JOURNAL
OF NUCLEAR
2, No. 4 (1960) 299-309, NORTR-HOLLAND
MATERIALS
ETUDE PAR
M~CRO~RAPHIE
STRUCTURALE
PUBLISHING
CO., AMSTERDAM
DU BERYLLIUM
ET MICRODIFFRA~T~ON
ELECTRONIQUES
SUR COUPES MINCES
A. SAULNIER Service
des Recherches
de
la
Cie.
Pkhiney,
Rec;u le 5 avril
Une technique
simple
coupes minces
de b&ryllium,
dans le microscope comparaison recuit,
des structures
de tables minces
largie
la repartition
billette
comprises
sage, les t&s
cette
La r&partition a,i&ment
de l’oxyde
et
sur
i?tre d&ermi&e
l’aide
de ri?pliques
leurs
franchement, dislocations
de migrations
dans le m%al ces
m&mes
can
with
diinne Sehnitte bar
fritte
coupes,
directly
observed
for comparing
est
Gefiige
im
par
herangezogen.
Xlle
billets
by
drawing
produced
by
were
dislocations
in the two
during
800-1000°
annealing
C also depends
of the metal
1.
observed
which
electron
sections.
metal
Alternatively,
determined
can
micrographhy by
an
or the
extraction
replicas.
can
und raschen
von Beryllium
Met.hode
herstellen,
Methode
werden
durch
Blocks
oder
fertigt.
Wichtige
herausgestellt
be
Gliihungen
und
geghihten
Unterschiede
eines
Material
Das Verhalten
worden.
gegossenen Wege
in der Verteilung
kaltverformten
zwischen
der
Zustand
diinnen Beryllium
Auswalzen
auf pulvermetallurgischem beim
werden
fiir einen Vergleich
Die zu verwendenden
Bleche
for
betrachtet
wird
kaltverformten
lassen sieh
die unmittel-
wiihrend
angeder sind der
1000” C h&n@ von der
800 und
of thin beryllium
aber es ktinnen in zunehmendem
microscope.
rolling
powder
structure.
und von demv~rformun~~ad ab. Die Bleche kcnnen entweder rekristallisieren oder
conditions, and
be
with
boundaries
both in the cold-worked
in an electron
differences metal
has been developed
beryllium
the structure,
and the annealed made
of
grain
in the sintered
Elektronenmikroskop Diese
extraction B
par
im
kiinnen.
de carbone.
sections
of
the aid of carbon
Mit einer einfachen
en
lentes
~lectroniques.
Bgalement
A simple and direct technique thin
by
of thin
distribution method
& des
of oxide
recognized
Versetzungen making
movement
manner,
gradually
et du t,aux d’&crouis-
microdiffraction
peut
be
eliminated
in the deformed
microdiffraction
d’Qcrouissage.
identifiable
mi~rographie
readily
Bcroui, ont Btb
soit reoristalliser
6limination
du grain
slow
present
in & straightforward
are
800 et 1000” C, dBpend
progressivement
accompagnant des joints
entre
dislocations
The distribution
dans
de recuits
else
already
ou par m&al-
B l’ktat
1960
simultaneous
par
importantes
au tours
d~~laboration
pouvant,
Bliminer
co&e
Des diff&ences
dos dislocations
temperatures
or
Elle est utiliske zt la obtenues
France
sheets either recrystallize
des
observables
it 1’8tat Bcroui et Li 1’6tat
Le oomportement
lui aussi du mode
d’obtenir
de b&yllium
d’une
des poudres.
relev8es.
permet
directement
Blectronique.
i3age et laminage
soit
et rapide
Chambkry,
either
cast
metallurgy. in
the
cases. The
aufgehoben
or
rung
Significant
behaviour
on the mode
and on the degree
sheets
billets,
distribution
at temperature
Art der Vorbehandlung
It is used
der
in den gleichen
of the
Mikroskopie Sie kann
of preparation
ermittelt
the
Introduction
Certains
verformter der Oxyde
Sehnitten und
Masse Versetzungen
was von einer langsamen
Grenzen
Die Verteilung
of
in the range
of deformation;
werden,
KBrner
im gesinterten
ebenfalls
mit
IIilfe
ist.
