Désaturation et exclusion au don du sang : un cas clinique

Désaturation et exclusion au don du sang : un cas clinique

Posters / Transfusion Clinique et Biologique 23 (2016) 284–311 288 rapide de l’identité est faite. Étiquette avec même nom, même prénom mais une DDN...

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Posters / Transfusion Clinique et Biologique 23 (2016) 284–311

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rapide de l’identité est faite. Étiquette avec même nom, même prénom mais une DDN différente. Le bilan d’entrée est fait avec un groupage et une RAI. L’erreur est détectée. De nouvelles étiquettes sont faites avec la bonne identité. Les examens sont re-étiquetés et envoyés. L’EFS rec¸oit la demande d’examen avec la bonne identité. Le service leur envoi par fax, un changement d’identité. L’homonyme était connu et l’EFS a donc fusionné les 2 dossiers. L’analyse du groupage par l’EFS, a mis en évidence la discordance, il y avait bien 2 patients différents. Le service voulait signaler une erreur d’identité entre deux patients homonymes. L’utilisation du document changement d’identité aurait pu entraîner une erreur grave de délivrance de PSL. Des actions correctrices ont été mises en place depuis : un bracelet d’identification à l’arrivée des patients dans le service. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.054 P-13

Création d’un logiciel d’étude d’imputabilité en hémovigilance

Hakim El Alama ∗ , Amal Ait Haj Said , Adnane Benmoussa Faculté de médecine et de pharmacie, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. El Alama) Objectif Ce travail est une modélisation d’un logiciel informatique permettant l’étude d’imputabilité en hémovigilance. Méthodes Le logiciel est créé à l’aide du langage de programmation compilé C++. La recherche bibliographique est conduite à partir des données ANSM, Medline, Embase et des centres d’hémovigilance. L’extraction des données se fait à l’aide d’un formulaire d’imputabilité en hémovigilance. Le risque relatif de survenue d’effet indésirable (EI) accompagné de son intervalle de confiance à 95 % est calculé. Le risque relatif global est estimé à partir d’un modèle à effets aléatoires. Résultats Le logiciel permet d’étudier le degré d’imputabilité des incidents et des effets indésirables survenant chez les donneurs ou les receveurs de produits sanguins labiles (PSL), de les enregistrer et d’analyser les différents paramètres statistiques. Les effets indésirables receveur (EIR) et donneur (EID) sont classés en fonction des grades de sévérité (grade 1, 2, 3 et 4) et des niveaux d’imputabilité (non-évaluable [NE], exclue ou improbable [N0], possible [N1], probable [N2] et certaine [N3]). Les incidents graves de la chaîne transfusionnelle (IG) et les informations post-don (IPD), des éléments clés de la qualité et la sécurité transfusionnelle sont répertoriés. Conclusion Ce logiciel est une méthode simple et rapide pour prévenir et mieux gérer en cas de survenue, les incidents ou les effets indésirables liés à l’utilisation des produits sanguins labiles. Il reste une simple simulation d’un futur travail pluridisciplinaire et plus exhaustif. Mots clés Logiciel ; Imputabilité ; Produits sanguins labiles ; Hémovigilance Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.055

3 concentrés de plaquettes, en moins de 4 heures en contexte d’urgence vitale, à un patient polytraumatisé A–, l’EGC réalisée avant la pose du 13e CGR, isogroupe a abouti à constater une situation d’incompatibilité (CGR A/patient O). Après concertation entre le prescripteur et l’EFS, le CGR A a finalement été transfusé en référence au carton de l’EGC du 1er CGR administré où le patient était clairement identifié de groupe A ; cas 2 :au cours d’une hospitalisation hors-hématologie d’une patiente B+, présentant une hémopathie en rechute après allogreffe, l’EGC a conduit à la lecture d’un groupe O pour la patiente et B pour le CGR. Après concertation entre les correspondants d’hémovigilance EFS et CHU, le CGR B a été retourné à l’EFS et un CGR O délivré, même si cette lecture était la conséquence évidente de la transfusion, vérifiée à l’EFS de CGR exclusivement O (20) au cours des 5 mois précédents. Discussion et conclusion Si l’analyse de ces situations conduit tout d’abord à éviter de les provoquer, notamment en optimisant le circuit d’acheminement des tests pré-transfusionnels, la communication avec l’EFS et en privilégiant la transfusion de CGR isogroupes aux patients régulièrement transfusés, les règles d’interprétation de l’EGC doivent rester claires et univoques à l’égard de tous les médecins et infirmiers. Ainsi, en contexte d’urgence transfusionnelle, la conservation du carton de l’épreuve globulaire de compatibilité du 1er CGR administré permet de continuer à confronter le groupe des CGR à transfuser au groupe du patient, et non pas à celui des hématies circulantes chez le patient, et de lui restituer toute sa pertinence et sa valeur de sécurité transfusionnelle. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.056 P-15

