Facteurs de risque de l’atteinte unguéale psoriasique

Facteurs de risque de l’atteinte unguéale psoriasique

Posters i Service de dermatologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc Service de dermatologie, hôpital Habib-Thameur, Tunis, Tunisie k Service de dermatologie...

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Service de dermatologie, CHU Hassan II, Fès, Maroc Service de dermatologie, hôpital Habib-Thameur, Tunis, Tunisie k Service de dermatologie vénérologie, hôpital Cheikh Zaid, Rabat, Maroc l Service de dermatologie, CHU Oran, Oran, Algérie m Service de dermatologie, CHU Badji-Mokhtar, Annaba, Algérie n Service de dermatologie, hôpital Hedi-Chaker, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. j

Mots clés : Maghreb ; PSOMAG ; Psoriasis ; Épidémiologie Introduction.— L’étude PSOMAG a pour objectif principal d’évaluer la prévalence des cas de psoriasis vus en consultation en médecine générale et en dermatologie au Maghreb. Matériel et méthodes.— PSOMAG (Psoriasis au Maghreb) est une étude multicentrique transversale observationnelle internationale conduite en Algérie, au Maroc et en Tunisie, proposée à des échantillons représentatifs de médecins généralistes et de dermatologues. Il a été demandé par courrier aux participants de remplir un court questionnaire sur le nombre de cas de psoriasis vus en consultation sur une période de deux mois. Résultats.— L’étude a recruté 221 médecins généralistes (108 en Algérie, 31 au Maroc, et 82 en Tunisie) et 60 dermatologues (21 en Algérie, 19 au Maroc, et 20 en Tunisie), dans diverses régions de chaque pays. Le nombre moyen de cas de psoriasis vus en consultation par des généralistes était de 3,35 (± 3,28) en Algérie, 2,40 (± 2,74) au Maroc, et 4,21 (± 3,49) en Tunisie, correspondant à une moyenne de 3,52 (± 3,32) pour le Maghreb. La proportion de patients masculins était de 60 % en Algérie, 83 % au Maroc, et 69 % en Tunisie (moyenne de 66 % pour le Maghreb). Durant la même période, le nombre de cas de psoriasis vus en consultation par des dermatologues était de 43,9 (± 24,1) en Algérie, 24,1 (± 18,1) au Maroc, et 34,0 (± 30,0) en Tunisie, avec une moyenne de 34,5 (± 25,4) pour le Maghreb. La proportion de patients masculins était de 57 % en Algérie, 59 % au Maroc, et 56 % en Tunisie (moyenne de 57 % au Maghreb). La prévalence de cas de psoriasis vus en médecine générale et en dermatologie est estimée à 3,6/1000 en Algérie (intervalle de confiance [IC] 95 % 3,3—4,0), 1,1/1000 au Maroc (IC 95 % 0,9—1,3), et 3,5/1000 en Tunisie (IC 95 % 3,2—3,8), correspondant à une prévalence de 2,3/1000 (IC 95 % 1,8—2,8) au Maghreb. Conclusion.— La faible prévalence de cas de psoriasis vus en médecine générale pourrait s’expliquer par une méconnaissance de la pathologie, d’où une nécessité de formation. Il existe une faible densité de dermatologues par rapport à la population au Maghreb, d’où le problème d’accès aux soins spécialisés. La proportion des patients de sexe masculin était dominante sur l’ensemble du Maghreb. L’étude EPIMAG dressera les profils épidémiologiques et cliniques du psoriasis au Maghreb, et estimera le pourcentage de psoriasis non diagnostiqué. Déclaration d’intérêts.— Aucun. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.252 P098

Facteurs de risque de l’atteinte unguéale psoriasique

H. Boudhir ∗ , F.E. Lamchahab , A. Akazane , M. Maelainine , J. Bouhllab , M. Ait Ourhroui , B. Hassam Service de dermatologie, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Mots clés : Facteurs de risque ; Ongle ; Psoriasis Introduction.— Peu d’études se sont intéressées à l’ongle psoriasique, malgré que ce soit une manifestation classique du psoriasis. Les facteurs influenc ¸ant son apparition sont encore mal connus. Le but de notre étude est de déterminer les facteurs de risque associés à la survenue de l’atteinte des ongles et comparer nos résultats avec les données de la littérature.

