Comparaison des caractéristiques des troubles musculosquelettiques de l’épaule entre une population de diabétiques et non-diabétiques

Comparaison des caractéristiques des troubles musculosquelettiques de l’épaule entre une population de diabétiques et non-diabétiques

SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 397–433 la période (2014–2016), dans un service de maladies infectieuses. Le moyen de confirmat...

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SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 397–433 la période (2014–2016), dans un service de maladies infectieuses. Le moyen de confirmation de diagnostic était basé sur les sérologies positives. Résultats Deux cent sept malades étaient hospitalisés durant cette période et ayant une présentation clinique qui faisait évoquer ces infections. Parmi eux, 21 (10,1 %) était diabétiques. L’âge moyen était de 47,3 ans (39–85 ans). Le sex-ratio était (H/F = 2,5). Quatorze malades (66,6 %) habitaient dans un milieu rural et 12 (57,1 %) avaient un contact avec les chiens. Les arthromyalgies, la fièvre et l’asthénie étaient notées chez 19 malades (90,4 %), 17 malades (81 %) et 15 malades (71,4 %), respectivement. Une éruption cutanée était objectivée dans deux cas (9,5 %). La calcémie moyenne était de 2,36 mmol/L (2,27–2,45 mmol/L). la natrémie moyenne était de 132 mmol/L (119–148 mmol/L). La perturbation du bilan hépatique et la thrombopénie étaient objectivées dans 21 (100 %) et 15 cas (71,4 %), respectivement. Deux cas seulement étaient confirmé à chlamydia pneumoniae Au plan thérapeutique, la doxycycline était prescrite dans tous les cas. L’évolution était favorable dans tous les cas. Conclusion Bien que rare, ces infections doivent être évoquées en cas de présence de facteur de risque. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.658 P387

L’insulinothérapie fonctionnelle chez le diabétique de type 1 : expérience du service d’endocrinologie – diabétologie et nutrition d’Oujda – Maroc

b

Service « A », INNT, Tunis, Tunisie Service « C », INNT, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Sfar) c

L’objectif de notre étude était d’évaluer la prise pondérale chez un groupe de femmes enceintes diabétiques, rechercher les facteurs influenc¸ant la prise pondérale et ses conséquences. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude longitudinale prospective portant sur 73 femmes enceintes diabétiques (type 1 et 2). Elles ont bénéficié d’un suivi régulier mensuel grâce à des cycles glycémiques avec ajustement thérapeutique des doses d’insuline conformément aux objectifs et de consultations obstétricales. Résultats Le poids moyen en préconception était de 73,06 ± 18,736 kg. La prise pondérale par rapport au poids en préconception au 1er trimestre était de 1,058 ± 3,76 kg, au 2e semestre de 5,684 ± 4,57 kg et au 3e trimestre de 9,331 ± 5,5 kg. Les patientes qui avaient programmé leur grossesse avaient une prise pondérale totale significativement moindre que celles qui n’avaient pas programmé leurs grossesses (6,33 ± 3,36 kg vs. 10,09 ± 5,51 kg ; p = 0,04). La prise de poids moyenne était moins importante chez les patientes traitées par analogues d’insuline que celles sous insulines conventionnelles au cours des trois trimestres, plus notable au 3e trimestre (p = 0,08). Le gain pondéral total n’était significativement corrélé ni à l’issue de la grossesse ni au recours à la césarienne ni à l’hypoglycémie néonatale ni à l’ictère néonatal ni à l’hypocalcémie néonatale. Néanmoins, la macrosomie était notée chez les nouveau-nés des patientes avec une prise pondérale totale moyenne de notablement plus élevée, p = 0,084. Conclusion Il serait plus judicieux de spécifier des recommandations de prise pondérale optimale pour les femmes enceintes diabétiques vu le risque ajouté du diabète particulièrement de la macrosomie.

