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Diplôme universitaire de prévention du vieillissement pathologique
Neurologie Gériatrie
Psychiatrie
Editorial
Diplôme Universitaire de Prévention du Vieillissement Pathologique C.Trivalle Rédacteur-en-chef adjoint de NPG, Praticien Hospitalier. Service de Gérontologie 1 et de Soins Palliatifs, Hôpital Paul-Brousse, 14, avenue Paul-Vaillant-Couturier, 94800 Villejuif. Correspondance : C. Trivalle, adresse ci-dessus. E-mail : [email protected]
C
Ce D.U. a été créé à la Faculté de Médecine de Bicêtre (Paris-Sud) en octobre 1999, en collaboration avec
les docteurs Marie-Pierre Hervy et Renée Sebag-Lanoë. Les enseignements ont lieu depuis novembre 2005 à l’Hôpital PaulBrousse de Villejuif, un vendredi par mois. Les objectifs définis lors de sa création étaient « d’acquérir les connaissances actuelles concernant le vieillissement normal et les possibilités de prévention du vieillissement patho-
Gérontologie Préventive » (Masson éditeur). Le message de la prévention en médecine reste encore difficile à faire passer. Il existe parfois une confusion dans l’esprit des étudiants entre Gérontologie préventive et Médecine anti-âge. Souvent, la prévention repose sur des moyens simples, efficaces et peu médiatiques et, si certaines thérapeutiques à la mode sont abordées, c’est plutôt dans un esprit critique. Il ne faut donc pas s’attendre, en s’inscrivant à cette formation, à une apologie de traitements tels
logique ; cette formation devant être directe-
que la DHEA, la mélatonine, l'hormone de
ment utilisable par des praticiens amenés à
croissance, la toxine botulique, ou encore la
voir en consultation des personnes âgées ou
chirurgie esthétique.
vieillissantes, en ambulatoire ou en institution
Le programme des cours et les enseignants
». Initialement, le D.U. n’était ouvert qu’aux
varient d’une année à l’autre en fonction des
médecins (gériatres, médecins généralistes,
remarques des étudiants (questionnaires
internes), puis il a été ouvert en 2002 aux soi-
d’évaluation, certification ISO 9001). Parmi les
gnants en gériatrie, en particulier aux infir-
enseignants qui ont participé pendant plu-
mières et aux cadres, avec l’idée de former des
sieurs années, on peut citer : E.-E. Baulieu, C.
infirmières de prévention. La décision du gou-
Jasmin, A. Jardin et P. Franceschini. Il est égale-
vernement de créer, dès 2007, une consultation
ment important de donner la liste des interve-
gratuite de prévention pour les personnes de
nants actuels : J.-P. Aquino, N. Bachot,
70 ans, faite par les médecins généralistes, cor-
B. Banoun, P. Chaibi, P. Charru, S. Droupy,
respond tout à fait à l’enseignement délivré
D. Dubernard, D. Fétéanu, M. Folliguet,
par ce D.U. Il en va de même pour le pro-
M. Guichardon, B. Hamon-Vilcot, O. Hanon,
gramme national « Bien vieillir ».
M.-P. Hervy, S. Lefebvre-Chapiro, A. Lynch,
La mise en place de cet enseignement a
D. Mathieu, J.-C. Monfort, A. Pelhuche,
permis la rédaction d’un ouvrage collectif
A. Raynaud-Simon, J. Taillandier, C. Trivalle,
sur le même sujet en 2002 : « Abrégé de
C. Verny, N. Wrobel et J. Young.
Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie / Année 6/Décembre 2006. © 2006. Elsevier Masson SAS.Tous droits réservés.
1
Editorial
La validation du D.U. repose sur la présence
Un quatrième travail a également retenu
obligatoire aux cours, un examen écrit en juin,
l’attention de la revue : il s’agit d’un livret de
la participation à un congrès de gériatrie dans
conseils pratiques, destiné aux patients
l’année universitaire et, depuis un an, la rédac-
(« L’alphabet du bien vieillir », par le Dr
tion d’un article. En effet, plutôt que de
Laurence Kaczka-Chahbenderian). Ce docu-
demander aux étudiants de rédiger un
ment sera aussi publié sous la forme soit d’une
mémoire qui aurait toutes les chances de res-
plaquette hors série, soit d’un article.
ter dans un placard, il nous a semblé que la
Il s’agit donc ici d’une démarche interactive
rédaction d’un article dans le but de le publier
où les étudiants rédigent à leur tour des
permettrait un meilleur investissement des étudiants. Il doit s’agir d’un travail personnel sur le thème de la prévention (mise au point ou étude), en évitant le recopiage ou le « copiécollé » d’articles sur internet. Parmi les 25 articles rédigés cette année, trois remplissaient des critères de qualité suffisants pour être proposés au comité de lecture de NPG. Ils sont rassemblés dans ce numéro, sous la forme d’un dossier consacré à la prévention en gériatrie.
2
articles de formation. Les responsables du D.U. espèrent que cette nouvelle formule va susciter des vocations, et que la promotion 20062007 apportera au moins autant d’articles à publier. ■ Remerciements : le travail d’organisation et de secrétariat demande une vigilance de tous les instants, et il faut remercier Mme Isabelle LEMARÉCHAL qui est la secrétaire de ce D.U. C’est elle qui reçoit tous les dossiers (tél : 01.45.59.38.43, e-mail : [email protected]) et qui reste en contact avec les étudiants et les enseignants.
Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie / Année 6/Décembre 2006. © 2006. Elsevier Masson SAS.Tous droits réservés.
