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Bréve: Diabète: les thiazolidinediones absoutes par la FDA
actualités | biomed
cancérologie
La biopharma Advaxis a demandé à la FDA le statut de médicament orphelin pour l’ADX-HPV, traitementcandidat des cancers ORL, ou cancers de la tête et du cou, associés à une infection à HPV. Sur 50 000 cas annuels et 15 000 décès, cette infection est impliquée dans 15 à 20 % de ces cancers aux USA. Selon les CDC (Atlanta), ces cancers associés à une infection à HPV subissent une augmentation épidémique aux USA comme ailleurs dans le monde, 80 % des nouveaux cas touchant l’Homme, auxquels le vaccin anti-HPV n’est pas (encore) destiné, mais l’idée fait son chemin. Les cancers de la tête et du cou touchent muqueuse buccale
(oropharynx, hypopharynx, larynx), sinus, nasopharynx. Il s’agit de carcinomes à cellules squameuses (head and neck squamous cell carcinoma/ HNSCC). L’abus de tabac et d’alcool fut longtemps le facteur de risque dominant, mais progressivement l’infection à HPV est reconnue comme cause majeure. Aux USA, l’incidence des HNSCC dus à l’usage du tabac et d’alcool régresse depuis 30 ans tandis que l’incidence due aux HPV ne cesse d’augmenter (retrouvée dans 20 à 50 % des cas, OMS), particulièrement chez les moins de 60 ans, de préférence caucasiens (Blancs). Selon les CDC, « des études ont montré que l’infection buccale à HPV est probablement acquise sexuellement, du fait d’un changement de
pratiques sexuelles »... Aux USA, le nombre de HNSCC HPV-positifs (3 hommes/1 femme) égale déjà le nombre de cancers du col HPVpositifs. D’où éventualité d’une vaccination anti-HPV des garçons. L’augmentation de la prévalence concerne tous les pays occidentaux. ADXS-HPV est une immunothérapie ciblant le gène E7 des HPV à haut risque, responsables des dysplasies et des cancers, explique Advaxis, éliminer ces cellules pourrait éliminer les dysplasies et même les malignités. ADXSHPV est conçu pour cibler les cellules infectées en générant une puissante réponse immunitaire contre E7. Une précédente étude a montré qu’ADXSHPV pouvait être un traitement actif contre le cancer du col dû aux HPV.
k)272/,$
Médicament orphelin pour cancers ORL
« Nous pensons que l’immunothérapie ADXS-HPV montrera une activité similaire dans les cancers de la tête et du cou associés aux HPV, étant donné la causalité partagée de ces cancers », dit le Dr Robert Petit, directeur scientifique d’Advaxis, elle pourrait devenir un nouveau traitement important non cytotoxique de ces cancers ». | Y.-M. D. source Advaxis (Princeton). www.advaxis.com
Diabète è : les thiazolidinediones absoutes a s par la FDA
VIH et toxicomanie
VIH et toxicomanie en Grèce : excuses de l’OMS Europe En septembre, l’OMS Europe (Copenhague) publiait Review of social determinants and the health divide the WHO European Region. Ce rapport notait de façon incorrecte, dit l’OMS, qu’en Grèce les taux de VIH et d’usage de l’héroïne ont augmenté de façon significative, avec environ la moitié des nouvelles infections à VIH étant auto-infligées pour permettre aux personnes de recevoir une allocation de 700 € par mois et l’accès plus rapide à des programmes de substitution à la drogue.
10
En fait, l’OMS précise qu’un peu plus de la moitié des nouveaux cas d’infection à VIH concerne les toxicomanes par injection, sans preuve d’une exposition (injection) délibérée au VIH, qui ne dépasse pas quelques cas anecdotiques. Cette anecdote est due à une erreur dans la rédaction du rapport, et l’OMS s’en excuse. La source originale est une correspondance au Lancet1 d’Alexandre Kentikelenis et coll. en septembre 2011. Ils citaient « les rapports d’infection auto-infligée délibérément par peu d’individus pour obtenir l’accès à l’allocation de 700 € par mois et
l’admission plus rapide aux programmes de substitution à la drogue », basés sur le rapport du Ad hoc expert group of the Greek focal point on the outbreak of HIV/AIDS in 2011 (Centre grec de documentation et de surveillance des drogues, Athènes, 2011). C’était loin d’être la tendance générale, d’où excuses de l’OMS. La Grèce a rapporté une augmentation significative (52 %) des nouvelles infections à VIH entre 2010 et 2011, largement favorisée par la toxicomanie par injection. Les causes en sont multiples et l’OMS salue le travail des groupes experts et des organisations
OptionBio | mercredi 29 janvier 2014 | n° 501
pour améliorer la compréhension des infections par cette toxicomanie à très haut risque et recommander des mesures pour aider ces toxicomanes. | Y.-M. D. source OMS. note 1. Kentikelenis A, Karanikolos M, Papanicolas I, et al. Health effects of financial crisis: omens of a Greek tragedy. Lancet. 2011 ;378(9801):1457-8. http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/ PIIS0140-6736(11)61556-0/fulltext). L’OMS a publié Technical guide for countries to set targets for universal access to HIV prevention, treatment and care for injecting drug users, révision 2012. http://www.who.int/hiv/pub/idu/ targets_universal_access/en/index.html
