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Dans le cadre des scolioses idiopathiques adolescentes, pouvons-nous objectiver des marqueurs posturographiques prédictifs d’un risque de processus tumoral malin accru lié à un dysfonctionnement de l’ostéopontine ? A.-F. Poisneuf a , M. Bondon-Chevalier b , P. Bressan c , R. Rossetti d , G. Sallusti e , J.-L. Limongi a a Fondation AIRE.P-L, Le Mans, France b Clinique privée, Le Mans, France c Clinique privée, Vérone, Italie d Clinique privée, Ferrare, Italie e Clinique privée, Padoue, Italie Mots clés : Posturographie ; Scoliose ; Ostéopontine ; Cancer Introduction.— L’étude des patients porteurs d’une scoliose idiopathique adolescente (SIA) révèle un dysfonctionnement dans la signalisation de la mélatonine relayé par l’ostéopontine (OPN) au niveau des tissus musculo-squelettiques. À coté de son rôle de mécanorécepteur intervenant dans la proprioception, le contrôle postural et la fonction vestibulaire, L’OPN semble également selon certains auteurs, générer des processus tumoraux malins. Nous avons alors recherché l’existence de marqueurs posturographiques symptomatiques de dysfonctionnements de l’OPN chez les sujets affectés. Patients et méthodes.— Nous avons constitué 2 échantillons de 19 sujets chacun avec répartition homogène et données anthropométriques (âge > 9 ans et < 15 ans, sexe, poids, taille, IMC). L’échantillon (A) témoin était constitué de sujets non porteurs d’une SIA, le (B) pathologique, constitué de sujets porteurs d’une SIA. Résultats.— L’étude des données posturographiques a fait apparaître au niveau de l’analyse fréquentielle une augmentation significative de pics dans la zone de fréquence vestibulaire atteignant un pourcentage de 9 % soit 41 pics chez les sujets non affectés et 57 % soit 260 pics chez les sujets affecté par une SIA. Discussion/Conclusion.— En présence d’une SIA il semble opportun de procéder à un examen posturographique pour rechercher l’existence de pics vestibulaires semblant être symptomatiques d’un dysfonctionnement de l’ostéopontine. Ce type d’examen semble également être susceptible de limiter les risques de déclenchement de processus tumoraux malins qui sont amplifiés par un facteur 70 lors de l’exposition au cours d’examens radiographiques utilisant des rayons X. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.10.088 55
Évaluation de la marche et de la posture chez des patients atteints d’hydrocéphalie à pression normale A.-L. Enache a , J.-P. Azulay a , A. Eusebio a , P. Metellus b , M. Vaugoyeau c a Service de neurologie et pathologie du mouvement, hôpital adulte de la Timone, Marseille, France b Service de neurochirurgie, hôpital adulte de la Timone, Marseille, France c AMU-CNRS, LNC, Pôle 3C, Marseille, France
Résumés/Abstracts Mots clés : Hydrocéphalie à pression normale ; Ponction lombaire ; Analyse de la marche et de la posture ; Dérivation ventriculopéritonéale Introduction.— Le diagnostic d’hydrocéphalie à pression normale (HPN) se fonde sur la triade d’Hakim et Adams : troubles de la marche, troubles cognitifs et troubles urinaires et sur des images évocatrices à l’IRM. Toutefois, le diagnostic de certitude est difficile. Objectifs.— Mise en évidence de marqueurs spécifiques de la marche et de la posture de l’HPN avant dérivation. Patients et méthodes.— L’évaluation a porté sur 26 patients hospitalisés pour suspicion d’HPN et comportait : examen neurologique, étude des biomarqueurs dans le LCR de démence, bilan neuropsychologique et imagerie (IRM ± PET cérébral). La posture et la locomotion ont été enregistrées avant une ponction lombaire soustractive de 40 cm3 et 48 heures après. Les patients ayant subi une dérivation ventriculo-péritonéale (DVP) ont été également enregistrés 6 mois après l’intervention. L’analyse de la marche et de la posture a été réalisée avec un système d’analyse automatique du mouvement à 6 caméras (Smart) et une plateforme de force (AMTI). Résultats.— Nous avons comparé les paramètres posturolocomoteurs de deux groupes : un groupe dit HPN+ améliorés significativement par la ponction lombaire soustractive (PLS) et/ou par la DVP et un autre groupe dit HPN- non amélioré par la PLS. Conclusion.— L’analyse de la marche et de la posture est un outil de choix pour améliorer le diagnostic et suivre l’évolution des patients avant et après la dérivation. http://dx.doi.org/10.1016/j.neucli.2013.10.089 56
Étude prospective : évaluation du port d’orthèses plantaires thermoformées chez des patients atteints de métatarsalgies et de syndrome fémoro-patellaire L. Berger a , J. Calleja b , M. Maligorne c , K. Avenas c a Laboratoire physiologie de l’exercice, campus scientifique, université de Savoie, 73376 Le Bourget-du-Lac, France b Centre orthopédie du sport Lyon confluence, 10, rue Casimir-Perrier, 69002 Lyon, France c Centre d’orthopédie du sport, 18, rue Léon-Béridot, 38500 Voiron, France Mots clés : Évaluation orthèses plantaires ; Métatarsalgies ; Syndrome fémoro-patellaire Introduction.— L’objectif de cette étude est d’évaluer les effets d’orthèses thermoformées sur le ressenti de la douleur et les capacités fonctionnelles à l’aide de l’indice fonctionnel et douleur plantaire (IFDP) qui mesure : les douleurs plantaires (8 items) et les gênes fonctionnelles (12 items) chez des patients atteints de métatarsalgies, du syndrome fémoro-patellaire (SFP). Patients et méthode.— Quatre-vingt-dix patients volontaires, ont participés à l’étude répartis en 2 groupes selon leur pathologie : métatarsalgie (n = 77) et syndrome fémoro-patellaire (n = 13) (SFP). À l’issue d’une consultation podologique, ils ont rec ¸us une paire d’orthèses plantaires thermoformées réalisées en OPCT® (Thermoformed Composite Plantar Orthotic). Lors de cette première consultation, les patients ont rempli le questionnaire IFDP à l’aide du logiciel Plantar Orthosis Index Evaluation (POIE) et après 6 à 9 semaines d’utilisation ainsi qu’un questionnaire sur le port journalier des orthèses. Résultats.— Les orthèses apparaissent bien utilisées, plus de 70 % et 80 % des patients atteints de MET et SFP les portent au moins 6 h/j et pour. L’analyse statistique révèle des diminutions significatives des scores gênes fonctionnelles (F) et douleur plantaire (D) de