Psychiatrie
Editorial
Diplôme Universitaire de Prévention du Vieillissement Pathologique C.Trivalle Rédacteur-en-chef adjoint de NPG, Praticien Hospitalier. Service de Gérontologie 1 et de Soins Palliatifs, Hôpital Paul-Brousse, 14, avenue Paul-Vaillant-Couturier, 94800 Villejuif. Correspondance : C. Trivalle, adresse ci-dessus. E-mail : [email protected]
C
Ce D.U. a été créé à la Faculté de Médecine de Bicêtre (Paris-Sud) en octobre 1999, en collaboration avec
les docteurs Marie-Pierre Hervy et Renée Sebag-Lanoë. Les enseignements ont lieu depuis novembre 2005 à l’Hôpital PaulBrousse de Villejuif, un vendredi par mois. Les objectifs définis lors de sa création étaient « d’acquérir les connaissances actuelles concernant le vieillissement normal et les possibilités de prévention du vieillissement patho-
Gérontologie Préventive » (Masson éditeur). Le message de la prévention en médecine reste encore difficile à faire passer. Il existe parfois une confusion dans l’esprit des étudiants entre Gérontologie préventive et Médecine anti-âge. Souvent, la prévention repose sur des moyens simples, efficaces et peu médiatiques et, si certaines thérapeutiques à la mode sont abordées, c’est plutôt dans un esprit critique. Il ne faut donc pas s’attendre, en s’inscrivant à cette formation, à une apologie de traitements tels
logique ; cette formation devant être directe-
que la DHEA, la mélatonine, l'hormone de
ment utilisable par des praticiens amenés à
croissance, la toxine botulique, ou encore la
voir en consultation des personnes âgées ou
chirurgie esthétique.
vieillissantes, en ambulatoire ou en institution
Le programme des cours et les enseignants
». Initialement, le D.U. n’était ouvert qu’aux
varient d’une année à l’autre en fonction des
médecins (gériatres, médecins généralistes,
remarques des étudiants (questionnaires
internes), puis il a été ouvert en 2002 aux soi-
d’évaluation, certification ISO 9001). Parmi les
gnants en gériatrie, en particulier aux infir-
enseignants qui ont participé pendant plu-
mières et aux cadres, avec l’idée de former des
sieurs années, on peut citer : E.-E. Baulieu, C.
infirmières de prévention. La décision du gou-
Jasmin, A. Jardin et P. Franceschini. Il est égale-
vernement de créer, dès 2007, une consultation
ment important de donner la liste des interve-
gratuite de prévention pour les personnes de
nants actuels : J.-P. Aquino, N. Bachot,
70 ans, faite par les médecins généralistes, cor-
B. Banoun, P. Chaibi, P. Charru, S. Droupy,
respond tout à fait à l’enseignement délivré
D. Dubernard, D. Fétéanu, M. Folliguet,
par ce D.U. Il en va de même pour le pro-
M. Guichardon, B. Hamon-Vilcot, O. Hanon,
gramme national « Bien vieillir ».
M.-P. Hervy, S. Lefebvre-Chapiro, A. Lynch,
La mise en place de cet enseignement a
D. Mathieu, J.-C. Monfort, A. Pelhuche,
permis la rédaction d’un ouvrage collectif
A. Raynaud-Simon, J. Taillandier, C. Trivalle,
sur le même sujet en 2002 : « Abrégé de
C. Verny, N. Wrobel et J. Young.
Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie / Année 6/Décembre 2006. © 2006. Elsevier Masson SAS.Tous droits réservés.
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Editorial
La validation du D.U. repose sur la présence
Un quatrième travail a également retenu
obligatoire aux cours, un examen écrit en juin,
l’attention de la revue : il s’agit d’un livret de
la participation à un congrès de gériatrie dans
conseils pratiques, destiné aux patients
l’année universitaire et, depuis un an, la rédac-
(« L’alphabet du bien vieillir », par le Dr
tion d’un article. En effet, plutôt que de
Laurence Kaczka-Chahbenderian). Ce docu-
demander aux étudiants de rédiger un
ment sera aussi publié sous la forme soit d’une
mémoire qui aurait toutes les chances de res-
plaquette hors série, soit d’un article.
ter dans un placard, il nous a semblé que la
Il s’agit donc ici d’une démarche interactive
rédaction d’un article dans le but de le publier
où les étudiants rédigent à leur tour des
permettrait un meilleur investissement des étudiants. Il doit s’agir d’un travail personnel sur le thème de la prévention (mise au point ou étude), en évitant le recopiage ou le « copiécollé » d’articles sur internet. Parmi les 25 articles rédigés cette année, trois remplissaient des critères de qualité suffisants pour être proposés au comité de lecture de NPG. Ils sont rassemblés dans ce numéro, sous la forme d’un dossier consacré à la prévention en gériatrie.
2
articles de formation. Les responsables du D.U. espèrent que cette nouvelle formule va susciter des vocations, et que la promotion 20062007 apportera au moins autant d’articles à publier. ■ Remerciements : le travail d’organisation et de secrétariat demande une vigilance de tous les instants, et il faut remercier Mme Isabelle LEMARÉCHAL qui est la secrétaire de ce D.U. C’est elle qui reçoit tous les dossiers (tél : 01.45.59.38.43, e-mail : [email protected]) et qui reste en contact avec les étudiants et les enseignants.
Neurologie - Psychiatrie - Gériatrie / Année 6/Décembre 2006. © 2006. Elsevier Masson SAS.Tous droits réservés.