Metal1 ist
dumb Elektronen-
Elektronenbeugung
ebensogut
Wande-
begleitet
eines
fest,zustellen. Kohteabdrucks
werden.
attribuent
cette
fragilitd
& une pro-
priBtB intrins~que du m&al, cependant que d’autres la relient 8. la prt5sence d’impuret&. De m$me, la constatation a bien BtB faite que la rksistance $5 la rupture et les allongements augmentent lorsque la grosseur du grain
La fragilit6 et les m~~anismes de rupture du b8ryllium pose& aux laboratoires m6tallurgiques des Bnigmes que, ni les essais technologiques, ni les m&hodes analytiques, ni les Etudes de texture n’ont pu r&oudre jusqu’k p&sent. 299
diminue
mais
compktement rkseaux
on
qui conduisent
du grain
sont pour autant btkyllium.
des dislocations
& l’initiation
6lucidks
des criques. recristallisation
qui ne sont
pour
p&s des Les et
pas com-
les mktaux
dire inconnus
11 n’existe
k peu
et les modes d’interact’ion
de restauration,
grossissement pl&ement
encore
les propriMs
hexagonaux
ph&om&nes
prkcises
ignore
anciens,
dans le cas du
enfin que peu de donnees
sur le mode de r&partition
de l’oxyde
surface
et de quelques
d’kpaisseur
r&ilk&,
k la lime doucr.
L’amincissemcnt
suivi par dissolution
de InillimCtre
soit, par ~r6kveltientj
scie et amincissenient, laminage.
centiknes
est
ensuit’e
klectrolytique
h la
soit 1)ar pou I’-
& l’aide d’un
appareil semi-automatique analogue A celui qui est rep&sent6 sur la figure 1 et utilisant IF pro&d6 amincie
Knuth--Winterfkdt. mkcaniquement
de la cellule,
La
6tant
on la polit
p¶tion
plac&
& l’anode
alternativement
sur
par frittage bien que rkgisse I’inhibition
chacune de ses faces, pendant 5 .% 10 secondes chaque fois, jusqu’& destruction compkte de
du grossissement du grain et, probablement’, la modification des caractkristiques par irra-
la rkgion soumise au polissage. Les fragments qui Asultent de cette destruction sont entrain& dans le b&her qui contient l’klectrolyte. dprks les avoir recueillis et la&s B l’eau distillhe, on les examine dans le microscope 4lectronique. Si l’on utilise l’klectrolyte A;2, recommandi: par le constructeur de l’appareil pour le polissage du bkryllium. on obtient des micrographics
dans les produits Blabor& ce facteur fondamental
diation. Ainsi
se trouvent
brievement
soulignk
les
insuffisances de nos connaissances de base et les problAmes qui doivent Btre approfondis si l’on veut determiner les raisons de la fragilit6 du b&yllium et savoir en d&nitive s’il est possible ou non d’y remkdier. Apr&s l’tkhec des Etudes m6tallurgiques classiques, il convient dksormais de faire appel m&allographiques
& cet effet aux techniques les plus BvolwAes, A celle
qui sont parsemkes de taches noires. Nous n’avons pu determiner l’origine de ces attaques ; peutQtre fournissent-elles la possibilitk de
rk&ler des impure& $ 1’6tat de traces. Avec l’klectrolyte E2 par contre, constitu6 par surtout de l’examen direct de coupes metalliques 300 g de nitrate de cuivre, 900 cm3 d’alcool minces dans le microscope klectronique qui a rrkthylique et 30 cm3 d’acide nitrique, la remport& dans d’autres domaines, au tours des trois dernikres an&es d’incontestables SUCC~S. tension appliquGe aux bornes de la cellule &ant de 60 volts, on obtient des coupes parfaitement claires, saris attaque p&f&entielle et dans 2. MCthode d’amincissement lesquelles la sous-structure, les dislocations et Les premiers
essais d’observation
coupes minces de bkyllium,
directe
ont BtB effect&s
de par
Baird, Hartree et Phillips l). La mkthode g&&ale d’amincissement que nous avons eu, de notre c&5, l’occasion de dkvelopper, s’applique sans difficult6 au b&yllium “). Elle est commode, rapide et prksente l’avantage de ne pas faire intervenir d’tkrouissage parasite lorsque les Bchantillons ont &B prealablement laminks & quelques centibmes de millimi%re et trait& thermiquement & cette Bpaisseur. Elle est dkormais suffisamment connue de l’ensemble des chercheurs sp&ialis& pour qu’il soit inutile d’y revenir en d&ail. Le point de depart est constituk par des Bchantillons de quelques centimhtres car&s de
les phases
&rang&es
avec beaucoup
Fig.
