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Démarche de prévention des risques psychosociaux en cuisine centrale au centre hospitalier de Rouffach
Sante´ au travail et promotion de la sante´ tabagisme, la se´dentarite´ et l’alimentation non saine constituent les principaux facteurs de risque de ces pathologies. Le milieu de travail repre´sente un lieu opportun des actions de lutte contre ces maladies. Pour ceci, le groupement de me´decine du travail du gouvernorat de Sousse, en collaboration avec le centre de recherche pour la pre´vention des maladies chroniques, a de´bute´ un tel programme qui va durer 5 ans (2009–2013), ayant pour principal objectif d’e´valuer l’efficacite´ d’un programme d’intervention, intitule´ « ensembles en sante´ » ciblant les principaux facteurs de risque des maladies chroniques a` savoir (tabagisme, inactivite´ physique et alimentation de´se´quilibre´e). Me´thodologie.– Il s’agit d’une e´tude d’intervention quasi expe´rimentale en milieu professionnel avec deux groupes (d’intervention situe´ ˆ le dans les de´le´gations Sousse Jawhara et Sousse Erriadh et de contro situe´ dans la de´le´gation Msaken). Une e´valuation des connaissances, des attitudes et des comportements tabagiques, alimentaires et de l’activite´ physique pre´- et post-intervention sera faite a` travers ce travail. Les e´chantillons des groupes d’intervention et celui de controˆle ont e´te´ tire´s au sort. Les questionnaires, conc¸us par l’OxHA’s Community Intervention for Health, ont e´te´ traduits en arabe et pre´teste´s. Ces questionnaires portent sur l’e´valuation des connaissances ainsi que les attitudes et comportements concernant les facteurs de risque des maladies chroniques. Le recueil des donne´es a de´bute´ en octobre 2009 et a e´te´ acheve´ en juillet 2010. Les premie`res e´tapes d’intervention sont : – re´union avec les chefs d’entreprises et pre´sentation des re´sultats pre´liminaires de l’enqueˆte (septembre 2011) ; – projection d’une vide´o de sensibilisation dans les salles de formation ; – se´ances de sensibilisation anime´es par le me´decin du travail. A` travers ce travail, nous pre´senterons les re´sultats finaux de l’enqueˆte de la phase pre´-intervention qui sont actuellement en cours d’analyse et nous discuterons notre programme d’intervention avec une revue de litte´rature re´cente. doi: 10.1016/j.admp.2012.03.229
T2-P050
De´marche de pre´vention des risques psychosociaux en cuisine centrale au centre hospitalier de Rouffach N. Balthazard, E. Furstoss, C. Lefebvre* Centre hospitalier de Rouffach, Rouffach, France * Auteur
correspondant.
Objectif.– E´valuer les risques psychosociaux dans le service de la cuisine centrale d’un e´tablissement hospitalier suite a` une demande des syndicats aupre`s de la direction. Me´thode.– La premie`re phase de l’e´tude est mene´e par l’ergonome et le me´decin du travail. Deux questionnaires sont se´lectionne´s et propose´s a` la totalite´ des agents : le questionnaire de Karasek et l’e´chelle HAD. Les arguments retenus pour le choix des outils sont leur validation en langue franc¸aise et leur large utilisation, notamment pour l’enqueˆte SUMER. La deuxie`me phase re´alise´e par la psychologue charge´e des conditions de travail permet de comple´ter et d’analyser les re´sultats obtenus. Une analyse de l’activite´ est effectue´e. Des entretiens individuels ou en binoˆme sont propose´s sur la base du volontariat. Re´sultats.– Le taux de re´ponse aux questionnaires est de 97,44 %. Le taux de questionnaires exploitables est de 87,18 %. Au total, 55,88 % de la population se trouvent en situation de jobstrain selon le mode`le de Karasek ; 52,94 % de la population sont en situation a` risque pour le HAD. La proportion de personnes en situation de jobstrain avec un score a` risque pour le HAD est nettement supe´rieure a` celle des
