gibberellin-regulated protein »

gibberellin-regulated protein »

12e Congrès francophone d’allergologie – CFA 2017 / Revue française d’allergologie 57 (2017) 229–236 Adresses e-mail : [email protected] ...

312KB Sizes 109 Downloads 220 Views

12e Congrès francophone d’allergologie – CFA 2017 / Revue française d’allergologie 57 (2017) 229–236 Adresses e-mail : [email protected] (C. Radu), [email protected] (F. De Blay) Introduction L’objectif de cette étude est de valider les différents paramètres d’exposition avec l’allergène Der p1, dans la Chambre d’Exposition Environne® mentale (CEE) de Strasbourg (Alyatec ). Méthodes La CEE de Strasbourg est localisée au sein du Nouvel hôpital universitaire de Strasbourg à moins de 5 minutes d’un service de réanimation. La salle d’exposition fait 147 m3 et peut accueillir 20 personnes. Une des caractéristiques de cette CEE est le contrôle strict des paramètres environnementaux (température, humidité relative et flux d’air) ainsi que la taille, le nombre de particules et la concentration aérienne d’allergène. Des extraits de l’allergène majeur ® ® ® d’acariens Der p1 (ALK et/ou Stallergènes ) ont été nébulisés (SinapTec , France) et la concentration aérienne de Der p1 mesurée à l’aide de 5 filtres col® lecteurs par technique ELISA (Indoor biotechnology Charlottesville, USA). Le nombre et la taille des particules ont été mesurés en continu durant la nébulisation à l’aide de 10 compteurs de particules distribués au sein de la pièce d’exposition (LightHouse, CA, USA). Le processus de nettoyage du dispositif était également contrôlé et validé. Résultats La reproductibilité était excellente pour la température, l’humidité relative et le taux de renouvellement d’air dans la salle d’exposition. Trois concentrations de Der p1 ont été nébulisées : 63, 76, 105 ng/m3 (n = 45). Pour ces trois concentrations, le coefficient de variation (CV) intra-essai de la concentration aérienne de Der p1 était de 22 ± 1,3 %, le CV interessai de moins de 30 %. Pour les particules de 0,5–5 et de 5–10 ␮m, le CV inter-essai était de 8 et 13 %, respectivement (n = 19). Le CV du diamètre aérodynamique médian massique des particules nébulisées était de 2,2 % (n = 10). Dix minutes après l’exposition (n = 9), la concentration de Der p1 mesurée était nulle ainsi que les COV mesurés dans toutes les pièces (n = 10). ® Conclusion La CEE de Strasbourg (Alyatec ) est une chambre d’exposition e de 2 génération permettant un contrôle optimal et reproductible de l’exposition allergénique et non allergénique. Sa localisation à moins de 5 minutes d’un service de réanimation en fait un outil sûr en particulier pour la recherche clinique dans l’asthme. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2017.02.060 All-18

Pru p 7 : allergène majeur de la pêche dans le sud de la France C. Klingebiel 1,∗ , C. Soler 1 , J. Lidholm 2 , A. Ehrenberg 2 , J. Östling 2 , I. Cleach 3 , J.L. Mège 3 , J. Vitte 3 1 LBM multisite Seldaix Bioplus, Marseille, France 2 Thermo Fisher Scientific, Uppsala, Suède 3 Immunologie, faculté de médecine, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Klingebiel) Introduction Contexte : certaines allergies avérées à la pêche ne sont pas élucidées sur le plan moléculaire par le panel standard (pêche, Pru p 1, 3, 4, CCD) malgré des tests cutanés explosifs. Le test d’activation des basophiles (TAB) avec l’extrait de pêche s’est avéré positif chez 10 de ces patients, rattrapant le résultat des IgE et suggérant l’implication d’un nouvel allergène. Objectif Évaluer la place de Pru p 7 dans l’allergie à la pêche en région méditerranéenne. Méthodes Recherche d’IgE Pru p 7, pêche, Pru p 1, 3, 4, CCD, Cup a 1 (ImmunoCap 250, Thermo Fisher, Suède) chez 121 patients rapportant une réaction clinique à la pêche. Multitest FABER (CAAM, Italie) pour 5 patients et TAB (Bühlmann, Suisse) en présence de Pru p 7 (Thermo Fisher) pour 4 patients. Confrontation des données cliniques, des tests cutanés et des résultats biologiques. Résultats La prévalence des IgE Pru p 7 était de 81 % chez les patients avec un diagnostic confirmé d’allergie à la pêche. Dans 64 % des cas, la réactivité IgE Pru p 7 était isolée (sans Pru p 1, 3 ou 4). Parmi les 20 sérums IgE pêche > 0,10 et < 0,35 kUA/L, 14 étaient positifs à Pru p 7 (max 6,4 kUA/L). Les taux d’IgE Pru p