1.
Appareil
sont
mises
en evidence
de contraste.
dc polissage automatique.
Qlectrolytique
semi-
l?TUDE
Fig.
3.
2.
TBle C, recuite
Elaboration
STRUCTURALE
1 h h 1000” C.
x 110.
de poursuivre par la technique des coupes minces, la comparaison entre produits Blabores a partir de metal coule ou de mat&es pulverulentes, precedemment entreprise par les methodes classiques 3). Le beryllium utilise dans ces essais Btait du propos6
metal de purete commerciale, dont l’analyse l’etat coule-file Btait la suivante:
ppm
Si
300 200
301
BkRYLLIUM
des Cchantillons
Nous nous sommes
Fe
DU
Cu
Mn <50
BeO:
Mg <50
0,l
Ti
Al 300
B <2
Fig.
3.
T61e F, apr&s filage. Particules
clair. Recristallisation
en bandes.
d’oxyde
en
x 370.
a
Cl cl00
& 0,3 76
A l’etat fritte, l’analyse demeure sensiblement la m&me mais le fer passe aux environs de 700 ppm et l’oxyde a 0,7-O,8 %. Des tales minces ont et& realisees par les deux processus sommairement decrits ci-apres : 1) Tale
C,
a partir
de
metal
could.
Une billette coulee de 2,5 kg, a et6 filee en largets de 50 x 15 mm, laminee a 800” C, en travers par rapport au filage, de 15 mm a Z/l0 mm, puis a froid de Z/l0 a 5/100 mm. Un traitement thermique de 1 h a 800” C ou a 1000” C, effectue sous vide a l’epaisseur de 5/100 mm, provoque la recristallisation en grains reguliers polygonaux (fig. 2).
Fig.
4.
T61e F,
apr&
laminage
looo” c.
x 130.
et recuit de 1 h &
2) T61e des
E’,
Blaborke
par
m&tallurgie
poudres.
La poudre,
de grain
moyen
voisin
de
80
& froid
& 500” C puis filke & 1000” C en largets de
50 x 15 mm. Aprks filage, la texture orientke;
l’oxyde,
taches blanches bandes
identifiable
sous
est t&s forme
de
sur la figure 3, est rkparti en
discontinues
Leur
intfkieur
est, recouvwt
allongt$es dans le sens du
filage. Entre les bandes d’oxyde, le m&al est recristallise en grains fins irrkguliers. Les largets tronqonnks sont lamin&, en travers par rapport au filage, de 15 mm B l/l0 mm B chaud et ensuite & froid de l/l0 & 7/100 mm. Apr&s laminage & froid, la texture de filage a
Le recuit de 30 minutes & 800” C sous vitlr. B l’kpaisseur de 5/100 mm, fait disparaitre Ia majorit
de ces ensembles de dislocations
plages observkes
sent’ uniformes
et sans struc-
reproduit
sur la figure 9 et qui a BtB obtenu par
traitement r&eaux
de
1 h B 1000” C. Quelques
de dislocations
peuvent
cependant
4.1.
Examen au microscope coupes minces T6LE
Clectronique,
Fig.
5.
Tale F, brute de laminagc.
sur
c:
Aprk amincissement par la mkthode que nous avons exposke, les coupes sont claires et ne prksentent que t&s peu d’oxyde et de constituants hors solution lors de l’examen au microscope klectronique. A 1’6tat brut de laminage & froid (figs. 7 et S), les monocristaux sont divis& en bandes ou ensembles polygonaux de sous-grains dont les dimensions varient de 1 micron B une dizaine de microns. Ces sousgrains sont s&par& par des front’ikres t&s
rarcs htre
observks sur certaines plages, soit qu’ils aient. survku au traitement’ thermique, soit, qu’ils proviennent d’une Kg&e dkformat’ion plastique
isolees et’ de quelques agregats. Un recuit sous vide pendant 1 11 & 1000” C ne modifie pas radicalement cette structure qui demeure irrdgulibre avec des contours de grains incurvks (fig. 4 que l’on comparera & la fig. 2). Le diagramme de Debye-Scherrer pris aprks laminage & froid (fig. 5) est caractkistique de 1’8tat Bcroui. Les points blancs qui parsement les anneaux proviennent probablement de grains qui n’ont BtB que peu deform& par le faible taux d’&rouissage. Apr&s recuit de 1 h B 1000” C! (fig. 6), le diagramme est de type recristallis&.
et 1~s
ture. L’aspect des coupes minces est celui qui cst
disparu et la structure micrographique est constituke de grains & contours irrkguliers, sans orientation visible. L’oxyde est rkparti dans toute la t81e sous forme de t&s fines particules
4.
