Carcinome médullaire de la thyroïde au CHU Mohammed VI d’Oujda : quel profil diagnostique et thérapeutique ?

Carcinome médullaire de la thyroïde au CHU Mohammed VI d’Oujda : quel profil diagnostique et thérapeutique ?

SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 326–352 348 Discussion Une HTAP peut révéler ou survenir au cours du suivi d’une MB. Un dosag...

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SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 326–352

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Discussion Une HTAP peut révéler ou survenir au cours du suivi d’une MB. Un dosage des hormones thyroïdiennes devrait donc être demandé devant toute manifestation cardiovasculaire inexpliquée. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.429 P158

Piège diagnostic : carcinome papillaire développé sur une ectopie thyroïdienne latérocervicale

Dr Y. Er-Rahali ∗ , Dr A. Moumen , Dr S. Chakdoufi , Dr J. Issouani , Dr A.A. Guerboub , Dr A. Masmoudi , Dr A. Meftah , Dr H. El Jadi , Dr S. Moussaoui , Pr G. Belmejdoub Service d’endocrinologie-diabétologie, hôpital militaire d’instruction Mohamed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Y. Er-Rahali) Introduction Un tissu thyroïdien ectopique peut s’observer classiquement au niveau cervical axial le long du trajet du développement embryonnaire, une localisation latérocervicale est très rare et un carcinome papillaire sur cette ectopie reste une situation exceptionnelle. Nous rapportons le cas d’une patiente présentant un carcinome papillaire multifocale avec localisation ectopique latérocervicale. Observation Patiente âgée de 28 ans sans antécédent pathologique notable, présente depuis un an une tuméfaction latérocervicale droite augmentant progressivement de volume. L’échographie cervicale a objectivé la présence d’une masse latérocervicale de 45 mm, siège de microcalcifications d’allure suspecte, associée à un nodule lobaire inférieur droit de la thyroïde classé TIRADS 4b et des adénopathies jugulocarotidiennes droites. La patiente a bénéficié d’une thyroïdectomie totale avec résection de la masse et un curage jugulocarotidien droit. L’étude anatomopathologique de la masse conclut à un carcinome papillaire de la thyroïde au sein d’un tissu thyroïdien normal avec un foyer de micro-carcinome papillaire lobaire droit de la thyroïde, et deux adénopathies métastatiques. Un complément par irathérapie à l’iode-131 a été réalisé puis un traitement freinateur par la lévothyroxine a été instauré. Discussion La survenue d’un cancer sur tissu thyroïdien ectopique est inhabituelle. Le type histologique le plus fréquent est le carcinome papillaire. La symptomatologie clinique est variable en fonction de la localisation du tissu ectopique. L’imagerie médicale n’est pas spécifique et le diagnostic de certitude repose sur l’étude histologique. Le traitement est essentiellement chirurgical associé à une hormonothérapie thyroïdienne à dose freinatrice. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.430 P159

Carcinome médullaire de la thyroïde au CHU Mohammed VI d’Oujda : quel profil diagnostique et thérapeutique ?

Dr F. Elilie Mawa Ongoth ∗ , Dr B. Bousyf , Pr H. Latrech CHU Mohammed VI, Oujda, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Elilie Mawa Ongoth) Introduction Le carcinome médullaire de la thyroïde (CMT) constitue une tumeur maligne de la thyroïde, développée à partir des cellules C parafolliculaires, sécrétant la calcitonine. Il peut se présenter sous une forme sporadique ou une familiale, s’intégrant alors dans le cadre d’un néoplasie endocrinienne multiple (NEM) de type 2, déterminée par des mutations du proto-oncogène RET [1]. Objectif Décrire les aspects cliniques et thérapeutiques du CMT au CHU Mohammed VI d’Oujda. Patients et méthodes Étude descriptive, transversale portant sur des patients suivis CHU Mohammed VI d’Oujda pour CMT.

Résultats L’étude portait sur 9 patients d’un âge moyen 35 ± 14, 95 ans, avec prédominance féminine (66,7 %). Les circonstances diagnostiques du CMT étaient un goitre multinodulaire (33,33 %), un nodule thyroïdien avec euthyroïdie (11,11 %), une métastase hépatique et un cas index avec mutation du gène RET retrouvée (44,44 %). Le CMT était sporadique (22,2 %) et s’intégrait dans le cadre de NEM 2A (77,8 %). La prise en charge chirurgicale consistait en une thyroïdectomie totale associée à un curage récurrentiel bilatéral et jugulocarotidien bilatéral dans 66,7 % des cas. Une guérison a été notée dans 22,22 % des cas. Discussion et conclusion Le CMT demeure une pathologie grave dont le diagnostic doit être précoce permettant une chirurgie curative à un stade anatomoclinique favorable [1]. Une collaboration multidisciplinaire est nécessaire la prise en charge de cette pathologie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. Référence [1] Calvo J, Torrealba G, Sáenz A, et al. Genetic and clinical features of medullary thyroid carcinoma: the experience of a single center in Costa Rica. J Cancer Epidemiol 2016:1–6. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.431 P160

Les dysthyroïdies se présentent-elles différemment du fait de la ménopause ?

Dr F. Ameziane Hassani ∗ , Dr M. Bensouda , Pr H. El Ouahabi Service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition, CHU Hassan II, Fès, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (F. Ameziane Hassani) Objectif La ménopause est responsable de modifications fonctionnelles thyroïdiennes en raison de la chute des œstrogènes. L’objectif de notre étude serait d’étudier les particularités cliniques et étiologiques des dysthyroïdies chez la population ménopausée versus non ménopausée. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude prospective, étalée sur 1 an, portant sur 100 patientes suivies au service d’endocrinologie-diabétologie et nutrition du CHU Hassan II de Fès, qui montre le profil des dysthyroïdies chez les femmes ménopausées et non ménopausées, à noter que les hypothyroïdies post-thyroïdectomies ne font pas partie de notre étude. Résultats L’âge moyen de nos patientes non ménopausées est 32 ans, et celui des patientes ménopausées est 62 ans. Les antécédents de pathologies thyroïdiennes dans la famille sont retrouvés dans 15,8 % chez la femme non ménopausée tandis qu’on a retrouvé l’ATCD de pathologies thyroïdiennes dans 13,2 % chez la femme ménopausée. Chez la femme non ménopausée, l’hyperthyroïdie est trouvée dans 57,5 % des cas, alors qu’elle n’est retrouvée que chez 37,3 % des femmes ménopausées. Au total, 62,7 % des femmes ménopausées présentaient une hypothyroïdie, alors que chez les femmes non ménopausées, l’hypothyroïdie est retrouvée dans 42,5 %. Sur le plan étiologique, dans l’hyperthyroïdie chez la femme non ménopausée : la maladie de Basedow est retrouvée dans 75,3 %, goitre multi-hétéronodulaire toxique 8 %, les nodules toxiques dans 7,1 %, Hashimoto à la phase d’hyperthyroïdie dans 5,3 %. Dans l’hypothyroïdie des femmes ménopausées : la maladie d’Hashimoto est rencontrée dans 29,3 % et une thyroïdite lymphocytaire chronique dans 8 %. Discussion La ménopause favorise la survenue de l’hypothyroïdie contrairement à l’hyperthyroïdie qui est l’apanage des femmes plus jeunes. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.432 P161

Thyroïdite subaiguë de De Quervain : à propos de 7 cas

Dr M.L. Maazou ∗ , Dr B. Najwa , Pr E.O. Hanan Service d’endocrinologie, diabétologie et nutrition, CHU Hassan II, Fès, Maroc