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XXVIe Congrès national Émois, Nancy, 21 et 22 mars 2013 / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 61S (2013) S5–S24 modéré. Pour la néonatalogie la...

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XXVIe Congrès national Émois, Nancy, 21 et 22 mars 2013 / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 61S (2013) S5–S24 modéré. Pour la néonatalogie la région est déficitaire en particulier dans le 93, le 77 et le 94. Discussion/conclusion.– On observe que l’offre de soins, bien qu’importante en IDF, reste insuffisante en réanimation néonatale, elle est en revanche excédentaire en soins intensifs. La répartition en lits de néonatalogie est inégale selon les départements et non corrélée à la domiciliation des nouveau-nés. Des biais sont relevés dans cette étude dont l’assimilation des lits « consommés » aux « besoins en lits » mais le PMSI s’avère cependant utile à la description de l’utilisation des ressources et à la réflexion à mener lors des prises de décisions. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.01.021 D 1-4

Apport d’un indice agrégé de favorisation pour étudier le lien entre la précarité et la durée des séjours hospitaliers en Lorraine en 2010 V. Coevoet a , J. Fresson b , N. Jay c Département d’information médicale, centre hospitalier de Dunkerque, Dunkerque, France b Maternité régionale de Nancy, département d’information médicale, Nancy, France c CIC-EC CIE6 Inserm, épidémiologie et évaluation cliniques, CHU de Nancy, Nancy, France

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Introduction.– La précarité est un facteur de surcoûts hospitaliers. Il est important de l’identifier dans le PMSI mais peu de données sont disponibles. Notre objectif consistait à étudier la relation entre un score de durée séjour et un indice agrégé de favorisation. Méthodes.– Les indicateurs de précarité étaient le bénéfice d’une couverture maladie préférentielle (CMP) (CMU, AME et dispositif « soins urgents ») et un indice agrégé de favorisation obtenu par une analyse en composantes principales intégrant quatre indicateurs du recensement de l’Insee. Cet indice était mis en relation avec la base PMSI 2010 de Lorraine à l’aide du code géographique de résidence du patient. Le critère de jugement était un score basé sur le rapport entre la durée moyenne de séjour par GHM et la durée du séjour analysé. Nous avons modélisé ce score par la précarité à l’aide d’un modèle de régression linéaire mixte ajusté sur les caractéristiques du séjour (âge, modes d’entrée et sortie, prise en charge à 100 %, groupe d’activité, niveau de sévérité, type de zone de résidence) et de l’hôpital (statut juridique, taille, effectifs). Une analyse de sensibilité a été effectuée en excluant les séjours de 0 jour. Résultats.– La durée médiane des 619 831 séjours était de deux jours [0 ; 5]. Le score de durée de séjour moyen était de 1,16 (± 0,55), 10,5 % des patients bénéficiaient d’une CMP (aucun dans le secteur privé) et 17,7 % des patients résidaient dans une zone de précarité. Dans le secteur public, la performance était significativement plus faible chez les patients bénéficiaires d’une CMP (p < 0,0001) et chez les patients résidant dans les zones de précarité (p = 0,006) après ajustement sur les caractéristiques des séjours et des hôpitaux. Les résultats étaient semblables dans le secteur privé mais le bénéfice d’une CMP n’a pas pu y être testé. Discussion/conclusion.– Cette étude confirme l’intérêt d’un indice agrégé de favorisation pour repérer l’allongement des durées de séjour chez les patients précaires. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.01.022 D 1-5

Chirurgie réglée et unité de surveillance continue (USC) – Quel score pour une meilleure adéquation patients/USC A. Igor , N. Devos , F. Briand , D. Proust Clinique de l’Europe, Rouen, France Introduction.– Les séjours en unités de surveillance continue (USC) sont valorisés à partir de l’IGS II. La gravité estimée à H 24 est donc le facteur déterminant des allocations de ressources. Ce score de gravité pourrait sous évaluer la lourdeur de prise en charge notamment pour les patients chirurgicaux alors que des scores de charge en soins tels le TISS 28 pourraient apporter une vision plus pertinente permettant une meilleure adéquation patient–USC.

