Facteurs Angiogeniques Et Tumeurs Solides De L'enfant

Facteurs Angiogeniques Et Tumeurs Solides De L'enfant

Communications Nkphrologie INFLUENCE DE L’AGE SUR LE TAUX SERIQUE DE LA CYSTATINE C. M Fischbach, V. Grti, I Mark* I. Terzic, V. Bergke. V. Laugel, D...

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Communications

Nkphrologie INFLUENCE DE L’AGE SUR LE TAUX SERIQUE DE LA CYSTATINE C. M Fischbach, V. Grti, I Mark* I. Terzic, V. Bergke. V. Laugel, D Eyer, V. Tlus, A. De Saint Math. P6diattie 1 - H@ital de Hautepierre - Avenue Moliere - STRASBOURG _ *Service de Biochrmie - H6pital de Hauiepierre _STRASBOURG La cyst&me C, prot&ne non glycosyk de fable poids mol&culaue prcduite a taw. constant et de mani& mwnable WI tows les cell&s

Canctrologie FACTEURS ANGIOGENIQUES ET TUMEURS SOLIDES DE L’ENFANT M-D. Tabone’+, J. Landman-Parker*, B. Arci]+, M-C. Couder?, I. Gerota*. B. Tournlalre’, P. Maw’, L. Boccon-Glbod’, G. Levetx~er’,

c. DOequ& l H6pital

d’Enfants Armand-Trousseau, Pans; l Centre de Brlans de Sant(t de I’Enfant - Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Paw A Centre de Transfwon Laboratoire des Cytoklnes - Hbpital Saint-Louis. Paris.

13.3 Kda est nucl&s. Elk

LangicgBnBse pue un r61e important dans la progression des tumeurs solides et la d&eloppement de mbtastases. Des taux Blev.% de facteurs angicgirniques comme la bFGF (basic fibroblast grcw?h factor) et le VEGF (vascular endothelial grwdh factor) ont BtB rapport& chez des patients adult% atteints de cancer et des enfanh leuc8miques. Nous awns mew6 les concentratmns de ces facteurs dans 18 s&urn et les urines d’enfants prCsentant une tumeur sollde et chez des enfants sains (tOmoins). Patients a mMhodea : Entre mai 1996 et d&xmbre 1997, 30 pabents ant 816 inclus dans cette etude pilot% : 14 garpns. 16 hlles; Pge maian 4 ans (1 mois-17 ans); 8 n6phroblastomes. 7 neuroblasmmes. 6 c&osarcomes. 3 sarcomes d’Ewing. 2 h6patoblasmmes. 2 rhabdomyosarmmes. 2 carcinomes indiff&enciBs ; 10 patrents avaient des mbtastases au moment du diagnostic. Les t6moins sent 40 enfants venus passer un bilan de sant6 : 20 garyxs. x) filles : age median 2 ans (3 mois-13 an?.). Chez les patients. Ies 6chantfllons seriques et urlnaires ant 616 obtenus avant la biopsie chirurgicale lorsqu’elle Btait indiq&e ou 6 iours aprk Les 6chantillons ont Bti! immMlatement cungelbs (-80°C) jusqu’au dosage du bFGF (s&urn et urines) et du VEGF (s8rum) par ELISA. RCultets : 18 bFGF urinaire est exprim6 en pglg de crbatfnine. Les taux sent plus Clev6s chez les patients (mkfiane 5330 pgig. extr&mes O-122744 : n=22) qua chew les tbmoins (mkfiane 0. extrknes O7000 ; n=40). ~0.05 (test de W~lcoxon). Les taux sbriques de bFGF (SbFGF) et de VEGF (S-VEGF) ne sent pas significativement diff&ents chez les patients et chez IBS t6moins Les taux de S-VEGF et de S-bFGF sent cependant plus 6lev8s chez les patients metastatlques que chez les tbmoins (p
&t filtrde par le glom&ule, main non s&r&ee’par le tubule, meme en situation d’insuflisance r&ale Son dosage &ique reprdsente un retlet pr&as du d&it de filtration glom6ndaire @GF), mdme I& des variations physiologiques ou pathologiques

