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Congrès International ADELF-SFSP / Revue d’Épidémiologie et de Santé Publique 61S (2013) S265–S344
position/prescription étaient le manque de temps du médecin et le refus des patients. Conclusions.– Des médecins généralistes motivés et formés, ont proposé au moins un test VIH/VHB/VHC à la moitié des patients vus en consultation et prescrits dix fois plus de tests que dans leur pratique courante. Cette étude pilote montre la faisabilité du dépistage généralisé sur une courte période. Une évaluation à plus long terme et à plus grande échelle permettrait d’identifier des stratégies de dépistage adaptées au contexte des soins primaires.
la mammographie numérique plein champ, on observe plus de résultats positifs en première lecture avant bilan, on détecte plus de cancers et plus de cancers in situ et parmi les cancers invasifs, plus de cancers de bon pronostic qu’avec les deux autres techniques. Conclusion.– Deux millions de femmes ont participé à ce programme en 2010. Les indicateurs d’évaluation sont conformes aux recommandations européennes, mais des taux de détection des cancers différents sont observés en fonction du type de mammographie.
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.238
http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.240
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Enquête sur la mammographie dans le programme de dépistage organisé du cancer du sein (DOCS)
Couverture du diagnostic pédiatrique très précoce de l’infection par le VIH dans le Sud-Ouest du Burkina Faso
F. Lancon , J. Viguier Institut national du cancer (INCa), Boulogne-Billancourt, France
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Introduction.– Suite à l’avis de la Haute Autorité de santé de 2006 relatif à la place de la mammographie numérique dans le DOCS, la technologie numérique a été intégrée à ce programme de dépistage en 2008. Objectif.– L’objectif de l’enquête est de décrire le parc d’appareils de mammographie en France, en 2010 et 2011, et de déterminer les taux de détection de cancers du sein, ainsi que les taux de clichés jugés techniquement insuffisants (CTI), selon les différentes technologies utilisées. Matériels et méthodes.– Cette enquête rétrospective et déclarative est basée sur le volontariat des structures de gestion (SG) en charge du DOCS au niveau départemental. Les informations, relatives à l’activité de dépistage en 2010 et 2011, sont recueillies via un questionnaire en ligne. Résultats.– Un effectif de 86 SG correspondant à 97 départements franc¸ais a répondu à cette enquête. Le nombre total de mammographies enregistrées était de plus de 4,5 millions sur cette période de 24 mois. Fin 2011, le parc d’appareils est composé à 79 % d’installations numériques (versus 72 % fin 2010), dont 54 % de systèmes DR (« direct radiology ») et 25 % de systèmes CR (« computer radiology »). Sur la période étudiée, le taux de CTI en technologie analogique est significativement supérieur au taux de CTI en technologie numérique (5,2‰ versus 2,4‰, p < 0,05). En 2011, le taux de détection de cancers est significativement plus élevé pour les dispositifs DR, comparativement aux CR (7,5‰ versus 6,9‰, p < 0,05) et à l’analogique (7,5‰ versus 6,6‰, p < 0,05). Parmi les systèmes CR est constatée une hétérogénéité des taux (détection de cancers et CTI) en fonction des différentes marques et types de plaques. Conclusion.– En 2010 et 2011, le taux de cancers détectés par les systèmes DR est le plus élevé, comparativement aux systèmes CR et à l’analogique. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.239 P2-13