235

7 étaient plus élevés que ceux vis-à-vis de l’extrait de pêche (médiane 4,9 contre 1,3 kUA/L ; p = 0,003). Tous les patients sensibilisés à Pru p 7 l’étaient aussi aux Cupressacées. L’exploration FABER a confirmé la positivité Pru p 7 chez les 5 patients. Les TAB en présence de Pru p 7 ont été positifs chez les patients avec IgE Pru p 7 (3/4) et négatif dans le cas contraire (1/4), prouvant l’activité allergénique de Pru p 7 et sa spécificité. Discussion Nous avons établi que Pru p 7 est un allergène majeur dans l’allergie à la pêche en région méditerranéenne, qu’il est capable d’induire la dégranulation des basophiles et qu’il est systématiquement associé à une sensibilisation aux Cupressacées. Conclusion Pru p 7 complète le profil moléculaire de la pêche et s’avère nécessaire pour résoudre le diagnostic d’allergie à la pêche chez les patients méditerranéens. D’un point de vue physiopathologique, Pru p 7 est peut-être le chainon manquant du syndrome cyprès-pêche de nos régions. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2017.02.061 All-19

BP14, un allergène du pollen de Cupressus sempervirens apparenté à la famille des « snakin/gibberellin-regulated protein » H. Sénéchal 1 , J. Santrucek 2 , M. Melcova 2 , P. Svoboda 2 , J. Zidkova 2 , L. Guilloux 3 , T. Aizawa 4 , R. Couderc 1 , D. Charpin 5 , P. Poncet 6,∗ 1 AP–HP Trousseau, Paris, France 2 UCT, Prague, République Tchèque 3 Eurofins-Biomnis, Lyon, France 4 Université Hokkaido, Sapporo, Japon 5 Hôpital Nord de Marseille, Marseille, France 6 Institut Pasteur, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Poncet) Introduction La pollinose au cyprès touche près de 40 % de la population allergique méditerranéenne. Plusieurs espèces de cyprès sont en cause dont le cyprès de Provence, Cupressus sempervirens (Cups). Quatre groupes d’allergènes de pollen de cyprès sont décrits et référencés IUIS : groupe 1, allergène majeur, est une pectate lyase, le groupe 2 une polygalacturonase, le groupe 3 une « thaumatin-like protein » et le groupe 4 une protéine liant le calcium. D’autres allergènes ont été mis en évidence en particulier dans le pollen de Cups où une protéine basique de 14 kDa, BP14 (non identifiée), est reconnue par les IgE de 25 à 40 % des patients allergiques au pollen de cyprès. Méthodes La caractérisation de BP14 a été faite par analyse immunoprotéomique, c’est-à-dire immunoempreinte IgE avec des sérums de patients allergiques au pollen de cyprès associée à la spectrométrie de masse (LC/MS/MS). Résultats L’analyse en MS en utilisant la chymotrypsine a permis d’identifier un peptide présent dans la famille de protéine « snakin/gibberellin-regulated protein (GRP) ». La snakine-1 recombinante de pomme de terre, homologue aux 63 acides aminés C-terminaux d’une GRP, est reconnue par les IgE de patients allergiques au pollen de cyprès BP14+. Cette réactivité est perdue après réduction des ponts disulfure et est inhibée par un extrait de pollen de Cups. La réactivité IgE vis-à-vis de la BP14 est en revanche très peu inhibée par la snakin-1 de pomme de terre. Discussion BP14 a une masse moléculaire plus proche de celle des GRP que des snakines et la faible inhibition de la réactivité IgE anti-BP14 par la snakine peut s’expliquer par la présence d’épitopes IgE sur la partie N-terminale de la BP14. La séquence de la snakine-1 de pomme de terre est à 83 % identique à celle de la peamacléine, l’allergène Pru p 7 de la pêche. Ce résultat pourrait expliquer le syndrome bien connu pêche/cyprès pour lequel aucun allergène croisant n’a été décrit jusqu’à présent. Conclusion La famille de protéine snakine/GRP pourrait correspondre à une nouvelle famille de protéine impliquée dans les syndromes pollen/aliment. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