de masse n~usc,,,a,re ou au d&ours dune msufiisa,xe

tinale

Son ,a,,~

ne semble pas tie& par I’lge, le sexe ou Mat inflammatoire. Au w de la conmissance de I’&olution du DFG chez le ~OU~SSOR augmentation progressive entre la naissence et I’& de I2 a I8 aces puis v&u stable, nws awns dos6 chez des eafants smmos& sains. saris m&die r&ale RJ=98) le taux de cvststine C s&ioue @&ring, neph~16tnevie ; k pl) et de cr&xitun&ue (n&ion de J&d) Dans la tranche d%ge 1 g 18 mois, la cystatdmte est plus Clew&e qu’at deli (tableau), d l’inverx de la cn?atinin&de, plus ba.w dam le groupe I a I8 mois qu’audeld. L’existence de valeus sknques plus &&s de Cystatine C chez le nouveau-n6 par rapport P &es de I’adulte ebf connue (Bokenkamp A et al, Pediau Nephrol, 1998;12:125-9). Notre etude ddmontre que chez le nourrisson la qstatme C en plus 6lev& ye chez le grand enfant. La miss en evidence d’tme wrr&tion sign&awe inverse en fonctton de l%ge (I B I8 mois), B savoir augmentation de la cr&itundmte CJ = 0,35 x + 33,2), mais dimmution de la cystatin&me Cy = - 0,024 x + 1,09), ass&de d la manwsance de I’augmentation du DFG durant cette pkiode de vie. en a notre sens illustratif du f.w que la Cystaiine C est un marqucur du DFG PIUS tx&cis que la cr&inin&nie. Moyme

+ 2DS

l-18 mois r,N=51)

I8 mow,8

am

(N=47j

cysainemie mpn

moyenne j: 2DS

0,94+0.24*

0.65fo.19

C‘&tlN‘&U~ mom

nwyenne 3~2DS

42,ISfS,I*’

57,10112,6

517s

orales

*,**p< 0.01

m&stases

chez lee enfants

par une etude longitudinale

C57

N6phrologie LA PONCTION-BIOPSIE RENALE EN PEDIATRIE PEUT ETRE REALISEE EN AMBULATOIRE. C. Mourmi, C. Akatch&ien DCpartement de PCdiatrie - U&C d’HCmodialyse PCdiatriqueC.H.U. H&el- Dieu de France, Beyrouth - Liban. Grimm et al cmt kemment rapport6 dans la littlrature que la biopsie r&ale peut are r6ala& en toute &curitd, chez des enfants s&ctionnbs, dam une structure hospitali&re ambulatoire. Les enfaats s~leaionrks doivent Ztre bien

surveill& B domicile, avoir une tensvx~ art&elk normale, un chifYre normal d’h&natc&te et rester g proxir& de I’h6pktal pendant les 24 heures qui suivent la biopsle Dam le but de irifier I’innocuit6 de cette now& pro&lure, now awns r&&s6 (en& dkembre 1993 et dkembre 1997), 27 biopsies r&nales 101s d’une hospitalisation ambulatoue L.es biopsies ant intkessl 15 greffons de rem et 12 reins natifs. Les crit6res d’inclusion sont similaires H ceux rapport&s par Grimm et al. Toutes les biopsies oat & pratiqkes 1 l’aide d’un p~stolet automatique avec une aiguille de 18 gauge. Chaque rein a 6th ponctmnn~ au m&s i 2 reprises. 4 heures ap& la ponction tous les enfants ant quiti l’h6#al aprk vkification de I’absence de toute h6maturie macroscop,que. Auctme autre complication n’a ti n&e Durant la m&e p&ode, 56 biopsies ant &6 r.kalis&es lors d’une hospitalisation “classique” d’une duke minimale de 24 hewer. Nous av~ns cornpar le groupe hospitalisi (CM) au groupe ambulatoire (GA). L’Bge moyen du GA est de 10.5 ans v/s 7.4 am pour le GH Un enfant dans chaque groupe a pr&ent& une douleur mod&&z aprk la biqxie. Aucune hlmaturie macrorcopique n’a & signal& dam le GA ; par contre 2 enfants ant p&e& une h6maturie transitoire dam le GH (O/27 v/s 2156). Nous pensons que la ponction biopsx pratlquk en ambulatolre est une pro&dure scre quand elle est r&&b dam une structure spbc~ahs& d expirimentb. La prc&dure a 6th apprk~de par I’enfant et ses parents Aprks cette expCrience encourageante, nous proposons actuellement la prckdure ambulatoire B tour les malades pkliatriques Les parents sent inform& a I’avance qu’en cas d’himatune macroscopique en post-biopsle I&II& Ihospitahsaticm sera prolcmg6e.