La sécurité transfusionnelle : une chaîne de soins Virginie Fontaine Centre hospitalier de Versailles, Le Chesnay, France Adresse e-mail : [email protected] Poster réalisé par l’infirmière d’hémovigilance, validé par le correspondant d’hémovigilance du centre hospitalier de Versailles (CHV) pour la journée paramédicale du CHV. Cette journée se tient annuellement à l’initiative de la direction des soins. Objectif Présenter, valoriser et échanger autour des pratiques des professionnels. Cette journée est ouverte aux professionnels du CHV et à d’autres établissements. Le poster présente le début de la chaîne pour une transfusion sanguine représenté par l’Établissement franc¸ais du sang (EFS). Puis, le CHV prend le relais avec l’équipe médicale et paramédicale. Les missions de l’unité d’hémovigilance sont déclinées. Le rôle de chacun est synthétisé. Les coordonnées téléphoniques de l’EFS site de Versailles (don et distribution) ainsi que celles de l’unité d’hémovigilance du CHV sont mentionnées afin de les rediffuser au plus grand nombre. Le choix d’utiliser le « vous » au lieu de « patient » dans le poster positionne le lecteur comme receveur d’une transfusion sanguine et l’implique ainsi directement dans le processus qu’il soit ou non-acteur de l’acte transfusionnel. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

L’auteur déclare ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.057 P-14

Valeur et limites de l’épreuve globulaire de compatibilité

Thème 07 – Hémovigilance donneurs

Agnès Bazin 1,∗ , Céline Rachinel 1 , Bruno Leveque 1 , Michel Dupuis 2 , Jean-Luc Hanouz 1 1 CHU de Caen, Caen, France 2 EFS Normandie, Caen, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Bazin)

P-16

Nous rapportons 2 cas survenus en 2016 au CHU de Caen où la fiabilité de l’épreuve globulaire de compatibilité (EGC), « dernier verrou de l’incompatibilité ABO » a été en défaut : cas 1 : à la suite de la transfusion au bloc des urgences de 14 concentrés de globules rouges O, 12 plasmas AB et

Martine Delhoume , Guillaume Gilbert , Magalie Donnard , Sébastien Ponsonnard ∗ CHU de Limoges, Limoges, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Ponsonnard)

Désaturation et exclusion au don du sang : un cas clinique

Posters / Transfusion Clinique et Biologique 23 (2016) 284–311 Introduction L’analyse de l’hémoglobine n’est pas un pré-requis au don du sang. Cas clinique Un patient de 62 ans était hospitalisé en réanimation dans les suites d’un AVC hémorragique capsulo-thalamique. Au cours de son séjour, une infection urinaire a été traitée par ofloxacine. Le sevrage ventilatoire a été rendu difficile par de nombreuses désaturations. Aucune cause pulmonaire n’a été objectivée. Après son extubation, ce patient restait oxygénorequérant à 5 l/min d’O2 pour obtenir une SpO2 à 94 %. Il existait une discordance systématique entre la PaO2 (élevée) et la SaO2 (basse). Une erreur de laboratoire a été éliminée ; la carboxyhémoglobinémie ainsi que la méthémoglobinémie étaient normales. L’électrophorèse de l’hémoglobine objectivait une hémoglobine anormale à 20 % environ (Fig. 1). Il s’agissait d’un variant hypoaffin pour l’O2 connu de la base de données HbVar : l’hémoglobine de Titusville (mutation p.Asp95Asn du gène HBA2 de l’␣globine). Ce patient était donneur de sang. Il a été exclu de la liste des donneurs et les culots globulaires toujours disponibles ont été détruits. Un dépistage simple de cette anomalie par mesure de la SpO2 avec un oxymètre de pouls a été réalisé auprès de la famille proche du patient (Fig. 2). Il n’a pas abouti à de nouvelles exclusions. Discussion Les anomalies constitutionnelles de l’hémoglobine sont très rares. De nombreuses causes favorisant la synthèse de methémoglobine étaient présentes lors de la prise en charge de ce patient ; par exemple l’utilisation de fluoroquinolones. Le diagnostic d’anomalie de l’hémoglobine a permis un dépistage familial et une exclusion au don du sang. Les conséquences des transfusions antérieures à partir de ce donneur n’ont pu être étudiées. Conclusion La mesure de la SpO2 du donneur avant le premier don de sang peut être proposer afin de limiter le risque d’avoir des culots globulaires qui ne répondraient pas à ce pourquoi ils sont prescrits : améliorer le transport artériel en oxygène.

Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Fig. 1

Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Electrophorèse de l’hémoglobine.

289 Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.058 P-17

Hémovigilance donneur : effet indésirable grave donneur survenu en Rhône-Alpes-Auvergne

Hélène Odent-Malaure ∗ , Marie Archimbaud , Fabienne Cusset EFS Rhone-Alpes-Auvergne, Clermont-Ferrand, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Odent-Malaure) Introduction Le 03.05, un donneur de 38 ans ; poids :70 kg ; taille :1m70 ; donneur occasionnel (2 dons) se présente sur une collecte pour un don de sang total. Durée du prélèvement 6 min ; volume prélevé 487 mL ; donneur avec antécédent d’EIGD pour malaise vagal de grade 2 en 2010 et malaises vagaux spontanés. Déroulement En fin de prélèvement, après un repos d’environ 5 min sur le lit de prélèvement, le donneur se lève sans signe de malaise visible, puis chute de sa hauteur : Sa tête heurte le sol entraînant un traumatisme crânien et une perte de connaissance (obnubilation immédiate). Le donneur présente une plaie au niveau du cuir chevelu, région occipitale gauche et une plaie au niveau du sillon naso-génien droit. Le donneur est pris en charge par le SMUR et admis en réanimation neurologique au CHU : – hospitalisation du 03.05 au 04.05 en réanimation neurologique puis du 04.05 au 05.05 en neurochirurgie : TDM cérébral : fracture de la base du crâne traversant le sinus. Contusions parenchymateuses. TDM de contrôle le 04.05 : pas d’évolution ; – retour à domicile le 05.05, traitement par paracétamol et kétoproféne ; – consultation médecin traitant le 07.05 sur symptomatologie gastrique concomitante à la prise d’AINS ; – prescription d’Oméprazole® , de Gaviscon® et de Lamaline® ; – le 08.05, aggravation des céphalées avec apparition de nausées ; – le donneur se présente aux urgences le 09.05, vomissements dans la matinée et début d’après-midi. TDM cérébral stable. Hospitalisation en néphrologie devant une hyponatrémie à 126 mmol/L, celle-ci ne se normalisant pas malgré l’apport en IV. Les médecins pensent à une fuite de LCR via une fracture sinusale ; – retour à domicile le 17.05 avec surveillance biologique hebdomadaire ; – IRM le 07.06 en faveur d’une brèche ostéoméningée notamment au niveau de l’étage antérieur de la base du crâne. Conclusion Donneur avec très probable anosmie définitive confirmée par le neurologue le 07.06. Contre-indiqué définitivement au don. Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2016.08.059 P-18

Évaluation de l’intérêt des dosages de l’hémoglobine pré-don

Mohamed El Hadi Boulkadid ∗ , Hanifa Ouelaa CHU d’Annaba, Annaba, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M.E.H. Boulkadid)

Fig. 2

Arbre généalogique du patient.

La détermination de l’hémoglobine pré-don vise à évité d’effectuer un don du sang chez un sujet anémique. L’objectif de notre travail et d’évaluer l’intérêt de contrôler le taux d’hémoglobine chez des donneurs sélectionnés comme aptes par l’entretien médical. Matériel et méthodes Cette étude a été réalisée dans le centre de transfusion sanguine de l’hôpital Ibn Rochd Chu d’Annaba sur un échantillon de 400 donneurs de sang total. Les tubes de contrôle (NFS) ont été prélevés en fin du don. Résultats Le contrôle de l’hémoglobine chez les femmes (n = 64) montre trois donneuses avaient un taux d’hémoglobine inférieures à 12 g/dL, soit 4,68 % des dosages réalisés chez ces femmes et 0,75 % de l’effectif total. Chez les hommes