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Méthodes.– Une étude prospective a été conduite sur une durée de trois mois dans une USC de 19 lits. Tous les patients hospitalisés ont été successivement inclus. Deux scores ont été recueillis : l’IGS II (score de gravité) et le TISS 28. Ont été recueillis également le motif d’hospitalisation, lé durée de séjour et la possibilité de valorisation ou non du séjour. Résultats.– Au total, 458 patients ont été inclus : – Orthopédie : DMS : 1,35 ± 0,48, IGS II : 15,14 ± 7,21, TISS 28 : 19,21 ± 4,63, valorisation CCAM : 6 (8,96 %) ; – Urologie : DMS : 3,53 ± 3,14, IGS II : 7,93 ± 4,92, TISS 28 : 19,17 ± 3,37, valorisation CCAM : 5 (16,67 %) ; – ORL : DMS : 2,94 ± 2,77, IGS II : 11,76 ± 7,53, TISS 28 : 20 ± 5,43, valorisation CCAM : 4 (23,5 %) ; – Chirurgie vasculaire : DMS : 2,85 ± 2,35, IGS II : 19,92 ± 8,38 TISS 28 : 19,38 ± 4,28, valorisation CCAM : 29 (21,48 %) ; – Digestif : DMS : 2,92 ± 2,3, IGS II : 12,15 ± 8,46 TISS 28 : 19,39 ± 4,71, valorisation CCAM : 39 (22,67 %) ; – Médicaux : DMS : 6,46 ± 4,03, IGS II : 31,08 ± 10,22 TISS 28 : 16,57 ± 4,43, valorisation CCAM : 9 (64,3 %). Discussion/conclusion.– Patient de 92 ans, coronarien instable, BPCO sévère opéré d’une PTH : IGS II sans l’âge = 0, TISS 28 > 20. Dans ce cas, l’utilisation de l’IGS II comme critère de valorisation des USC pourrait amener à ne pas hospitaliser en USC ces patients à haut risque de décompensation. Le TISS 28 qui reflète la lourdeur de prise en charge propose une évaluation du ratio en personnel nécessaire conforme au standard de nos USC et semble plus adapté que l’IGS II compte tenu de la typologie chirurgicale des patients. Il serait préjudiciable au patient que l’utilisation de score inadapté amène à hospitaliser, en unité de soins conventionnelles, des patients devant bénéficier d’une surveillance continue. Dans ce cas, c’est l’existence même de nos structures de soins continues chirurgicales qui serait en péril. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.01.023 D 1-6

Une avancée dans le codage des causes externes de morbidité et mortalité dans le PMSI : les causes de brûlures A. Pasquereau a , A. Rigou a , J. Latarjet b , F. Ravat b , A. Scherer c , P. Vercherin d , B. Thélot a a Institut de veille sanitaire, Saint-Maurice, France b Société fran¸ caise d’étude et de traitement des brûlures, France c Agence technique de l’information sur l’hospitalisation, Lyon, France d Service de santé publique et information médicale, CHU, Saint-Étienne, France Introduction.– Il y a 12 000 hospitalisations pour brûlures en France chaque année. Les données du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) permettent de décrire ces hospitalisations selon la gravité, l’âge, le sexe, la région, etc., mais ne fournit aucun renseignement sur les causes de brûlures. Un projet de possibilité de codage de ces causes dans le PMSI a été développé par la Société franc¸aise d’étude et de traitement des brûlures (SFETB), l’Institut de veille sanitaire (InVS), et l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (Atih). Méthodes.– La SFETB, l’InVS et l’Atih ont élaboré un thesaurus des causes de brûlures, à partir des codes du chapitre XX de la CIM-10 (Causes externes de morbidité et de mortalité). Ces codes, autorisés uniquement en diagnostic associé, ont été rendus disponibles jusqu’au cinquième caractère (au sixième dans certains cas). Résultats.– La modification du format du PMSI a été diffusée en mars 2011. Plusieurs services accueillant des brûlés ont commencé à coder les causes de brûlures. Dès cette année 2011, les deux centres de traitement des grands brûlés de Lyon ont renseigné la cause de 45 % de leurs séjours pour brûlures. Une première exploitation sur 1124 hospitalisations pour brûlures en région RhôneAlpes a permis de décrire les causes de ces brûlures, disponibles dans un tiers des cas. Les expositions aux flammes (41 %) et à une substance brûlante (41 %) étaient les deux principales causes de brûlures. Des résultats nationaux seront présentés. Discussion/conclusion.– La montée en charge de l’utilisation de cette possibilité de codage des causes de brûlures va se poursuivre dans les années à venir. Elle permettra une description détaillée des causes et circonstances des brûlures,