Comité régional centre des tumeurs neuroendocrines : expérience du laboratoire d’hormonologie du centre de pierre et marie curie. Alger

Comité régional centre des tumeurs neuroendocrines : expérience du laboratoire d’hormonologie du centre de pierre et marie curie. Alger

SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 449–462 452 kinétique chez 33,3 % des patients. Treize patients avaient au moins deux facteurs d...

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SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 449–462

452

kinétique chez 33,3 % des patients. Treize patients avaient au moins deux facteurs de risques et 4 étaient concernés par quatre facteurs de risque. L’hypertension régressait chez 2 patients après traitement de l’hypersomatotropisme. Pour les autres patients une réduction du nombre d’antihypertenseurs et une amélioration de leur profil métabolique étaient également appréciées. Discussion L’HTA est d’autant plus fréquente que la maladie est plus ancienne, la GH plus élevée et l’âge des patients plus avancé. L’atteinte cardiaque est constante. L’incidence d’autres facteurs de risque cardiovasculaire est plus élevée que la population générale. Leur prise en charge multidisciplinaire s’impose afin de prévenir les complications cardiovasculaires. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.840 P675

Comité régional centre des tumeurs neuroendocrines : expérience du laboratoire d’hormonologie du centre de pierre et marie curie. Alger Dr M.A. Himeur a,∗ , Pr L. Griène b , Pr A. Chikouche b , Pr B. Ait Abdelkader a , Dr T. Comité régional centre des tumeurs neuroendocrines c a Laboratoire d’hormonologie, CPMC, Alger, Algérie b Laboratoire de biochimie, CPMC, Alger, Algérie c Comité régional centre des tumeurs neuroendocrines, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M.A. Himeur) Introduction Les tumeurs neuroendocrines sont rares et représentent environ 1 % des cancers digestifs. La plupart d’entre elles sont bien différenciées ; les carcinomes neuroendocrines peu différenciés représentent moins de 20 % des localisations digestives. Parmi les tumeurs neuroendocrines bien différenciées, les localisations les plus fréquentes sont l’intestin grêle et le pancréas. Par ailleurs, les tumeurs de nature fonctionnelles sont rares (< 20 %) ; les plus fréquentes sont les tumeurs carcinoïdes, les insulinomes et les gastrinomes. Objet Évaluation de l’apport des dosages sériques des différents marqueurs neuroendocrines dans le bilan diagnostic et suivi des tumeurs neuroendocrines. Évaluation des dosages in situ de la chromogranine A. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude rétro-prospective évaluant l’apport des dosages sériques de la chromogranine A, neuro-specific-enolosa (NSE) et la gastrine dans le bilan diagnostic des GEP, des phéochromocytomes et des neuroblastomes. Notre travail regroupe : 74 tumeurs neuroendocrines gastroentéro-pancréatiques, 26 phéochromocytome et 37 neuroblastomes, confirmés par étude histo-anatomopathologique. Résultats Notre travail retrouve une sensibilité de 82 % avec une spécificité de 78 % de la chromogranine A dans le diagnostic des tumeurs neuroendocrines gastro-entéro-pancréatiques ; cette sensibilité est de 100 % pour les phéochromocytomes et les neuroblastomes. On trouve 19 % de cas « Faux positifs », en rapport avec la prise des IPP dans 60 % des cas. Conclusion Vu sa sensibilité et sa spécificité, la chromogranine A est un paramètre pertinent dans le bilan diagnostic et suivi des TNE. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.841 P676

Les métastases surrénaliennes : à propos de 8 cas

S. Abid ∗ , Dr A. Mzabi , Dr J. Anoun , Dr M. Karmani , Pr A. Rezgui , Pr A. Ben Fraj , Pr C. Laouani Service de médecine interne, CHU Sahloul, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Abid) Objectif Décrire le profil épidémiologique, clinique et thérapeutique des métastases surrénaliennes.

Patients et méthodes Étude rétrospective, menée sur 8 patients ayant des métastases surrénaliennes (MS), hospitalisés au service de médecine interne du CHU Sahloul de Sousse, durant la période allant de 1999 à 2018. Résultats On note une prédominance féminine, l’âge moyen des patients était de 66,5 ans. Tous les patients étaient suivis pour une pathologie néoplasique. Les circonstances de découverte étaient une hypertension artérielle (HTA) dans 1 cas, des céphalées (3 cas), des palpitations (1 cas), des sueurs profuses (1 cas), des douleurs abdominales (4 cas) et une altération de l’état général (5 cas). Les MS étaient découvertes de fac¸on fortuite dans 7 cas. Une échographie surrénalienne montrait une masse surrénalienne (2 cas), le scanner surrénalien trouvait une masse surrénalienne (5 cas) qui était bilatérale dans 4 cas avec une taille < 4 cm chez 4 patients. La tumeur primitive était colique (4 cas), bronchopulmonaire (2 cas), vésicale (1 cas) et un lymphome (1 cas). Aucun de ces patients n’a eu un traitement chirurgical et un seul patient a rec¸u une chimiothérapie complémentaire. Discussion L’incidence des MS atteint 2 % au cours des incidentalomes surrénaliens et si le contexte oncologique est connu, la fréquence des métastases parmi les lésions surrénaliennes peut atteindre plus de 50 %. Les MS revêtent divers aspects macroscopiques : hématomes, nécrose et peuvent être uni ou bilatérales. La tumeur primitive peut être bronchopulmonaire, mammaire, digestive, rénale, cutanée ou un lymphome. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.842 P677

Hypoglycémies sévères chez le patient non diabétique

Dr S. Atraki ∗ , Pr S. El Aziz , Pr A. Chadli Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire de neuroscience et santé mentale, faculté de médecine et de pharmacie, université Hassan II-Casablanca, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Atraki) Introduction L’hypoglycémie non diabétique (HND) est définie par une glycémie < 0,50 g/L avec présence de signes neuroglycopéniques et leur disparition après ressucrage. Le but du travail Décrire les aspects diagnostiques et thérapeutiques des cas d’HND sévère suivis dans notre service. Patients et méthodes Sur une durée de 6,5 ans (2010–2018), 26 patients correspondaient aux critères de définition. Résultats L’âge moyen de nos patients était de 38,8 ans, avec une prédominance féminine (78 %). L’hypoglycémie était récidivante dans 72 % des cas avec une glycémie capillaire moyenne de 0,33 g/L survenant à jeun ou à l’effort chez 44 % des patients et post-prandiale chez 16,6 % des patients. Un séjour en réanimation a été nécessaire dans 44 % des cas. L’IMC moyen était de 27,9 kg/m2 avec une prise de poids chez 61 % des patients. L’épreuve de jeûne réalisée chez 22 patients, avec une durée moyenne de 13 h, a orienté vers une cause organique dans 50 % des cas avec une imagerie complémentaire : TDM pancréatique (45,4 %), IRM abdominale (29 %), angioscanner (11 %) et écho-endoscopie (39 %). Les différentes étiologies retrouvées étaient : un insulinome (10, malin dans 2 cas), une hypoglycémie factice (6), une tumeur extrapancréatique secrétant IGF2 (3), une hypoglycémie fonctionnelle (5), une nésidioblastose (1) et une insuffisance surrénalienne (1). Discussion Ces résultats soulignent la gravité des tableaux cliniques des HND avec une prédominance féminine et une cause non négligeable (28 %) des hypoglycémies factices. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.843