C59

pr6sentant

une hmwur solide sera d&ermin~

sur un nombre plus important de patients.

CancCrologie ESPERANCE DE VIE A LONG TERME DES PATlENTS LONGS SURVtVANTS APRES TRAITEMENT D’UNE TUMEUR SOLIDE DE L’ENFANCE. G.&al&a MA Raquin, 0 Oberlin, F de Vathalre. 0 Schwelsguth. J. Lemerle. D6partement de P6diatrie. INSERM U351, lnstltut Gustave Roussy. Villejuif. France. Chaque annee, le nombre d’rndividus qui surxivent g un c.wcer de I’enfance et entrent dans I’age adulte augmente Nws awns rev” la survie a long terme de 1733 patients qui avaient molns de 18 ans au moment du diagnostic, qul ont 616 trait& & I’lnstitut Gustave Roussy entre 1942 et 1972 et qui dtaient vivants au mrnrmum 5 ans ap& le diagnosttc En aoirt 1992, la mediane de sulvie des patients &it de 19 ans (5 & 47 ans) et I’age median des surwvants Btalt de 25 ans (5 B 54 ans). 171 patients de cette cohorte sent molts avant amit 1992. Chez 153 patients la cause de deck a et6 identiffee r&dive de la tumeur 57 fois. seconde tumeur 42 fois. molt en rappod avec une srtuatron mbdicale qui pouvait etre consld6r& comme we s6quelle des traitements de la tumeur 33 fois. suicide 1 fols. mm-t traumatique saris rapport avec les antecedents IO fois. Durant les 20 premieres annees swvant le trartement. la pmgression ou la r&dive du cancer lnittal et les effets secondaires des trartements &dent les causes princlpales de mart : apr& cette p&ode les secondas tumeurs etaient les causes les plus frbquentes La mesure du taux de mortalrt6 observ6e compar6e avec celle qui est attendue dans la population g6nBrale montre un ex&s de mortalit& de I’ensemble de la coholle des patlents mais cet exces de molts varie avec le temps : 30 ans apr&s le diagnostic, il persiste encore pour tes tumeurs du systhme nerveux central et pour les tumeurs des tissus mous II es1 ,mpo‘lant de rioter q”‘,, s’a”““,e entre 22 et 30 a”s apr&s le d,ag”ost,c pour m”teS les autres turneuIJ. Cette 6tude suggke que la ma)o!ite des p&en& qu! survivent plus de 5 ans atteignent une esp6rance de we identique a celle de la population g6n6rale 30 ans apr& ,e diagnostic. On estime qu’en I’an 2000, 1 adutte de 30 ans sur 1000 sera un survivant d’une affection maligne trait&e dans I’enfance. Un tel an16c6dent peut constituer un obstacle important a la vie socioprofessionnelle et ce type d’&ude peti, par exemple, permettre un dialogue plus rationnel wet les compagnies d’assurance Ce travail a 618 b6n&x6 de l’alde de I’ARC, de l’lnstltut Gustave Roussy et de I’lnstitut Electwit Sante