Évaluation du dépistage organisé du cancer du sein en France en 2010 D. Lastier , E. Salines , A. Rogel Institut de veille sanitaire, département des maladies chroniques et traumatismes, Saint-Maurice, France Introduction.– Le programme national de dépistage organisé du cancer du sein concerne les femmes âgées de 50 à 74 ans. Il propose tous les deux ans une mammographie (de type analogique, numérique plein champ ou à plaque), un examen clinique, un bilan complémentaire immédiat en cas de résultats suspects et une deuxième lecture des images normales. L’objectif est de présenter les indicateurs d’évaluation précoce de ce programme pour l’année 2010. Méthode.– Des données d’évaluation sont recueillies au niveau de chaque département et sont transmises à l’Institut de veille sanitaire. Les indicateurs sont calculés en se basant sur un référentiel européen et un cahier des charges national. Le type de mammographie est enregistré. Résultats.– La participation était de 52 % : 7,4 % des femmes ont eu un résultat suspect en première lecture, dont la moitié innocenté par le bilan diagnostic immédiat. Parmi les images normales en première lecture, 1,3 % ont été jugées suspectes par un deuxième lecteur. Ce programme a permis de détecter 6,8 cancers pour 1000 femmes dépistées, dont 15 % de cancers in situ. Avec
N. Meda a,b , D. Kania a , P. Fao a , D. Sanou/Ouedraogo c Centre Muraz, Bobo-Dioulasso, Burkina Faso b Université de Ouagadougou, Ouagadougou, Burkina Faso c DSME/ministère de la Santé, Ouagadougou, Burkina Faso Contexte et objectif.– La mortalité infantile est très élevée chez les enfants infectés par le VIH à la naissance, mais non traités. L’accès à un diagnostic précoce de leur infection serait leur meilleure porte d’entrée au traitement. Notre travail a cherché à estimer le niveau de couverture du diagnostic pédiatrique précoce de l’infection à VIH dans les districts du Sud-Ouest du Burkina Faso ayant accès au laboratoire de biologie moléculaire du Centre Muraz de Bobo-Dioulasso. Méthodes.– Une surveillance de routine de l’accès des femmes au test VIH et des « Dried Blood Spots » (DBS) des nouveau-nés de mères séropositives pour le VIH au Centre Muraz a été établie en fin 2010. Le Sud-Ouest du Burkina Faso compte neuf districts sanitaires qui totalisent une population de 3,5 millions d’habitants. En moyenne, 175 000 grossesses sont attendues annuellement. Environ 75 à 85 % des femmes enceintes réalisent au moins une consultation prénatale. Les indicateurs d’accès au test VIH des mères et des enfants ont été produits. Résultats.– L’accès des femmes enceintes au test VIH est passé de 47 % (68 958/14 5415) en 2010 à 69 % (118 557/171 441) en 2012. La prévalence de l’infection à VIH chez les femmes enceintes est passée de 3 % (973/32 410) en 2010 à 1,3 % (1087/81 804) en 2012. L’accès des nouveau-nés au diagnostic précoce de l’infection à VIH par Polymerase Chain Reaction (PCR) à six semaines de vie est passé de 0,68 % (4/592) en 2010 à 5,17 % (39/754) en 2011, puis à 9,63 % (73/758) en 2012. Discussion.– Bien qu’en nette amélioration d’année en année, l’accès au diagnostic pédiatrique très précoce de l’infection à VIH reste très faible dans le Sud-Ouest du Burkina Faso. Le fonctionnement du système de soins de santé doit être examiné rapidement pour détecter tous les goulots d’étranglement et y remédier. http://dx.doi.org/10.1016/j.respe.2013.07.241 P2-15
Dépistage des cancers féminins en France en 2010 : les inégalités sociales ont-elles disparu pour le cancer du sein ? G. Menvielle a,b , J.-B. Richard c , V. Ringa d,e , R. Dray-Spira a,b , F. Beck c a Inserm U1018, CESP, équipe épidémiologie des déterminants professionnels et sociaux de la santé, Villejuif, France b Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines, France c Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES), Saint-Denis, France d Inserm U1018, CESP, équipe genre, santé sexuelle et reproductive, Le Kremlin-Bicêtre, France e Université Paris-Sud, Orsay, France Contexte.– L’objectif de cette étude est de caractériser les différences sociales de recours au dépistage des cancers du sein et du col de l’utérus en France. En particulier, il s’agira de déterminer si la quasi-absence d’inégalités sociales