Conclusion :La réponse initiale au traitement combiné semble liée aux trajets trans-sphinctériens et à l'absence d'atteinte rectale associée. La réponse à moyen terme semble liée à une guérison radiologique. " Mots clés :Canal anal, inflammation - IRM - Thérapeutique
16 h 5 0
Durée : 7 minutes
LA PNEUMATOSE KYSTIQUE CHRONIQUE DE L'INTESTIN : IMAGERIE ET PHYSIOPATHOLOGIE D RÉGENT (1), V LAURENT(l), C BARBARY (1 ), S CORBY (1 ), E KERMARREC (l), C CANGEMI(2), S BÉOT(1) - FRANCE (1) NANCY- FRANCE,(2) BREST Objectifs : Rappeler les éléments de séméiologie scanographique de la pneumatose kystique chronique de l'intestin ;préciser les mécanismes physiopathologiques, les facteurs de risque en insistant sur l'hypoxémie chronique et les éléments anatomiques favorisants. Matériels et méthodes : Une série de 9 cas de pneumatose kystique chronique du côlon (N = 5) et du grêle (N = 4) avec éléments précis du statut respiratoire est étudiée. Résultats : L'insuffisance respiratoire chronique est un élément déterminant de la physiopathologie de la pneumatose kystique chronique de l'intestin. Cette affection se distingue nettement de la pneumatose intestinale « aiguë symptôme » observée dans des tableaux ischémiques etlou infectieux par son étendue et son aspect : siège préférentiellement sous-muqueux (côlon) etlou sous-séreux (grêle), ainsi que par son association fréquente à un rétropneumopéritoine de topographie basse. Conclusion : La pneumatose kystique chronique de l'intestin est une affection rare, très différente par sa présentation clinique et en imagerie des pneumatoses intestinales « aiguës symptôme ». Elle est très liée à l'hypoxie chronique, comme l'expliquent parfaitement les théories physiopathologiques récentes. C'est un diagnostic scanographique qui doit être connu car les aspects observés exposent à des erreurs d'interprétation potentiellement lourdes de conséquences. Mots clés :Côlon, maladie du parenchyme -Physiologie - Enseignement
17 h 00
Durée : 7 minutes
ASPECTS IRM DES HAMARTOMES RETRORECTAUX (TAILGUT CYST) Objectifs :La maladie de Crohn anopérinéale (MCP) est de traitement difficile. L'efficacité de l'infliximab +/-drainages - et irnmunosuppression est mal connue à moyen terme. La fermeture de l'orifice fistuleux externe peut contraster avec la persistance du trajet en IRM. Notre but est d'étudier les anomalies IRM susceptibles d'être associées avec une réponse au traitement. Matériels et méthodes :Vingt-quatre malades avec MCP sous traitement combiné ont été suivis en moyenne 4,6 ans avec IRM périnéale (T2, T l gadolinium +/-FatSat) afin de définir un score d'activité : caractéristiques du trajet fistuleux, orifices multiples, ramifications, rectum inflammatoire, abcès. La réponse était évaluée cliniquement à la fin du traitement d'attaque et du suivi. Résultats : Une amélioration clinique significative était observée avec une diminution du nombre de trajets (p = 0,Ol) et du score d'activité IRM (p = 0,038). Dix patients avaient une réponse clinique complète. L'IRM initiale ne permettait pas de la prédire. Les seuls facteurs associés étaient un antécédent de trajet transsphinctérien (70 % vs 14 %, p = 0,Ol) et l'absence d'atteinte rectale (p = 0,03). En revanche en fin de suivi, chez les patients répondeurs toujours en rémission clinique, I'IRM était normale (VPN = 100 %), tandis que
V AFLALO-HAHN, C HOEFFEL, N MOURRA,L AZIZI,L ARRIVE, JM TUBIANA PARIS- FRANCE
Objectifs : Décrire les aspects IRM des hamartomes rétrorectaux. Matériels et méthodes : Etude rétrospective à partir de dossiers d'harnartomes rétrorectaux entre 2001 et 2006. Dix patients ont eu une IRM pelvienne avec antenne corps (Tl, T2, T l après injection de gadolinium). Tous les patients ont été opérés. Les données anatomo-pathologiques et bactériologiques ont été corrélées aux données IRM. Résultats : Trois hommes et sept femmes, âgés de 25 à 67 ans (médiane, 38 ans). Les lésions (2 à 8 cm) étaient rétro et latérorectales juste au-dessus du plan des releveurs de l'anus (n = 7) ou dans la fosse ischio-anale (n = 3), toutes au contact du rectum déplacé antérolatéralement (n = 5). Elles étaient multiloculées ou s'accompagnant de « kystes filles » (n = 9), en hypersignal T l total ou partiel (n = 7). Une paroi fibreuse régulière (hyposignal T l î r 2 : n = 5, prise de contraste : n = 2) était présente dans 5 cas. La paroi était très épaisse et/ ou irrégulière avec une forte prise de contraste (n = 2) et une infiltration de la graisse périlésionnelle (kyste dégénéré, kyste abcédé). Dans un cas, le kyste était très hétérogène avec des végétations.
