C005 - Évolution de la leptinémie et de l’insulinémie au cours de la grossesse

C005 - Évolution de la leptinémie et de l’insulinémie au cours de la grossesse

Communications libres Ann. Endocrinol. Sujets et méthodes : La population étudiée est issue d’un échantillon représentatif de la population adulte u...

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Communications libres

Ann. Endocrinol.

Sujets et méthodes : La population étudiée est issue d’un échantillon représentatif de la population adulte urbaine de Tunis recruté initialement en 1985 et réexaminé 10 ans plus tard. Ont été sélectionnés dans cette analyse les sujets ayant initialement une tolérance glucidique normale. Ils sont 701 sujets (274 hommes et 427 femmes) d’âge moyen 45,3 ± 11,0 ans (extrêmes : 30 à 84 ans). Ils ont tous eu un interrogatoire, un examen clinique comportant essentiellement des mesures anthropométriques (poids, taille et circonférence iliaque) et 2 prises de la tension artérielle et des examens biologiques dont notamment le dosage de la glycémie et de l’insulinémie à jeun (G0 et I0) et 2 heures après 75 g de charge orale de glucose (G2h et I2h). Résultats : Sur les 701 sujets étudiés, 95 (soit 13,6 %) ont développé un diabète, 124 (soit 17,7 %) une intolérance au glucose et 58 soit (8,3 %) une hyperglycémie modérée à jeun.

Il existe une liaison positive entre le l’insulinémie et l’incidence du diabète dans les 10 ans qui ont suivi. En effet, cette incidence est de 9,5 % pour le 1er tiertile, 13,8 % pour le 2e et 17,1 % pour le 3e (p < 0,06). L’altération de la tolérance au glucose est significativement plus fréquente dans le 3e tiertile de l’insulinémie initiale par rapport aux 1er et 2e. Pour l’intolérance au glucose elle est de 16,4 % pour le 1er tiertile, 19 % pour le 2e et 17,5 % pour le 3e. Les taux correspondant pour l’hyperglycémie modérée à jeun sont : 9,1 %, 5,5 % et 10,5 %. Conclusion : Chez les sujets initialement normotolérants au glucose, l’hyperinsulinémie à jeun semble être associée au développement du diabète mais pas d’anomalies de la tolérance au glucose. L’existence d’une hyperinsulinémie pourrait refléter un état plus grave qui évolue plus vers le diabète que vers l’intolérance au glucose.

ÉVOLUTION DE LA LEPTINÉMIE ET DE L’INSULINÉMIE AU COURS DE LA GROSSESSE (1)

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R. Jemaa , A. Kallel , M. Feki , H. Rezigua , N. Kaabachi (1) Laboratoire de Biochimie, Hopital La Rabta de Tunis, 1007 Jebbari, Tunis, Tunisie. e-mail : [email protected] (2) Centre de Maternité et de Néonatologis de Tunis, Tunisie.

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La grossesse est une situation physiologique extrêmement originale au cours de laquelle l’environnement endocrinien et les métabolismes maternels se trouvent notablement modifiés. La leptine pourrait participer à la régulation de l’homéostasie énergétique chez la mère. Elle exerce un effet synergique avec l’insuline sur le captage du glucose dans plusieurs tissus insulino-sensibles. Le but du travail était d’étudier l’évolution des concentrations plasmatiques de leptine et d’insuline au cours de la grossesse. Notre étude a porté sur 129 femmes enceintes âgées de 29 ± 5 ans, recrutés au Centre de maternité et néonatalogie de Tunis. Un bilan biologique a été pratiqué au 1er (T1), 2e (T2) et 3e (T3) trimestre de la grossesse et 3 mois après l’accouchement (T4). La leptine à été dosée par radioimmunologie (Linco-Research Inc) et l’insuline par immunoenzymologie sur automate Axsym (Abbott-Laboratories).

La comparaison des valeurs obtenues a montré une augmentation statistiquement significative de la leptinémie (24,43 ± 13,03 vs 16,07 ± 8,95 ng/ml ; p < 0,001) et de l’insulinémie (11,51 ± 5,92 vs 9,61 ± 5,31 μUI/ml ; p < 0,02) entre T1 et T2. Les taux de la leptine diminuent à T3 (21,00 ± 10,10 ng/ml) alors que les taux de l’insuline restent inchangés (11,68 ± 6,65 μUI/ml). Trois mois après l’accouchement (T4), les taux d’insuline rejoignent les valeurs du 1er trimestre, alors que la leptinémie baisse mais reste élevée (17,60 ± 9,62 ; p < 0,01) par rapport aux valeurs du 1er trimestre. D’autre part, la leptinémie est positivement corrélée aux concentrations plasmatiques d’insuline (r = 0,30 p < 0,05). Notre étude montre que l’augmentation de la leptine entre le 1er et le 2e trimestre de la grossesse est fortement corrélée à celle de l’insuline, ce qui suggère une interrelation entre ces 2 hormones.

CIRCULATING ADIPONECTIN LEVELS IN PATIENTS WITH HCV RELATED CHRONIC ACTIVE HEPATITIS AND CIRRHOSIS (2)

C006

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A. Redaelli , M. Pozzi (1) Institute of Endocrine Sciences, Ospedale M ggiore IRCCS, University of Mil n, Via F.Sfr za 35- 20122 Milan, Italy. e-mail : [email protected] (2) Chair of Int ernal Medicine, Ospedale S.Gerardo dei intori, University of Milan-Bicocca, Milan, Italy.

Adiponectin is a ho rmone secreted by adipocytes with anti-diabetic, anti-inflammatory and anti-atherogenic properties. Levels of adiponectin are decreased in the blood under conditions of obesity, insulin-resistance and type 2 diabetes. HCV-related chronic active hepatitis (CAH) and

cirrhosis have been associated to insulin resistance and impaired glucose tolerance. More recently, non-alchoolic steatohepatitis (NASH) has been recognized as a feature of metabolic syndrome. We measured circulating adiponectin levels in 61 non-diabetic patients with liver diseases: