A72 chez le jeune enfant hospitalisé pour la recherche et la surveillance d’un abcès sous-périosté dans le cadre d’une ethmoïdite aiguë. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.189 187
Cellulite orbitaire aiguë chez l’enfant : à la recherche de critères orientant vers un drainage chirurgical
F. Tabarino ∗ , S. Quesnel , M. Elmaleh-Bergès , T. Van Den Abbeele , N. Teissier Hôpital Robert-Debré, Paris, France ∗ Auteur correspondant.
But de la présentation.— Déterminer les facteurs pronostiques de prise en charge chirurgicale des cellulites orbitaires dans les ethmoïdites aiguës de l’enfant. Matériels et méthodes.— Étude rétrospective monocentrique menée entre 2000 et 2011 sur les enfants hospitalisés pour une ethmoïdite aiguë. Les données cliniques, biologiques, radiologiques, ainsi que la prise en charge médicale et chirurgicale ont été analysées. Tous les patients ont rec ¸u une antibiothérapie intraveineuse et ont eu un scanner. Les dimensions de l’abcès, ont été mesurées dans les plans axiaux et coronaux et un volume a ensuite été calculé selon un modèle de sphéroïde. La décision chirurgicale a été posée soit d’emblée devant l’existence de signes de souffrance oculaire, soit secondairement devant l’absence d’amélioration clinique. Résultats.— Quatre-vingt-trois enfants d’âge moyen 4,5 ans (un mois à 13 ans et dix mois), dont 53 garc ¸ons (61,6 %), ont été inclus. La durée moyenne d’antibiothérapie intraveineuse était de cinq jours pour la céfotaxime et la fosfomycine, et de quatre jours pour la vancomycine avec un relais par amoxicilline-acide clavulanique (96 %). Trente-trois enfants (39,7 %) présentaient un abcès orbitaire sous-périosté. Le volume moyen de l’abcès calculé sur le scanner était de 581 mm3 . L’exophtalmie moyenne était de 3,6 mm. Dix-sept patients ont été traités chirurgicalement dont neuf par chirurgie endonasale exclusive. Aucune complication chirurgicale n’est survenue. Nous avons mis en évidence une corrélation positive entre le volume de l’abcès entraînant une exophtalmie et la nécessité d’un traitement chirurgical : 42,9 % des patients ont eu recours à la chirurgie lorsque l’exophtalmie mesurait moins de 4 mm, alors que 80 % des patients ont été opérés quand l’exophtalmie dépassait 4 mm. Quand le volume de l’abcès dépassait 500 mm3 , le traitement a été chirurgical dans 100 % des cas versus 30,4 % (p < 0,05). De plus, dans les cas de déhiscence de la lame papyracée et un pneumo-orbite, la prise en charge a été le plus souvent. Conclusion.— L’indication chirurgicale est actuellement proposée en cas de complications ophtalmologiques ou d’évolution clinique défavorable en présence d’un abcès sous-périosté. L’importance de l’exophtalmie et la taille de l’abcès mesuré sur le scanner sont des critères prédictifs d’une prise en charge chirurgicale chez les enfants présentant une cellulite orbitaire aiguë avec présence d’un abcès sous-périosté sans complication orbitaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.190 188
Ethmoïdite de l’enfant avec abcès sous-périosté orbitaire : comparaison des drainages par voie endonasale et par voie externe
F. Rubin ∗ , S. Pierrot , M. Lebreton , P. Contencin , V. Couloigner Hôpital Necker—Enfants-Malades, Paris, France ∗ Auteur correspondant.
But de la présentation.— Comparer l’efficacité et les effets secondaires des voies d’abord endonasale, externe et combinée dans les drainages d’ethmoïdites de l’enfant avec abcès sous-périosté orbitaire. Matériels et méthodes.— Type d’étude : monocentrique rétrospective. Population : tous les enfants successivement pris en charge dans notre centre entre janvier 2005 et janvier 2012 pour drainage chirurgical d’ethmoïdite aiguë avec abcès sous-périosté orbitaire. Paramètres recueillis : données démographiques (âge, sexe), cliniques, tomodensitométriques, biologiques et bactériologiques au moment de la prise en charge du patient ; traitements médicaux et chirurgicaux entrepris ; efficacité et complications de ces traitements. Statistiques : les comparaisons statistiques ont été effectuées par des tests de Chi2 et de Student. Résultats.— Trent-neuf cas ont été colligés (âge moyen huit ans ; extrêmes : 18 mois à 15 ans). Trente et un pour cent des patients (n = 12) ont été opérés par voie endoscopique endonasale (Vend), 56 % (n = 22) par voie externe (Vext) avec mise en place d’une lame de drainage sous-périostée et 13 % (n = 5) par voie combinée endonasale et externe (Vmix). Le délai entre le début des symptômes et la date opératoire était plus élevé en cas d’abord combiné qu’en cas d’approche endonasale (4,6 contre 1,3 jours, p = 0,009). Plus de patients ont été opérés le jour même de leur admission dans le groupe Vend que dans le groupe Vext (83 % contre 45 %, p = 0,03). L’épaisseur moyenne de l’abcès dans le plan axial avait tendance à être supérieure dans le groupe Vmix par rapport au groupe Vend (14,5 contre 6,4 mm ; p = 0,09). Ces résultats suggèrent que les abcès les plus anciens et les plus volumineux ont été préférentiellement drainés par voie externe exclusive ou associée à une voie endonasale. Aucune complication chirurgicale n’a été observée. Les échecs de drainage ayant nécessité une reprise chirurgicale ont concerné 25 % des voies d’abord endonasales (3/12), 13,6 % des abords externes (3/22) et 0 % des voies combinées (0/5). Ces trois pourcentages n’étaient pas significativement différents. Les durées moyennes d’hospitalisation après chirurgie étaient supérieures dans le groupe Vext par rapport au groupe Vend (5,3 contre 3,1 jours, p = 0,004), et elles ne différaient pas significativement entre les groupes Vmix et Vend (5,4 contre 3,1). Conclusion.— La présente étude n’a pas montré de différences en termes d’échecs de drainage entre les voies d’abord endonasale, externe ou combinée dans le traitement des ethmoïdites de l’enfant avec abcès sous-périosté orbitaire. La voie endonasale évite toute ranc ¸on cicatricielle et pourrait permettre de raccourcir la durée d’hospitalisation par rapport à un abord externe. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.191 189
Apport du scanner dans la prise en charge de la polypose nasosinusienne chez l’enfant porteur de mucoviscidose
S. Ayari-Khalfallah ∗ , D. Bellil , C. Pochat-Cotilloux , S. Vrielynck , P. Froehlich Hôpital Femme-Mère-Enfant, GHE, HCL, Bron, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— Préciser l’apport du scanner des sinus et des fosses nasales dans le suivi des enfants porteurs de mucoviscidose et présentant une polypose nasosinusienne. Matériels et méthodes.— Une étude rétrospective a été conduite incluant 91 enfants atteints de mucoviscidose bénéficiant de bilans ORL répétés sur une période de dix ans. Ont été étudié l’existence ou non d’une PNS à l’examen clinique, l’apport de la tomodensitométrie lorsqu’elle est réalisée ainsi que les symptômes ayant conduit à une indication chirurgicale.