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Revue de presse des Annales
Résultats : Il n’y avait pas de prédominance de sexe. Presque 80 % des lésions mesuraient moins de 5 mm ; elles étaient uniques dans 74 % des cas. Chez les patients non opérés, 50 % des lésions étaient restées stables en taille pendant le suivi qui était en moyenne de 71 mois (extrêmes : 24–144) ; 26,5 % ont augmenté en taille ou en nombre et 23,5 % ont diminué de taille ou ont disparu. Chez les patients opérés, 70 % avaient des polypes cholestéroliques et un seul avait un adénome. Aucun patients n’a développé de symptôme biliaire, de calcul ou de cancer. Conclusion : L’échographie est utile pour le suivi des patients ayant une lésion polypoïde de la vésicule. Les lésions de moins de 10 mm n’évoluent pas vers un cancer ou l’apparition de calculs, et n’entraînent à distance aucun symptôme ou complication biliaire. Commentaires de la rédaction : Ce travail, fait au Chili où l’incidence du cancer de la vésicule est élevée, confirme que le seuil de 10 mm est adapté à l’indication de la cholécystectomie dans les lésions polypoïdes de la vésicule. Non seulement les cancers ne s’observent que dans les lésions de plus de 10 mm, mais encore les lésions de moins de 10 mm restent très longtemps asymptomatiques sans augmenter de taille. S0003394402007526/BRV
Endoscopic surveillance of columnar-lined esophagus : frequency of intestinal metaplasia detection and impact of antireflux surgery
(suivi médian : 5,1 ans ; extrêmes : 3,5–7,9) et comparée chez les patients ayant eu un traitement médical et chirurgical (n = 62) du reflux. Résultats : Une MI a été détectée chez 53 % des patients (94/177) lors de la première endoscopie et était plus fréquente chez les malades ayant un EBO de plus de 4 cm de long. La prévalence de la MI détectée a augmenté au fur et à mesure du nombre d’endoscopies de surveillance réalisées. La MI était préférentiellement détectée tôt au cours du suivi en cas d’EBO > 4 cm. Chez les patients ayant un EBO plus court, la MI était détectée à la fin du suivi endoscopique. Le délai médian pour développer une MI était de 6,2 ans. Chez les patients opérés, la probabilité de détecter une MI était 10,3 fois moins élevée que chez les malades traités médicalement Conclusion : Une série de biopsies prélevées lors d’une seule endoscopie est insuffisante pour éliminer la présence d’une MI. Une erreur d’échantillonnage est probablement la principale cause de méconnaissance de la MI en cas d’EBO > 4 cm. Le développement progressif d’une MI semble fréquent en cas d’EBO court. La chirurgie anti-reflux semble protéger du développement de la MI. Commentaires de la rédaction : Ce travail souligne qu’en cas d’EBO long, la priorité n’est pas au traitement chirurgical, mais à l’appréciation exacte de la nature de la muqueuse par des biopsies répétées. Il suggère également que le suivi de EBO sans métaplasie intestinale lors de la première évaluation pourrait être justifié. En revanche, l’argument en faveur de la chirurgie n’est pas parfaitement convaincant car les indications respectives du traitement médical et du traitement chirurgical ne sont pas données. S000339440200754X/BRV
Öberg S, Johansson J, Wenner J, Johnsson J, Zilling T, von Holstein CS, et al. Ann Surg 2001 ; 234 : 619-26
Anal continence after rectocele repair Introduction – But de l’étude : Le potentiel de dégénérescence de l’endobrachyœsophage (EBO) est limité aux segments contenant de la métaplasie intestinale (MI). Les patients chez qui aucune MI n’est détectée sont rarement surveillés mais pourraient avoir un risque accru d’adénocarcinome si la MI est méconnue ou se développe avec le temps. Le but de l’étude était de quantifier la détection de la MI durant la surveillance endoscopique et d’apprécier l’impact de la chirurgie anti-reflux sur le développement de la MI. Méthodes : La détection de la MI par des biopsies a été déterminée à partir d’endoscopies répétées chez 177 patients inclus dans un programme de surveillance de l’EBO. L’incidence de la MI chez les patients n’ayant aucun élément en faveur d’une MI lors de la première endoscopie a été évaluée lors des endoscopies ultérieures
Ayabaca SM, Zbar AP, Pescatori M. Dis Colon Rectum 2002 ; 45 : 63-9
Introduction : La rectocèle peut être associée avec une constipation ou une incontinence. De nombreuses techniques chirurgicales ont été proposées pour la cure de la rectocèle. Le but de ce travail a été d’évaluer la fonction anorectale et le résultat clinique sur une série consécutive de patients ayant eu une cure soit par voie transanale soit par voie périnéale, le choix de l’intervention était fondé sur le bilan clinique et rectographique. Une attention particulière était portée sur les patients ayant comme symptôme clinique principal une incontinence.