BRÈVES L-dopa inhalée: pour quoi faire? Fotolia © Anders Ohlsson
Le laboratoire Civitas Therapeutics (Chelsea, Massasuchetts) a obtenu des résultats positifs de l’essai de phase 1 d’une forme inhalée en poudre sèche de L-dopa, le CVT-301, pour la maladie de Parkinson, dotée d’une pharmacocinétique qui permet de corriger les fluctuations courantes de la forme classique, qui se traduisent par des accès de troubles de la motricité caractéristiques de la maladie. L’inhalation en permet une correction rapide. L’inhalation assure rapidement un taux plasmatique thérapeutique qui rassure quant au potentiel thérapeutique de cette forme galénique, ce taux étant proportionnel aux doses inhalées, toutes bien tolérées. Du fait des fluctuations imprévisibles d’activité observées avec les formes orales (périodes off et on), délivrées via un inhalateur développé par Civitas, cette forme de L-dopa devrait devenir un traitement additif du traitement oral, dont le handicap est son délai d’action. www.civitastherapeutics.com
Première chaire d’ETP L’Université Pierre-et-Marie-Curie et le groupe pharmaceutique PHR ont signé une convention organisant création de la première chaire de recherche consacrée à l’éducation thérapeutique du patient (ETP), dans le cadre de la Fondation Partenariale UPMC (FP-UPMC). La convention UPMC-PHR couvre 3 années initiales de fonctionnement de la chaire à partir de la rentrée 2011. Erigée en priorité nationale par la loi HPST (juillet 2009), l’ETP doit permettre au patient d’améliorer sa qualité de vie par l’observance des traitements qui lui sont prescrits. La chaire mènera des travaux scientifiques sur l’ETP, pour faciliter sa mise en œuvre et ses bénéfices en termes de mieux-être des patients concernés et leur entourage comme en termes de santé publique et d’économie(s) de santé. Dès lors qu’observance et pharmacovigilance sont des objectifs de l’ETP, il était logique que les pharmaciens d’officine, qui dispensent les médicaments et suivent les traitements, s’impliquent dans cette action. C’est à ce titre que PHR et ses 2 600 adhérents ont souhaité prendre en
charge le fonctionnement de cette chaire à l’UMPC. La chaire est portée par l’Institut d’éducation thérapeutique qui décline par ailleurs des enseignements (un DU et un master) destinés aux professionnels de santé (médecins, pharmaciens, biologistes, cadres infirmiers…), mais aussi aux patients experts, dans une intéressante complémentarité de regard sur la maladie et les traitements, leurs enjeux et leur vécu. Première université française au classement de Shanghai, l’UPMC, principale héritière de la Faculté des sciences de la Sorbonne, est le plus grand complexe scientifique et médical universitaire français. Toutes les disciplines scientifiques et médicales y sont enseignées sur 18 sites : médecine, chimie, biologie, électronique, informatique, physique, sciences de la terre et de l’environnement, sciences de la vie,... ■■ J.-M. M. Source : UPMC- PHR. www.upmc.fr www.groupephr.fr
Candida albicans commensal devient pathogène
Source : Alain Bonnin, Laboratoire de parasitologie-mycologie, CHU de Dijon, communication à l’Académie de médecine.
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// REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - AVRIL 2012 - N° 441
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Les infections fongiques invasives (IFI) sont une conséquence des techniques modernes de soins chez un patient fragile. Les candidoses sont les plus fréquentes, à majorité endogène à partir de la flore commensale. C. albicans en est responsable de la moitié, souvent à partir de la muqueuse digestive. La biologie moléculaire/cellulaire permet de comprendre la transition commensal/pathogène. Un patient neutropénique est généralement colonisé par un génotype unique, toutes les sous-populations pouvant provoquer une IFI. Sur modèle d’interaction in vitro de cellules épithéliales a été démontré le rôle des alpha-1,2 et bêta-1,2 mannosides de paroi dans l’adhésion aux entérocytes et observé que C. albicans développe une stratégie d’invasion différente selon le type de cellule épithéliale.