(l‘rl11
rkseau t&s dense de dislocations.
microns, a 8% comprimbe successivement et
marqukes.
Fig.
6.
TBle F, recuite
1 h ii 1000” C’.
Fig.
Figs.
7 et 8.
7
Fig. 8 Tale C, brute de hninage.
I Coupes minces.
x
16 000.
I 1P
~Sous-strtdtirc!~
I. Un
aspect
t,>rpique de
ces
coulres,
ill)l+S
laminage & froid, est rep&sent6 snr la figure 12. L’interpr&tion d’un
diagramme
effect& sit&e
peut en ?tre don&e de alicrodiffract,ioll
B I’airle (tig.
I :i)
sur une plage de 3 microns de diam&w au centre de la figure 12: 1,~ tklouble-
ment des taches de diffraction
indiqw
yue l’on
est en prksence de deux sous-grains, d’orientation moyenne (1 oil),La ligne horizontale qui &pare la figure 12 en deux Ijarties & lreu prhs &gales, constitue le joint entre ces sous-grains. Les veines Bpaisses qui aboutissent & ce sousjoint sont ~oI~st,it~~~espar des ensembles complexes de dislocat,ions. D’autres tiislocatiotis mains cienses sont Bgalement idenbifiables. Les
lors de la manipulation dos pr6parations: sur la figure 10 par exemple, on reconnaitra un “empilement” de dislocations dans un plan de glissement contre un joint de grains (marquk par une f&he). Un autre syst&me de dislocations tend B donner par intersection avec un rkseau hexagonal. Un cet empilement, ph&om&ne analogue, & un stade plus avan&, a 8th enregistr& sur la figure 11. A quelques irr~gularit~s p&s, la maille du r&eau hexagonal de dislocations devient de plus en plus grande lorsqu’on s’kloigne du joint (rep& par des fl&ches) comme on peut s’y attendre
d’apr8s la
loi qui rkgit l’empilement des dislocations dans un plan de glissement contre nn obstaole fixe. On identifiera sur la m&e figure un second empilement de dislocations, situ6 dans lo grain adjacent. 4.2.
T&E
particules d’oxyde? reprksentkes par de petites taches grises de 1jlW de micron environ, sont peu nombrel~ses ce qui explique yne l’oxyde n’ait don& sur le diagramme de la figure 13, ni taches, ni anneaux. 1.
O&e
La figure 13 reprfkente au contraire une plage dans laquelle sont pr&entes peu de dislocations, mais de nombreuses particules d’oxyde, les unes disperskes, les autres agglon&%es en un agrkgat long de 5 microns. Ces partieules font apparaitre sur le diagramme de nlicro-diffracti correspondant (fig. 16) les anneaux ponctuks de l’oxyde BeO. Les taches de diffraction appartiennent B deux cristaux de b6ryllium au moins. Grbce & elles, un joint de grains, par ailleurs peu visible, a 6th ident%& 11 est rep&k par une f&he sur la figure 14. On remarquera que l’agrdgat d’oxyde est intragranulaire et non pas situ8 & la limite actuelle des grains.
2’
obtenues B partir de m&al Les coupes, Blabor par la mktallurgie des poudres, sont assez sensiblement diff&entes des pr&Sdentes : la sous-structure y est moins nettement d6limit&e et tes micrographics sont parsemdes de taches sombres, isol6es ou agglom&fSes qui correspondent aux particules d’oxyde.
Des recuits sous vide ont BtB effectutk sur cette t61e & 1’6paisseur de Y/l00 mm. Aprks un recuit de 30 min B X00” C, les images s’hclaircissent par disparition des veines kpaisses de dislocat’ions; cependant des sow-joints subsistent ainsi que des dislocations dent, le d&placement a &5 freine par des particules d’oxyde et
.I .^^.^. Fig. 10
Fi@.
10 et 11.
‘Me
Fig. 11 C, recuite 1 h h. 1000” C. Coupes minces.
x 100 000.
L;--’ iGP
A.