Dr S. Rouf ∗ , Pr H. Latrech Centre hospitalier universitaire Mohamed-VI, Oujda, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Rouf)

Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Introduction Les objectifs de la prise en charge du diabète type 1 résident en la prévention des complications aiguës et chroniques. L’insulinothérapie fonctionnelle (IF) complète parfaitement le schéma basal bolus en contribuant à la baisse du risque d’hypoglycémie sévère et à l’obtention d’un équilibre glycémique. Matériel et méthodes Il s’agit d’une étude prospective descriptive menée au service d’endocrinologie-diabétologie du CHU Mohammed VI d’Oujda Maroc. Colligeant ainsi 28 patients diabétiques type 1 admis pour éducation IF. Nous avons étudié leur profil clinique et métabolique avant l’IF et évaluer l’impact de cette approche après. Résultats Il s’agit de 28 patients diabétiques type 1 d’âge moyen de 18 ans. L’évolution de diabète était d’une moyenne de 6 ans. Durant l’année précédant l’IF, l’hypoglycémie a été notée chez 82 % des patients. L’épreuve de jeûne glucidique a permis la diminution de l’insuline basale chez 76 % des patients. Les ratios moyens glucide-insuline/10 g étaient de 1,5 UI au petit déjeuner, 1,1 UI au déjeuner et de 1,3 UI au dîner. Après un suivi moyen de 9 mois, 25 patients adhérents à l’IF, chez qui l’HbA1c a passé de 8,2 % à 7,4 %. Une réduction des hypoglycémies a été notée chez 67 % des cas. En termes de gain pondéral, 86 % des patients ont gardé un poids stable. Conclusion L’objectif de l’insulinothérapie fonctionnelle est de proposer au patient diabétique des outils pour qu’il puisse adapter le diabète à sa vie, et non pas l’inverse. Tout en améliorant sa qualité de vie, l’équilibre glycémique est assuré.

P389

Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.659 P388

La prise pondérale au cours de la grossesse chez des diabétiques Dr H. Sfar a,∗ , Dr O. Berriche b , Dr C. Jemai c , Dr N. Bendag c , Dr A. Smida c , Dr S. Chelbi c , Dr R. Ben Othman b , Pr H. Jamoussi b , Pr F. Ben Mami c a Service « C », INNT, El Mourouj, Tunisie

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Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.660

Comparaison des caractéristiques des troubles musculosquelettiques de l’épaule entre une population de diabétiques et non-diabétiques Dr A. Haj Salah a , Dr M. Sghir a , Dr M. Frigui a , Dr W. Haj Hmad a , Dr W. Said a , Dr B. Zantour b,∗ , Pr W. Kessomtini a a Service de médecine physique et réadaptation, CHU de Tahar-Sfar, Mahdia, Tunisie b Service d’endocrinologie, CHU de Tahar-Sfar, Mahdia, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (B. Zantour) Objectif L’objectif de ce travail a été de comparer les caractéristiques épidémiologiques et cliniques des troubles musculosquelettiques de l’épaule entre population de diabétiques et non diabétiques. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les dossiers des patients suivis entre 2014 et 2016 pour ED à la consultation de MPR du CHU Tahar Sfar de Mahdia (Tunisie). Les paramètres étudiés sont d’ordre épidémiologique et clinique. Résultats L’âge moyen (n = 237) était de 58,6 ans chez les diabétiques (n = 84) versus 50,3 ans chez les non diabétiques (n = 153) avec un sex-ratio de 0,47 contre 0,5 respectivement. La douleur avait une évolution chronique chez les diabétiques et plus aiguë chez les non-diabétiques. L’atteinte du membre dominant a été significativement plus importante chez les non-diabétiques (p = 0,02). Les TCR ont été plus importantes (68 %) pour les non-diabétiques, alors que les ruptures partielles et les capsulites prédominaient chez les diabétiques. Discussion-conclusion Les pathologies de l’épaule évoluent et se répartissent de fac¸on différente entre diabétiques et non diabétiques. Elles sont à l’origine d’une incapacité fonctionnelle d’où la nécessité d’une prise en charge adéquate basée essentiellement sur la rééducation fonctionnelle. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts. Pour en savoir plus

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

SFE Poitiers 2017 / Annales d’Endocrinologie 78 (2017) 397–433

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Quraishi NA, Johnston P, Bayer J, et al. Thawing the frozen shoulder. A randomised trial comparing manipulation under anaesthesia with hydrodilatation. J Bone Joint Surg Br 2007;89:1197–200. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.661 P390

Syndrome de Wolfram ; une maladie rare : à propos de trois cas

Dr I. Bouizammarne ∗ , Pr G. Elmghari , Pr N. Alansari Service d’endocrinologie diabétologie et maladies métaboliques, CHU de Mohamed-VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Bouizammarne) Introduction Le syndrome de Wolfram est une pathologie génétique rare liée à une mutation du gène WFS, associant un diabète insulinodépendant, une atrophie optique, une surdité de perception, un diabète insipide et des anomalies des voies urinaires. Observation 1 A.H., 24 ans, diabétique insulinotraité depuis 17 ans, suivi pour incontinence urinaire depuis 3 ans, syndrome polyuropolydipsique faisant évoquer un diabète insipide, une baisse de l’acuité visuelle depuis 4 ans, Le FO avait montré une atrophie optique bilatérale associée à des altérations pigmentaires de la rétine périphérique. À l’échographie rénale urétéro-hydronéphrose réduisant l’index cortical, à l’audiogramme une surdité de perception. Observation 2 A.S., 21 ans, diabétique insulinotraitée depuis 5 ans (âge de 16 ans), baisse de l’acuité visuelle depuis l’âge de 10 ans, suivie pour diabète insipide sous desmopressine depuis 5 ans, énurésie secondaire depuis l’âge de 8 ans. À l’échographie urétéro-hydronéphrose avec réduction de l’indexe cortical à 10 mm, au FO une atrophie optique. Observation 3 F. S., 23 ans, diabétique depuis 17 ans insulinotraitée (à l’âge de 6 ans), elle a été suivie pour diabète insipide sous desmopressine, une baisse de l’acuité visuelle compliquée de cécité. La patiente avait une incontinence urinaire. L’échographie parle d’une vessie neurologique très probable. La patiente est décédée suite à une hyperglycémie avec thrombophlébite cérébrale. Discussion Le syndrome de Wolfram est une entité rare, caractérisée par un tableau syndromique complexe et particulièrement grave du fait des multiples handicaps qu’il occasionne, dont le diagnostic doit être évoqué devant l’association d’un diabète juvénile et d’une atrophie optique. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.662 P391

La femme marocaine diabétique enceinte : quelles erreurs diététiques ? À propos de 60 cas

Dr I. Khalil ∗ , Pr S. El Aziz , Dr S. Bensbaa , Pr A. Chadli Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire de neuroscience et santé mentale, faculté de médecine et de pharmacie, université Hassan II-Casablanca, CHU Ibn-Rochd, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Khalil) Introduction La diététique joue un rôle important dans le contrôle glycémique chez la femme enceinte diabétique. Objectifs de l’étude Déterminer les principales erreurs diététiques chez la femme enceinte diabétique. Patients et méthodes Étude rétrospective descriptive, incluant 60 patientes avec grossesse diabétique hospitalisées au service d’endocrinologiediabétologie entre janvier–décembre 2016. Résultats L’étude a inclus 60 patientes d’un âge moyen de 30,4 ans avec un age gestationnel moyen de 22 SA. Le pourcentage qui avaient un diabète gestationnel était de 26,7 % et 73,3 % avaient un diabète prégestationnel. Un IMC correct était chez 21,7 %, un surpoids chez 33,3 % et une obésité chez 45 %. Le pourcentage des patientes qui étaient sous règles hygiénodiététiques était de 13,3 % et 87,7 % étaient sous insulinothérapie. L’équilibre glycémique