autres individus. Ces re´sultats sont compare´s a` ceux de l’enqueˆte SUMER 2003, population ge´ne´rale et hoˆtellerie-restauration. L’analyse de l’activite´ met en e´vidence au niveau organisationnel, une gestion permanente des impre´vus sur diffe´rents postes de travail, une interruption fre´quente des taˆches, une charge cognitive intense et l’obligation de respecter de nombreux process qui re´duisent les marges de manœuvre. Les agents poursuivent un double objectif (qualitatif et quantitatif) avec un management peu pre´sent sur le terrain (sentiment d’un manque de soutien social). Ces facteurs peuvent eˆtre source de jobstrain et avoir des conse´quences sur la sante´. L’e´tude est pre´sente´e aux agents du service, a` la direction, au CHSCT, au groupe RPS. Le travail en e´quipe pluridisciplinaire, l’implication de l’e´quipe de direction et des diffe´rents acteurs permettent de de´passer l’e´tape du diagnostic. Un plan d’actions est propose´ : mise en place d’une commission trimestrielle interne a` la cuisine portant sur l’environnement de travail avec pour objectif d’e´tablir un dialogue sur l’ame´lioration des conditions de travail, inte´gration d’un syste`me de tutorat pour accompagner les nouveaux agents, un questionnement sur les parcours professionnalisant pour les nouveaux arrivants, l’organisation de concours afin de de´velopper les moyens de reconnaissance et remotiver les e´quipes, une proximite´ facilite´e entre le responsable de restauration et son e´quipe. Une e´valuation de l’efficacite´ des actions sera effectue´e a` 2 ans a` l’aide des meˆmes outils. doi: 10.1016/j.admp.2012.03.230
T2-P051
NBS, nettoyons en bonne sante´ ! N. Viala,*, J. Melib, C. Friedelc, V. Bollongeatd, A.-L. Maulouete, C. Hautboisc, L. Balmetd, J.-C. Faureb, C. Fortier Beaulieua, M. Cachetd, H. Grosjeand, L. Mottee, C. Pichone, L. Paravisinic a
Sante´ au travail Loire Nord, Roanne, France SLST, Saint-E´tienne, France c SMIEVE, Vienne, France d SMI, Moirans, France e SISTNI, Bourgoin-Jallieu, France b
* Auteur
correspondant.
Dans le paysage de la sante´ au travail, Nettoyons en Bonne Sante´ (NBS) se positionne comme une action de promotion originale et ambitieuse dans sa me´thodologie et ses objectifs. Elle s’est construite autour d’une de´marche collaborative jusqu’alors peu exploite´e par les services de sante´ au travail (SST), qui est celle d’une conduite de projet impliquant 5 services interentreprises et conc¸ue sur un mode transversal par une e´quipe pluridisciplinaire (me´decins, intervenants en pre´vention des risques et directeurs). Cette action, de´bute´e en 2008, inaugurait de fac¸on pre´monitoire le principe de fonctionnement en re´seau des SST, principe rendu a` ce jour obligatoire par les nouvelles dispositions le´gales. Le cœur du projet NBS cible, d’une part, l’ame´lioration de la pre´vention primaire dans le secteur des entreprises de proprete´ et, d’autre part, la promotion de la sante´ au travail aupre`s de leurs salarie´s. Notre travail s’est structure´ autour de : – la connaissance du secteur a` travers ses indicateurs socio-e´conomiques et des chiffres de sa sinistralite´ ; – une analyse qualitative re´trospective des 85 inaptitudes prononce´es par les me´decins des 5 services participants ; – la cre´ation d’une grille terrain visant a` collecter des informations communes lors de visites sur les lieux de travail ; – la re´alisation d’une quinzaine de visites de chantiers de nettoyage sur des crite`res choisis a` l’issue de notre analyse.
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De´marche de pre´vention des risques psychosociaux en cuisine centrale au centre hospitalier de Rouffach N. Balthazard, E. Furstoss, C. Lefebvre* Centre hospitalier de Rouffach, Rouffach, France * Auteur
correspondant.
