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Urodynamique
lktude clinique et urodynamique fbminin aprb Cchec de la chirurgie nence urinaire d’effort G Serment, H&pita1 France Mats
F Bladou,
Savator,
de l’urbtre de l’inconti-
D Grosse,
D Ayuso
249, bd Sainte-Marguerite,
evaluation des techniques &ale : don&es actuelles
13009
Marseille,
/ incontinence
p&i-
J Sengler
Service de r.Gducation, Alister, 68070 M&house cedex, France Mats
cl& : w&-e
de r&ducation
cl&s : r&ducation
p&in&de
centre
hospitalier,
/incontinence
BP 1370, urinaire
/ chirurgie
Introduction : quels que soient les perfectionnements du traitement chirurgical de l’incontinence urinaire d’effort (WE), il existe un pourcentage non negligeable d’echecs. Mate’riel et mCthode: nous avons CtC amen&s a rCopCrer 71 patientes dans le service. Au terme du bilan comprenant un bilan clinique et urodynamique, une cystoscopie, un EMG. R<ats: plusieurs types de pathologies uretrales sont individualisees. Type 2 : il n’y a pas de modification postoperatoire de I’uretre qui est souple, permeable. bien vascularise et bien innerve. Vingt-cinq patientes presentaient une insuffsance de traitement avec persistance d’un defaut de transmission et une pression de cloture efficace. A vessie pleine la manmuvre de Bonney est positive. Ces femmes ont Cte optrees comme s’il s’agissait d’un traitement de premiere intention. Nous avons realise un burch avec promontofixation et refection du p&inte posterieur. Apres un suivi moyen de 32 mois, on observe 81% de succbs, 4,5 % de patientes amtliortes et 13,6 % d’echecs. Une intrtgrite de I’uretre apres chiirgie de I’incontinence urinaire est un element de bon pronostic. Type 2 : dans ces cas, I’urttre est souple mais btant avec une manceuvre de Bonney negative. Les pressions uretrales sont inf&ieures a 30 cm Hz0 et I’EMG montre des lesions de denervation. Dix-neuf patientes presentaient en postoperaioire ce tableau d’une insuffrsance sphinct&ienne. Quinze ont tSte apertes par mise en place d’un sphincter artificiel AMS 800 et quatre patientes Lgtes ont eu des injections de ttflon. On observe 80% de succes et 20% d’echecs. Une insuffisance sphincterienne negligee ou induite par la chirurgie peut btWfitier de la mise en place d’un sphincter artificiel avec les m&mes resultats que la chirurgie de premiere intention. Type 3: dam ces cas, I’urbtre est rigide, sclereux avec souvent un trajet en bdionnette et la manceuvre de Bonney negative une fois sur deux. Vingt-sept patientes presentaient une hypercorrection avec dysurie, residu postmictionnel, infection urinaire subintrante et instabilite vtsicale. L’intervention comprenait une uretrolyse pousste suivie d’un burch, refection du ptrinte posterieur et promontofixation pour 13 d’entre elles ayant une bonne pression de cl8ture. Uretrolyse avec sphincter artificiel dans trois cas et uretrolyse settle pour les awes. On note 37 % de succlts, 37 % d’amelioration et 26 % d’echecs. Les patientes ameliorees ont une normalisation de la dtbitmetrie, une disparition du residu et une diminution des infections urinaires mais conservent des imperiosites et une pollakiurie marquee. Les hypercorrections entrainant une rigidite uretrale presentent un probleme reel de traitement et il faut done se premunir a tout prix de ce type de complication en tvitant de dtvasculariser et de trop dissequer I’urttre. Un uretre sclereux entraine dysurie et incontinence, la manceuvre de Bonney, si elle est positive, constitue un Clement relativement de bon pronostic quelles que soient les pressions endo-urttrales. Rossi D, Nadal F, Serment G, Hermanowicz M, Ducassou J. Les rtsultats des urttro-cervicolyses apres hypercorrection dans la chirurgie de I’incontinence urinaire d’effclrt. Ann Ural 1990;24:27-31
Mate’riel et mCthode : il nous a semble interessant d’tvaluer les techniques de r&ducation p&rinCaJe a travers la litttrature internationale. Nous avons pro&de technique par technique. nous avons Cvalut les differentes combinaisons de techniques et de traitements globaux, c’est-a-dire les interventions simultantes, multiples, en proportion variable ; enfin est abordee la place de la r&ducation par rapport a la chirurgie. R&&tats : sont mises en evidence les difticultes importantes rencontrees au tours de cette evaluation likes au probltme de populations et de protocoles, d’absence de standardisation des crittres, de methodologie et d’exploitation statistique insufftsame. I1 se degage neanmoins clairement le fait que la contraction correcte du plancher pelvien necessite un travail manuel intravaginal ; que lorsqu’on utilise le travail manuel ou I’electrostimulation comme technique exclusive les protocoles intensifs et longs s’imposent ; que les cones ne peuvent a I’heure actuelle rep&enter une alternative a la reeducation p&intale, mais probablement une stimulation pour le travail personnel des patientes ; que le biofeedback instrumental est un retour d’information sup&ieur a la main du thtrapeute; que le manque de recul et d’ttudes comparatives pour juger de I’efficacitt des traitements comportementaux est insuffisant ; que les techniques combinees ont des r&hats incontestablement sup& rieurs a l’utilisation d’une seule technique de facon isolte, la combinaison des techniques representant non seulement une amelioration des rCsultats mais Cgalement un gain de t.emps important. Le maintien des r&hats de la reeducation est excellent dans les trois premieres anntes, il depend par la suite en grande partie du travail personnel des patientes. On manque actuellement encore cruellement d’elements predictifs permettant de mieux cemer les indications de rtMucation par rapport 1 la chirurgie. Grosse D, Sengler J. Evaluation p&intale. Ann RJadaptation
Facteurs p&i&ale
des techniques de r&ducation Mid Phys 1996;39:61-78
predictifs de Assite de la r&ducaLtion dans les IUE socialement gcnantes
D Grosse I, F Jurascheck J Sengler 1
2, E Jurascheck
2, JP Ansiau
J Service de r&ducation, Alister, 2service d’urologie, hospitalier, BP 1370. 68070 Mulhouse cedex, France Mats cl& : incontinence urinaire tion pkinkale / tests pronostiques
! urodynamique
2,
centre I ti&duca-
L’incontinence urinaire, entite multifactorielle, a largement bCnCficiC d’examens complementaires et de recherches de parambtres dynamiques fonctionnels. Pourtant, il n’existe pas, a l’heure actuelle, de test predictif du succbs de la reeducation par les muscles releveurs de I’anus. ni d’ailleurs de vision coherente des mtcanismes de I’incontinence au niveau du col vtsical.