cancérologie
La biopharma Advaxis a demandé à la FDA le statut de médicament orphelin pour l’ADX-HPV, traitementcandidat des cancers ORL, ou cancers de la tête et du cou, associés à une infection à HPV. Sur 50 000 cas annuels et 15 000 décès, cette infection est impliquée dans 15 à 20 % de ces cancers aux USA. Selon les CDC (Atlanta), ces cancers associés à une infection à HPV subissent une augmentation épidémique aux USA comme ailleurs dans le monde, 80 % des nouveaux cas touchant l’Homme, auxquels le vaccin anti-HPV n’est pas (encore) destiné, mais l’idée fait son chemin. Les cancers de la tête et du cou touchent muqueuse buccale
(oropharynx, hypopharynx, larynx), sinus, nasopharynx. Il s’agit de carcinomes à cellules squameuses (head and neck squamous cell carcinoma/ HNSCC). L’abus de tabac et d’alcool fut longtemps le facteur de risque dominant, mais progressivement l’infection à HPV est reconnue comme cause majeure. Aux USA, l’incidence des HNSCC dus à l’usage du tabac et d’alcool régresse depuis 30 ans tandis que l’incidence due aux HPV ne cesse d’augmenter (retrouvée dans 20 à 50 % des cas, OMS), particulièrement chez les moins de 60 ans, de préférence caucasiens (Blancs). Selon les CDC, « des études ont montré que l’infection buccale à HPV est probablement acquise sexuellement, du fait d’un changement de
pratiques sexuelles »... Aux USA, le nombre de HNSCC HPV-positifs (3 hommes/1 femme) égale déjà le nombre de cancers du col HPVpositifs. D’où éventualité d’une vaccination anti-HPV des garçons. L’augmentation de la prévalence concerne tous les pays occidentaux. ADXS-HPV est une immunothérapie ciblant le gène E7 des HPV à haut risque, responsables des dysplasies et des cancers, explique Advaxis, éliminer ces cellules pourrait éliminer les dysplasies et même les malignités. ADXSHPV est conçu pour cibler les cellules infectées en générant une puissante réponse immunitaire contre E7. Une précédente étude a montré qu’ADXSHPV pouvait être un traitement actif contre le cancer du col dû aux HPV.
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Médicament orphelin pour cancers ORL
« Nous pensons que l’immunothérapie ADXS-HPV montrera une activité similaire dans les cancers de la tête et du cou associés aux HPV, étant donné la causalité partagée de ces cancers », dit le Dr Robert Petit, directeur scientifique d’Advaxis, elle pourrait devenir un nouveau traitement important non cytotoxique de ces cancers ». | Y.-M. D. source Advaxis (Princeton). www.advaxis.com
Diabète è : les thiazolidinediones absoutes a s par la FDA
VIH et toxicomanie
VIH et toxicomanie en Grèce : excuses de l’OMS Europe En septembre, l’OMS Europe (Copenhague) publiait Review of social determinants and the health divide the WHO European Region. Ce rapport notait de façon incorrecte, dit l’OMS, qu’en Grèce les taux de VIH et d’usage de l’héroïne ont augmenté de façon significative, avec environ la moitié des nouvelles infections à VIH étant auto-infligées pour permettre aux personnes de recevoir une allocation de 700 € par mois et l’accès plus rapide à des programmes de substitution à la drogue.
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En fait, l’OMS précise qu’un peu plus de la moitié des nouveaux cas d’infection à VIH concerne les toxicomanes par injection, sans preuve d’une exposition (injection) délibérée au VIH, qui ne dépasse pas quelques cas anecdotiques. Cette anecdote est due à une erreur dans la rédaction du rapport, et l’OMS s’en excuse. La source originale est une correspondance au Lancet1 d’Alexandre Kentikelenis et coll. en septembre 2011. Ils citaient « les rapports d’infection auto-infligée délibérément par peu d’individus pour obtenir l’accès à l’allocation de 700 € par mois et
l’admission plus rapide aux programmes de substitution à la drogue », basés sur le rapport du Ad hoc expert group of the Greek focal point on the outbreak of HIV/AIDS in 2011 (Centre grec de documentation et de surveillance des drogues, Athènes, 2011). C’était loin d’être la tendance générale, d’où excuses de l’OMS. La Grèce a rapporté une augmentation significative (52 %) des nouvelles infections à VIH entre 2010 et 2011, largement favorisée par la toxicomanie par injection. Les causes en sont multiples et l’OMS salue le travail des groupes experts et des organisations
OptionBio | mercredi 29 janvier 2014 | n° 501
pour améliorer la compréhension des infections par cette toxicomanie à très haut risque et recommander des mesures pour aider ces toxicomanes. | Y.-M. D. source OMS. note 1. Kentikelenis A, Karanikolos M, Papanicolas I, et al. Health effects of financial crisis: omens of a Greek tragedy. Lancet. 2011 ;378(9801):1457-8. http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/ PIIS0140-6736(11)61556-0/fulltext). L’OMS a publié Technical guide for countries to set targets for universal access to HIV prevention, treatment and care for injecting drug users, révision 2012. http://www.who.int/hiv/pub/idu/ targets_universal_access/en/index.html