Objectif.– E´valuer les risques psychosociaux dans le service de la cuisine centrale d’un e´tablissement hospitalier suite a` une demande des syndicats aupre`s de la direction. Me´thode.– La premie`re phase de l’e´tude est mene´e par l’ergonome et le me´decin du travail. Deux questionnaires sont se´lectionne´s et propose´s a` la totalite´ des agents : le questionnaire de Karasek et l’e´chelle HAD. Les arguments retenus pour le choix des outils sont leur validation en langue franc¸aise et leur large utilisation, notamment pour l’enqueˆte SUMER. La deuxie`me phase re´alise´e par la psychologue charge´e des conditions de travail permet de comple´ter et d’analyser les re´sultats obtenus. Une analyse de l’activite´ est effectue´e. Des entretiens individuels ou en binoˆme sont propose´s sur la base du volontariat. Re´sultats.– Le taux de re´ponse aux questionnaires est de 97,44 %. Le taux de questionnaires exploitables est de 87,18 %. Au total, 55,88 % de la population se trouvent en situation de jobstrain selon le mode`le de Karasek ; 52,94 % de la population sont en situation a` risque pour le HAD. La proportion de personnes en situation de jobstrain avec un score a` risque pour le HAD est nettement supe´rieure a` celle des
autres individus. Ces re´sultats sont compare´s a` ceux de l’enqueˆte SUMER 2003, population ge´ne´rale et hoˆtellerie-restauration. L’analyse de l’activite´ met en e´vidence au niveau organisationnel, une gestion permanente des impre´vus sur diffe´rents postes de travail, une interruption fre´quente des taˆches, une charge cognitive intense et l’obligation de respecter de nombreux process qui re´duisent les marges de manœuvre. Les agents poursuivent un double objectif (qualitatif et quantitatif) avec un management peu pre´sent sur le terrain (sentiment d’un manque de soutien social). Ces facteurs peuvent eˆtre source de jobstrain et avoir des conse´quences sur la sante´. L’e´tude est pre´sente´e aux agents du service, a` la direction, au CHSCT, au groupe RPS. Le travail en e´quipe pluridisciplinaire, l’implication de l’e´quipe de direction et des diffe´rents acteurs permettent de de´passer l’e´tape du diagnostic. Un plan d’actions est propose´ : mise en place d’une commission trimestrielle interne a` la cuisine portant sur l’environnement de travail avec pour objectif d’e´tablir un dialogue sur l’ame´lioration des conditions de travail, inte´gration d’un syste`me de tutorat pour accompagner les nouveaux agents, un questionnement sur les parcours professionnalisant pour les nouveaux arrivants, l’organisation de concours afin de de´velopper les moyens de reconnaissance et remotiver les e´quipes, une proximite´ facilite´e entre le responsable de restauration et son e´quipe. Une e´valuation de l’efficacite´ des actions sera effectue´e a` 2 ans a` l’aide des meˆmes outils. doi: 10.1016/j.admp.2012.03.230
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NBS, nettoyons en bonne sante´ ! N. Viala,*, J. Melib, C. Friedelc, V. Bollongeatd, A.-L. Maulouete, C. Hautboisc, L. Balmetd, J.-C. Faureb, C. Fortier Beaulieua, M. Cachetd, H. Grosjeand, L. Mottee, C. Pichone, L. Paravisinic a
Sante´ au travail Loire Nord, Roanne, France SLST, Saint-E´tienne, France c SMIEVE, Vienne, France d SMI, Moirans, France e SISTNI, Bourgoin-Jallieu, France b
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correspondant.
Dans le paysage de la sante´ au travail, Nettoyons en Bonne Sante´ (NBS) se positionne comme une action de promotion originale et ambitieuse dans sa me´thodologie et ses objectifs. Elle s’est construite autour d’une de´marche collaborative jusqu’alors peu exploite´e par les services de sante´ au travail (SST), qui est celle d’une conduite de projet impliquant 5 services interentreprises et conc¸ue sur un mode transversal par une e´quipe pluridisciplinaire (me´decins, intervenants en pre´vention des risques et directeurs). Cette action, de´bute´e en 2008, inaugurait de fac¸on pre´monitoire le principe de fonctionnement en re´seau des SST, principe rendu a` ce jour obligatoire par les nouvelles dispositions le´gales. Le cœur du projet NBS cible, d’une part, l’ame´lioration de la pre´vention primaire dans le secteur des entreprises de proprete´ et, d’autre part, la promotion de la sante´ au travail aupre`s de leurs salarie´s. Notre travail s’est structure´ autour de : – la connaissance du secteur a` travers ses indicateurs socio-e´conomiques et des chiffres de sa sinistralite´ ; – une analyse qualitative re´trospective des 85 inaptitudes prononce´es par les me´decins des 5 services participants ; – la cre´ation d’une grille terrain visant a` collecter des informations communes lors de visites sur les lieux de travail ; – la re´alisation d’une quinzaine de visites de chantiers de nettoyage sur des crite`res choisis a` l’issue de notre analyse.
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