236

12e Congrès francophone d’allergologie – CFA 2017 / Revue française d’allergologie 57 (2017) 229–236

Pour en savoir plus Shahali, et al. Differential IgE sensitization to cypress pollen associated to a basic allergen of 14 kDa. FEBS J 2012;279:1445. http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2017.02.062 All-20

Allergie à la tropomyosine A. Attia 1,∗ , A. Benyounes 2 , H. Khelfi 1 1 Oran, Algérie 2 Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Attia) Introduction L’asthme et la rhinite sont fréquents en allergologie. Ils relèvent dans la majorité des cas d’une allergie aux acariens. Le diagnostic est anamnestique. Il est conforté par les tests cutanés. La désensibilisation aux acariens dans ces pathologies a prouvé son efficacité. Toutefois chez un polyallergique, avant de mettre en route une désensibilisation, il est de règle de phénotyper le patient afin de confirmer ou d’éliminer une allergie croisée. Ce n’est qu’avec le développement de la biologie moléculaire que les protéines croissantes ont été identifiées. Méthodes Nous rapportons le cas d’un garc¸on de 8 ans, asthmatique allergique aux acariens, sous désensibilisation sans résultats. La reprise de l’interrogatoire retrouve une allergie à la crevette non signalée au départ. Les dosages moléculaires retrouvent une sensibilisation à la tropomyosine qui ne constitue pas une indication à la désensibilisation. Résultats Les prick-tests sont positifs aux acariens et à la crevette. Les recombinants sont négatifs pour les groupes d’allergènes 1 et 2, et positifs pour le groupe 10. Discussion Le patient a une allergie aux acariens (anamnèse et tests cutanés) associé à une allergie immédiate à la crevette. Les dosages moléculaires mettent en évidence une sensibilisation à un allergène mineur croisant (tropomyosine) entre le Dpter, le Dfar et Blomia tropicalis. Mehdi n’est pas sensibilisé aux groupes d’allergènes majeurs 1 et 2. Les extraits allergéniques pour immunothérapie contiennent essentiellement des allergènes majeurs et peu d’allergènes mineurs. Pas d’indication de désensibiliser aux acariens. Conclusion L’interrogatoire reste la base du diagnostic allergologique chez un polyallergique, la biologie moléculaire est un outil indispensable dans le phénotypage des patients et l’indication d’une désensibilisation. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. Pour en savoir plus Dutau G. Allergie aux acariens domestiques : du diagnostic à la prise en charge. Rev Fr Allergol 2014. Lutz C, et al. Peut-on désensibiliser aux acariens lorsqu’on est sensibilisé ou allergique aux crustacés et/ou aux escargots ? Rev Fr Allergol 2013. Tsapis M, et al. Fatal anaphylaxis after snail ingestion in a child after 3 years of house dust mite immunotherapy. Rev Fr Allergol 2013. http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2017.02.063 All-21

Reconnaissance des allergènes moléculaires des acariens en Afrique équatoriale A. Roos 1,∗ , C. Wurmser 1 , C. Kokou 1 , S. Vrtala 2 , R. Valenta 2 , G. Pauli 2 Hôpital Albert-Schweitzer, Lambaréné, Gabon 2 Université de Vienne, Vienne, Autriche ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Roos)

1

Introduction But de l’étude : étudier le profil de sensibilisation moléculaire d’une cohorte d’enfants asthmatiques résidant en milieu semi-rural au Gabon (Lambaréné).