Conclusion : L'hamartome rétrorectal doit être suspecté devant une lésion multikystique comportant une composante en hypersignal Tl. Certain signes IRM doivent faire évoquer une complication. Mots clés : Rectum, tumeur - IRM
17 h 10
Durée : 7 minutes
ASPECTS TDM DES APPENDAGITES PRIMITIVES ET SECONDAIRES A JALAGUIER(l), M RODALLEC(l), JP NAKACHE(2), 1 BOULAYCOLETTA (1 ), MC JULLES(1 ), M ZINS(1) (1) PARIS- FRANCE,(2) SAIM-MAURICE- FRANCE Objectifs : Préciser et comparer la sémiologie TDM des appendagites primitives (AP) et des appendagites secondaires (AS). Matériels et méthodes : Relecture, indépendante, en aveugle par deux radiologues de 72 scanners réalisés pour douleur abdominale aiguë. Dans 26 cas le diagnostic final était AP et dans 46 cas diverticulite du côlon, établi par les données clinico-biologiques et radiologiques. Six paramètres étaient évalués : présence d'une structure graisseuse paracolique (SGPC) unique ou multiple, présence d'un anneau hyperdense périphérique ou «ring sign n et son épaisseur, présence d'un « dot sign », présence d'un épaississementde la paroi colique adjacente. Analyse statistique par le test exact de Fischer et le test de Wilcoxon. Résultats :Soixante-six pour cent des diverticulites du côlon présentaient des signes TDM d'AS. Les paramètres significativement associés au diagnostic d'AP étaient: le caractère unique de la SGPC (88 % vs 6,4 %, p < 0,0001) et l'épaisseur du a ring sign (2,76 mm vs 1,5 mm, p < 0,0001). Un épaississement de la paroi colique était plus fréquent en cas d'AS (37,s % vs 100 %, p < 0,0001). Aucune différence significative n'était démontrée pour la présence d'un dot sign » (76,5 % des AP et 54,s % des AS). Conclusion :Le caractère unique de la SGPC, l'absence d'épaississement de la paroi colique et un « ring sign » > 2,5 mm sont en faveur du diagnostic d'AP. La présence d'un « dot sign » n'est pas caractéristique du diagnostic CAP. ** Mots clés : Péritoine, inflammation - Scanographie, inflammation - Côlon
17 h 2 0
Durée : 7 minutes
APPORT D'UN COMPLEMENT ABDOMINO-PELVIEN LORS DES EXPLORATIONS TDM DES EMBOLIES PULMONAIRES PY SAVOYE,G EBINDA, 1 BRICAULT,C SENGELG FERRETTl GRENOBLE - FRANCE Objectifs : Evaluer l'apport effectif et définir le délai d'acquisition optimal de la série abdomino-pelvienne lors de l'exploration TDM des embolies pulmonaires (EP). Matériels et méthodes : Dans notre centre en 2005, 197 TDM, réalisées après exploration échographique Doppler veineuse négative, ont retrouvé une embolie pulmonaire. Ces TDM incluaient une série abdomino-pelvienne (AP) acquise à un temps tardif (120 secondes) afin d'optimiser la recherche de thrombose veineuse. Résultats : Dans 3 cas, la série AP tardive a identifié une thrombose veineuse iliocave non détectée par l'échographie Doppler préalable. Au moins 2 de ces 3 thromboses auraient pu être détectées à un temps portal. Dans 12 cas, la série AP a permis la découverte d'un facteur étiologique potentiel d'EP, néoplasique (n = 5) ou inflammatoire (n = 7). Dans 18 cas, la série AP a permis de réévaluer une pathologie néoplasique ou inflammatoire connue. Conclusion : La série abdomino-pelvienne présente un apport diagnostique dans 16,7 % des cas. Elle est plus fréquemment contributive pour évaluer des facteurs étiologiques néoplasiques ou inflammatoires (15,2 %), que pour rechercher des thromboses passées inaperçues au Doppler (1,s %). La pathologie néoplasique ou inflam-
matoire ayant été potentiellement sous-évaluée par le protocole d'acquisition tardive, non optimal, ces résultats suggèrent de privilégier une acquisition de la série abdomino-pelvienne à un temps portal. I Mots clés : Abdomen - Artères pulmonaires, embolie - Scanographie