Congrès SFNR 2014 Matériels et méthodes.— Des acquisitions dynamiques et synchronisées à la respiration ont été réalisées sur une IRM 7 T au niveau abdominal et cérébral chez des souris Swiss avant, pendant et après injection d’un bolus de LCP-GdF3 (n = 5, groupe test) ou de GdF3 seul (n = 6, groupe contrôle, le GdF3 ne passant pas la BHE). Une altération focale de la BHE a été réalisée par hyperthermie. Le rehaussement tardif cérébral a été mesuré 1 h après injection. Les analyses statistiques (Mann-Whiteney et Wilcoxon) ont été réalisées en considérant un seuil de significativité de 0,05. Résultats.— Les deux agents de contraste (GdF3 seul et LCP-GdF3) étaient présents en intravasculaire puis excrétés par voie rénale. En intra-cérébral, l’extravasation interstitielle était, comme attendu, plus importante du coté pathologique (BHE altérée). Dans les régions saines (BHE intacte), le rehaussement tardif semblait discrètement plus important dans le groupe LCP-GdF3, ce qui pourrait indiquer un franchissement de la BHE, mais la différence n’était pas significative (p = 0,083). Les analyses en spectroscopie de masse sont en cours pour rechercher la présence de LCP-GdF3 au sein du parenchyme cérébral sain. Conclusion.— Ce suivi IRM ne met pas formellement en évidence le passage de LCP-GdF3 au niveau du parenchyme cérébral sain, mais retrouve une accumulation de l’agent en cas d’altération de la BHE. D’autres études ultérieures sont nécessaires.
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Coma fébrile N. Ben Abdallah , F. Abidi , H. Boujemaa , A. Fadhel , S. Bouguerra , Y. Arous , M. Aloui , S. Kouki Service d’imagerie médicale, hôpital militaire principal de Tunis, Tunis, Tunisie
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Objectifs.— Connaître le protocole IRM à réaliser en cas de trouble de la conscience dans un contexte fébrile et savoir reconnaître les lésions spécifiques des encéphalites virales et bactériennes. Observation.— Nous rapportons une étude comportant trois patients deux adultes et un enfant de 3 ans hospitalisés pour des troubles de la conscience dans un contexte fébrile. Résultat.— L’encéphalite est définie par une atteinte inflammatoire de l’encéphale fréquemment associée à une atteinte des méninges. La prise en charge implique la réalisation d’une imagerie précédant la ponction lombaire et le démarrage d’un traitement probabiliste. L’IRM a montré une meilleure sensibilité que le scanner, grâce aux séquences de diffusion, ainsi que les anomalies type restriction de la diffusion en temporale interne orientent le diagnostic vers une encéphalite herpétique ; une atteinte du tronc cérébral était en rapport avec une rohmboencéphalite à listéria. Conclusion.— Les encéphalites sont des urgences qui engagent le pronostic vital dans l’immédiat et tardivement le pronostic fonctionnel par leurs séquelles. L’IRM est l’examen de choix dans le diagnostic précoce, et elle permet une étude sémiologique ainsi qu’une orientation étiologique.
Nécrose laminaire en IRM 3 tesla
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.103
http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.101
H. Boujemaa a , F. Abidi a , S. Bouguerra a , A. Fadhel a , H. Elaskri b , Y. Arous a , M. Aloui a , S. Kouki a , N. Ben Abdallah a , M. Ferjani b a Service d’imagerie médicale, hôpital militaire principal de Tunis, Tunis, Tunisie b Service de réanimation, hôpital militaire principal de Tunis, Tunis, Tunisie Objectifs.— Connaître l’apport des séquences IRM avancées en particulier la diffusion et la spectroscopie dans le diagnostic positif et étiologique de la nécrose laminaire. Illustrer les principales étiologies de la nécrose laminaire. Patients et méthode.— Étude rétrospective de dossiers radio cliniques colligés au service d’imagerie médicale sur une durée de 2 ans. Quatre patients ont été explorés en urgence par une IRM cérébrale pratiquée par une machine Siemens 3Tesla selon les séquences conventionnelles, diffusion et spectroscopie. Ces patients ont été pris en charge dans un milieu de réanimation pour arrêt cardiorespiratoire, état de mal convulsif, asphyxie néonatale et coma hypoglycémique. Résultat.— La nécrose corticale laminaire correspond à un remaniement tissulaire post-ischémique avec gliose. La sémiologie IRM est variable selon le stade de l’atteinte. Au stade aigu, les séquences de diffusion montrent une atteinte bilatérale plus au moins symétrique du cortex se traduisant par une restriction de la diffusion alors que les séquences conventionnelles ne montrent pas des anomalies. La répartition des lésions permet d’évoquer le diagnostique étiologique. Une atteinte temporale interne nous a orientés vers une encéphalite herpétique. Une atteinte qui s’étend aux noyaux gris centraux ainsi que des splénium du corps calleux et du tegmentum en rapport avec hypoglycémie. Conclusion.— L’IRM cérébrale est indiquée devant un coma non traumatique, les séquences de diffusion ont un intérêt primordial dans le diagnostique précoce et le bilan lésionnel de la nécrose laminaire permettant une orientation étiologique et une aide à la prise en charge thérapeutique. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.102
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Apport de l’imagerie dans le diagnostic des complications meningo-encéphaliques des infections ORL A. Zrig , H. Elmhabrech , W. Mnari , M. Maatouk , B. Hmida , W. Harzallah , R. Salem , M. Golli Service d’imagerie medicale, CHU Monastir, Tunisie Introduction.— Les infections de la sphère ORL représentent un problème médical très courant. Malgré les progrès des moyens thérapeutiques les complications méningo-encéphaliques persistent toujours. Elles sont dues essentiellement à une antibiothérapie mal adaptée ou mal suivie par le patient. L’imagerie médicale en coupe (TDM et IRM) contribue à une meilleure connaissance de cette entité en permettant le diagnostic positif, le bilan lésionnel complet et le suivie de cette pathologie sous traitement. Le but de ce travail est de préciser l’apport de l’imagerie en coupe dans le diagnostic, de cette entité et d’insister sur la nécessité de rechercher un foyer ORL ignoré concomitant à une. Materiel et méthodes.— Étude rétrospective de 19 dossiers de patients présentant une complication méningée, vasculaire ou encéphalique au décours ou concomitante à une infection de la sphère ORL. Ces patients ont bénéficié d’un examen ORL et d’un bilan biologique en particulier infectieux. Tous les patients ont été explorés par une TDM crânio-cérébrale avec injection de PDC iodé et l’IRM n’a été réalisée que dans 7 cas. La prise en charge thérapeutique des ces patients était à la fois médicale et chirurgicale. Résultat.— L’âge moyen de nos patients est de 17 ans avec des extrêmes allant de 13 mois à 58 ans. Il s’agit de 5 patients de sexe féminin et 14 de sexe masculin. Les signes d’appel sont un syndrome d’hypertension intracrânienne évoluant dans un contexte fébrile. L’infection ORL était une otomastoïdite (5 cas) une ethmoïdite (3 cas), une sinusite maxillaire (1 cas), sinusite frontale (6 cas), mucormycose rhino-sinusienne (2 cas) et une otite externe nécrosante (2 cas). Les complications cérébro-méningées sont des