BUDGET
M IT1 : un coup de pouce aux coopbrations.. . Fait notable, la progression des budgets dkvolus h la recherche japonaise en 1997, et en particulier 1 la recherche fondamentale, est, en rkgle ginirale, supirieure i la progression globale du budget de la nation. Une tendance qui va dans le sens des prescriptions rkcemment kmises par le Conseil pour la science et les technologies (voir Biofutur [1996] 160, 4). Les demandes de budget des diffkrents mink&es et agences en charge de la recherche nippone placent ainsi I’annie 1997 sous le double signe de la coopkration et de la recherche fondamentale. En matikre de coopkration interministkielle, le Miti donne l’exemple. Sur les 976,6 milliards de yens (45,37 milliards de francs) (+ 5,9 %) que le minis&e veut consacrer i la R&D, 3,03 milliards de yens (141,2 millions de francs) seront rCservCs g des projets faisant intervenir les autres minis&es et agences en charge de la recherche. Dans ce cadre, devraient &re notamment favorisks des projets lips aux domaines de la neurobiologie, de la gPnCtique et des biotechnologies. De mCme, la recherche mkdicale menCe en collaboration avec le ministke de la SantC japonais, le Koseisho, se voit crkditie d’une ligne budgktaire sptkifique de 4,3 milliards de yens (200 millions de francs). (Nature 387, 7. Pharma ,japan 1515, 9) > Ministry of Industrial Trade and Industry, 3-1, Kasumigaseki lchome, Chiyoda-ku, Tokyo 100, Japon. TBI : (3) 3501 1511.
BUDGET
AST : neurosciences et recherche fondamentale Dans ses demandes de budget pour 1’annCe 1997, I’AST a choisi de d&elopper ses efforts en direction de la recherche fondamentale. Sur un budget global de R&D en augmentation de 10,7 % i 585,849 milliards de yens (27,3 milliards de francs), I’AST a ainsi choisi de consacrer plus de 30 % de ses credits i la recherche fondamentale. Au tours de l’annke fiscale 1997, qui dkbutera le 1” avril prochain, ce poste budgkaire devrait recevoir un financement total de 178,365 milliards de yens (8,3 milliards de
francs), soit une progression des crkdits de 32 %. En outre, les recommandations rkentes du Conseil de la science, qui pr6naient un dkveloppement des recherches en neurosciences au Japon (voir Biofutur [1996] 159, 7) ont t!tk entendues par PAST. Cette dernike souhaite en effet multiplier par trois les cridits allou& a ce thgme. Une enveloppe de lo,15 milliards de yens (473 millions de francs) a ainsi itC inscrite i son budget 1997. Elle comprend notamment la criation d’un institut dCvolu aux sciences du cerveau. Celui-ci sera Ctabli au sein du RIKEN et plack sous la direction du neurobiologiste Masao Ito, par ailleurs prkident du Conseil pour la science. Ce nouvel institut devrait orienter .ses travaux selon trois direction’s principales, ?+ savoir I’kude des fonctions &ribrales, le developpement de mkthodes de privention et de traitement des maladies neurologiques, et I’application des connaissances ainsi acquises au d&eloppement de nouvelles g&Prations d’ordinateurs. (Pharma &x~n 1516, 14) > Science and Technology Agency, 2-1, Kasumigaseki 2-chome, Chiyoda-ku, Tokyo 100, Japon. TkI : (3) 3581 5271.
Des travaux sont actuellement en tours, sous I’Cgide de Yoshihisa Kodera, directeur du dkpartement d’hkmatologie -.de I’hcpital de la Croix Rouge japonaise de Nagoya, afin de s’assurer de I’innocuitC de la mithode pour les donneurs. Celle-ci a dkjk kt; appliquke g 11 personnes chez lesquelles les effets de I’administration de G-CSF font I’objet d’un suivi rkgulier. Les premiers rCsultats montrent une r&up&arion rapide de la moelle osseuse. A court terme (une 1 deux semaines), les effets secondaires du traitemenr par le G-CSF (somnolence, douleurs osseuses, rkactions immunitaires) sembleraient rkduits. Toutefois, il est p&u de tester la mkthode sur un plus grand nombre de sujets et d’tvaluer les effets du G-CSF j moyen et 1 long termes. La conclusion de cette Ctude ne devrait done pas, selon Yoshihisa Kodera, intervenir avant la fin de I’annCe prochainc et scs r<ats conditionneront la poursuite des investigations du Koseisho. (Pharma ,&xzn 1514, 16) > Ministry of Health and Welfare (MHW), 2-2, Kasumigaseki lchome, Chiyoda-ku, Tokyo 100, Japon. Tbl : (3) 3503 1711. . . .
MOELLE OSSEUSE
abr6viations
Faciliter les dons
ARS
Bien que pratiquks sous anesthksie, les prklkvements de moelle osseuse restent des opkrations douloureuses pour les donneurs. Aussi, le minist&e de la SantC japonais, le Koseisho, s’intkresse-t-i1 g leur remplacement par des mkthodes plus deuces. I1 est en effet possible de substituer ces ponctions par la r&upkration des cellules souches hkmatopok!tiques i partir de sang pkphtrique. Cette mkthode, qui a le mCrite d’tviter des interventions pknibles, ntcessite toutefois de pratiquer des injections de G-CSF (granulocyte-colony
stimulating
quelques jours avant le don.
factor)
: Agricultural
AST : &mce
pour
Research Scrvicc h science et Ia
technologie DOE
: Department ot
Energy
: Envronmenr Protection Agency FDA : Food and Drug Administration MAFF : Mimstry of Agriculture, Forrstry and Fisheries MIT1 : Ministry of IndustrLll Trade and Industry NCI : Natmnal Cancer Institute NIGHT : National Institute of R~osc~encr and Human Technology NNI : Natmnal Institutes of Health PCR : polymerase chain rcactmn RIKEN : Insntuteof Physul and Chemical Research USDA : US Department of XRrlculture EPA
Biodepollution Le DOEinscrit un valet SupplCmentaireau programme NABIR (Natural and Accelerated Bioremediation Research) consacre a la recherche sur les applications de la biod6pollw tion. lntitule BASIC (Bioremediation and its Social Implications and Concerns), il s’intkesseraauxconsCquences sociales et aux probli?mes soulevks par I’application de la biod& pollution.
CosmCtiques Les ventes de produits cosmktiques en Chine ont progress6 en moyenne de 27,8 % depuis 1991 pour atteindre le chiffre de 12 milliards de yuans (environ 7,4 milliards de francs) en 1995. Celles-ci sont assurCesa 60 % par des filiales locales de grandes compagnies Btrangbres(Procter & Gamble, Avon, Johnson & Johnson, Shiseido, Kao, KosC, Unilever...) mais font Bgalement la part belle aux imporiations. En 1994, ces dernieres comptaient pour 23,3 millions de dollars (+ 34,5 %), le premier pays exportateur Ctant la France (21,7 millions de francs) devant les ktatsUnis (20,7 millions) et le Japon (12,4 millions). En 2010, les prCvisions misent, le niveau de vie des Chinois augmentant, sur un march6 de 80 milliards de yuans (environ 9,6 milliards de francs).
S Le NIRIM, organisme de recherche atfilib B I’AST, a d6veloppe un substitut osseux a base de phosphate de calcium et d’un polymkre d’acide lactique. Des essais sur les chiens sont en tours avec la collaboration de I’universite medicale et dentaire de Tokyo, pour une application B I’homme prCvuedans un dklai de trois ans.
BIOFUTUR 161 l Novembre 1996 5