était atteint chez 42,6 % des patientes. L’apport glucidique total était excessif (> 220 g/j) chez 41,7 % et insuffisant (< 180 g/j) chez 16,7 %. Pour la répartition selon les repas : 53,4 % avaient un apport excessif au petit déjeuner, 56,7 % avaient un apport insuffisant au dîner et 51,7 % avaient un apport adéquat au déjeuner. Concernant les collations, 6,7 % des patientes observaient les 3 collations et 18,3 % observaient la collation au coucher. En termes qualitatif, la source majeure des glucides provenait des féculents. Par ailleurs, 28,3 % des patientes consommaient les sucres rapides. L’équilibre glycémique a été significativement lié à l’apport glucidique global (p < 0,05). Discussion L’apport glucidique recommandé chez la femme enceinte diabétique est entre 180–220 g/j réparti en 3 repas et 3 collations. Notre étude souligne les différentes erreurs diététiques en termes de quantité de glucides et de leur répartition au cours de la journée. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.663 P392

L’hyperglycémie chez les patients thrombolysés à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde Dr O. Labidi a , Dr M. Hassine a , Dr M.T. Ach b,∗ , Dr M. Ben Messaoud a , Dr A. Najjar a , Dr M. El Ghardallou c , Dr H. Sarray a , Dr M. Mahjoub a , Dr Z. Dridi a , Dr F. Betbout a , Pr K. Ach b , Pr H. Gamra a a Service de cardiologie A, CHU de Fattouma-Bourguiba, Monastir, Tunisie b Service d’endocrinologie, CHU de Farhat-Hached, Sousse, Tunisie c Département de médecine communautaire, faculté de médecine de Sousse, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M.T. Ach) Introduction Le syndrome coronarien aigu avec susdécalage de ST (SCA ST + ) est un évènement ischémique grave qui entraîne une perturbation du métabolisme glucidique. L’objectif de ce travail était d’étudier la relation entre l’hyperglycémie (HG) et les résultats cliniques après thrombolyse au cours de la phase aiguë du SCA ST+. Patients et méthodes On a inclus rétrospectivement 447 patients présentant un SCA ST+ entre 1995 et 2016 et dont la stratégie de reperfusion était la thrombolyse. On a comparé les résultats cliniques intrahospitaliers des patients ayant une HG (HG+ : n = 154) avec ceux sans HG (HG− : n = 293). HG a été définie par une glycémie mesurée à l’admission > 11 mmol/L (198 mg/dL). Résultats Dans le groupe HG+, 73,9 % des patients avaient un diabète sucré (vs. 16,2 % dans HG−, p < 10−3 ) et l’intoxication tabagique y était moins fréquente (29,5 % vs. 48,4 % : p < 10−3 ). Le taux de succès de la thrombolyse était comparable dans les 2 groupes (HG+ : 74,2 % vs. HG− : 69 %, p = 0,26). L’évolution intrahospitalière du groupe HG+ était comparable à celle du groupe HG− en termes de mortalité (9,7 vs. 5,8 : p = 0,13), de troubles de rythme grave (8,3 % vs. 8,4 % : p = 0,94) et de complications hémorragiques (4 % vs. 6,2 % : p = 0,37). De même, les résultats cliniques étaient comparables chez les diabétiques et les non diabétiques dans le groupe HG+. Conclusion L’hyperglycémie à l’admission n’était pas corrélée au pronostic à court terme des patients reperfusés par thrombolyse à la phase aiguë de l’infarctus du myocarde. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2017.07.664 P393

Les otites externes nécrosantes fongiques chez le diabétique

Dr C. Halwani ∗ , Dr I. Zoghlami , Dr C. Zgolli , Dr R. Harhira , Dr K. Akkari , Dr R. Ben Mhamed , Pr S. Benzarti Service ORL, hôpital Militaire de Tunis, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Halwani)