Méthodes Les sérums de 33 enfants ayant un diagnostic d’asthme confirmé [1], ayant tous eu des tests cutanés aux acariens, sont analysés par la puce MeDall pour déterminer les IgE spécifiques vis-à-vis de 14 allergènes moléculaires des acariens dermatophagoïdes (Der p 1, Der p 2, Der f 1, Der f2, Der p 4, Der p5, Der p 7, Der p 10, Der p 11, Der p 14, Der p 15, Der p18, Der p 21, Der p 23) et vis-à-vis de Blot t 5, allergène majeur de Blomia Tropicalis. Résultats 57 % (n = 19) des enfants sont sensibilisés à au moins un des allergènes moléculaires des dermatophagoïdes. Le groupe 2 (Der p 2, Der f 2) est reconnu le plus fréquemment (36 %) alors que le groupe 1 (Der p 1, Der f 1) n’est reconnu que par 12 % des enfants, quel que soit l’âge. 8 patients sont exclusivement sensibilisés au groupe 2. Un groupe intermédiaire d’allergènes (Der p 5, Der p 21, Der p 23) est reconnu avec une fréquence située entre 15 et 30 %, (avec des taux d’IgE élevés pour Der p 21 et Der p 23). Pour les autres allergènes moléculaires les fréquences de reconnaissance ainsi que les taux d’IgE sont faibles. 40 % des enfants sont sensibilisés à Blot t 5 à des taux élevés ; aucune monosensibilisation n’est détectée. Dans 9 cas, on relève une cosensibilisation aux allergènes du groupe 1 et/ou 2, Der p 21 est également fréquemment reconnu, cet allergène ayant un certain degré de réaction croisée avec Blot t 5. Conclusion La sensibilisation aux allergènes des dermatophagoïdes et à Blomia tropicalis est démontrée dans cette population d’Afrique équatoriale. Les profils de sensibilisation sont différents de ceux observés dans d’autres continents avec un faible taux de sensibilisation aux allergènes du groupe 1 contrastant avec la prédominance des sensibilisations au groupe 2 des dermatophagoïdes. Ces résultats démontrent la nécessité d’études loco-régionales pour préciser la sensibilisation aux allergènes moléculaires, qui peuvent influencer les modalités et l’efficacité de l’immunothérapie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. Référence [1] Wurmser C, et al. Rev Fr Allergol 2016. http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2017.02.064 All-22

Aeroallergen sensitization in patients with Airway Allergy in Riyadh Province Saudi Arabia A. Alina Nasir Saeed Hospital, London, United Kingdom E-mail address: [email protected] Skin prick testing is a common procedure used to confirm type 1 hypersensitivity in patients with allergic diseases such as rhino conjunctivitis, asthma, urticarial, anaphylaxis, atopic eczema and food and drug allergies. It has been discovered that pathogenesis of an allergic disease involves an allergen and prevalence of these allergens vary according to the region and climate, especially in case of aero allergens. The aim of this study is to determine prevalence of sensitivity to most common allergens present in patients from Riyadh province in the kingdom of Saudi Arabiadata was collected from 400 patients referred to the clinic of King Saud University hospital. The subjects were expected to react to at least one allergen with SPT. Skin prick test with standard extracts was performed according to the herbal geography of the region. The male to female ratio and the mean age of patients was also taken into account. Percentage of patients with the common allergens present was recorded. The sensitivity to specific allergens can then be significantly associated with presence of Airway allergic diseases. The results of this study revealed the most common sensitizing allergen in patients living in the region and their seasonal variation. Disclosure of interest competing interest.

The authors have not supplied their declaration of

http://dx.doi.org/10.1016/j.reval.2017.02.065