306
Fig.
13.
Jlicrodiffraction Figs.
SBULNIER
de la fig. 12. Coupe (1011). 12-15.
T61e F. Etat
brut
Fig.
15.
de laminage.
Microdiffraction de la fig. l’O.qYl~~. Coupes
minces.
X 12 000.
11. Anncallx
tit:
Fig.
Figs.
16 et 17.
Tble F. Etat
16.
Coupe (0001).
Fig. 17 recuit 30 min & 800” C. Coupes minces.
x
80 000.
?
iiiru
308
A.
qui y demeurent
SAULNIEI(
ancrdes (figs. 16 et 17). 8pr&s a encore
3 h & 800” C, la dens&k des dislocations
amBliore grandement les caract&istiqurs mkaniques, entraine la recristallisat~ion (111m&al (,’
diminu6 ; il en demeure
ce~ell~l~~nt, un assez
et,
grand
en parois
ph6nombnes
nombre,
group&s
grains. De m&me, un traitement
de sous-
de 1,5 minutes
& 850” C a pour effet de simplifier les rkseaux de dislocations
qui ne disparaissent
cependant
pas
compl~tement. Dans des ~~hallt,illons t.rait& pendant i heure & 1000” C, nous a,vons encore trouv6 des rkseaux analogues, que les diagrammes
en m&me temps
de Debye-Scherrer
donnent
des rksultats irrbguliers qui peuvent Btre interp&t& comme correspondant, & unc recristallisation partielle. 11 semble done que l’am&oration des caracMristiques que l’on enregistre par recuit & 800” C “) est li6e B la disparition observee d’ensembles complexes de dislocations; l’&mination compl&e des d6fauts de struckwe r&ultant de l’krouissage n’est ensuite que lente et progressive et encore t&s incompkte au bout de 1 h & 1000” C. La “recristallisation” dans ce cas part,iculier oh le taux d’kcrouissage rGalis& au tours du laminage & froid est faible, prend ainsi un aspect qui est essentiellement celui du perfectionnement de la sous-structure par Blimination des dislocations et du grossissement du grain existant. Now retrouvons le Asultat pr&&demment signal4 dans 1’6tude du traitement ther~nique de tciles de titane faihlement Bcrouies 415). D’aprk les micrographics enregistrkes,
on peut estimer
par ailleurs que
les particules d’oxyde freinent la disparition des dislocations en les ancrant et contribuent sans doute $ donner au ph~norn~l~e son caract&e de lenteur et de progressivitk. 5.
Conclusion
Dans les conditions oti nous avons opM, le faminage B froid fait apparaitre dans le m&al C coul& fil& lamink, une sous-structure &guli&re et des rkseaux denses mais clairs de dislocations ; dans les tciles .F 6laborkes par la mktallurgie des poudres, nne sous-structure beaucoup moins nette et des enchev&rements complexes de dislocations en veines Bpaisses. Le recuit effect& entre 800 et 1000” C qui
pour
le m6tal
I!! fil~it~lel~l~~ll~, Gcroui,
progress&
de
cles
l)erfectionneme~lt~
6TUDE
par elimination joints
des dislocations
STRUCTURALE
et migration des
Dans les tbles realisees par la metallurgic
des
eat present sous forme de de micron environ, dispersees
dans tout le produit
avec une densite qui peut
varier sensiblement
d’une
particules agregats
peuvent dont
sieurs microns.
plage a l’autre.
se trouver
les dimensions
309
B6RYLLIUM
et que, lorsque ces barrieres d’oxyde elles sont de toutes
du grain d’ecrouissage.
poudres, l’oxyde particules de l/10’
DU
agglomerees atteignent
Dans des tales d’origine
Ces en
fagons
t&s
existent,
discontinues.
Nos remerciements vont a MM. Billamboz et Mirand pour leur precieuse collaboration technique a ce travail et a la Direction de la Compagnie
Pechiney
qui
en
a
autorise
la
publication.
pluBtran-
g&e, nous avons d&elk par ailleurs des cristaux plus gros (fig. 18) qui correspondent probablement a l’oxydation complete d’une fine paillette de poudre. L’ensemble de nos observations sur coupes minces, completees par des extractions de l’oxyde a l’aide de repliques de carbone (fig. 19), indique que les particules et agregats d’oxyde dans les tales ne sont qu’accidentellement disperses aux joints des grains actuels
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