B163 Matériel et méthodes.— Étude prospective sur une période de 17 mois, menée au service de dermatologie centre hospitalier universitaire Ibn Sina, Rabat, Maroc concernant tous les patients psoriasiques vus en consultation ou en milieu hospitalier. La population étudiée avait été divisée en deux groupes avec et sans atteinte unguéale. La sévérité de l’atteinte unguéale était évaluée par le NAPSI et la sévérité de l’atteinte cutanée était évaluée par le score PASI. Résultats.— Cent-cinquante patients atteints de psoriasis ont été inclus. L’âge moyen était de 41 ans. Une prédominance masculine était notée. Le psoriasis en plaques était la forme la plus fréquente (50 %). L’atteinte unguéale était retrouvée dans 49,3 %. Après une étude analytique statistique, les facteurs de risque de l’atteinte des ongles étaient : la sévérité du psoriasis évaluée par le PASI (p < 0,001), un antécédent familial de psoriasis (p = 0,003), le stress (p = 0,001), la prise de corticoïdes (p = 0,001) et les formes cliniques du psoriasis ; palmoplantaire (p = 0,008) et érythrodermique (p = 0,003), alors que le psoriasis en goutte était plus fréquent chez les patients sans atteinte unguéale (p < 0,001). Discussion.— Dans la littérature plusieurs facteurs influencent la survenue d’atteinte unguéale. La majorité des séries publiées, considère que l’atteinte des ongles signe la chronicité de la maladie. Plusieurs études y compris la notre montrent l’influence du stress, de la corticothérapie orale, des antécédents familiaux dans la survenue de l’atteinte unguéale. La relation entre la sévérité du psoriasis cutané et l’atteinte des ongles est toujours un sujet de controverse. Cependant, notre étude ainsi que d’autres publications ont montré qu’il existe une forte corrélation entre les formes sévères (PASI > 10) de psoriasis et l’atteinte unguéale. Conclusion.— Le psoriasis unguéal semble être un facteur de risque de développement des formes plus sévères du psoriasis cutané. Il est responsable d’un fort retentissement sur la qualité de vie des patients, de part la gêne fonctionnelle et esthétique engendrée. Déclaration d’intérêts.— Aucun. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.253 P099

Psoriasis et comorbidité psychiatrique en Tunisie M. Laarif a,∗ , L. Boussofara a , Y. Kissi b , N. Ghariani a , M. Denguezli a , C. Belajouza a , R. Nouira a a Service de dermatologie, CHU Farhat-Hached, Sousse, Tunisie b Service de psychiatrie, CHU Farhat-Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Mots clés : Anxiété ; Dépression ; Psoriasis Introduction.— Le psoriasis est une dermatose inflammatoire chronique affichante avec une comorbidité psychiatrique importante. De nombreuses études ont mis en évidence une augmentation significative du taux de dépression et d’anxiété chez les patients atteints de psoriasis. Le but de ce travail est de rechercher la fréquence des troubles anxieux et dépressifs chez nos patients psoriasiques et d’identifier les différents facteurs qui influencent leur existence. Matériel et méthodes.— Il s’agit d’une étude prospective de tous les cas de psoriasis vus à la consultation de Dermatologie de Sousse (Tunisie) entre février et juin 2012. Le questionnaire Hospital Anxiety and Depression Scale (HADS) a été soumis à ces patients afin d’évaluer le taux de dépression et d’anxiété. La sévérité du psoriasis a été évaluée par le score de PASI. Résultats.— Vingt-cinq patients ont été colligés d’âge moyen de 41,2 ans. Le psoriasis évoluait depuis plus de cinq ans chez 18 patients. Le nombre moyen de poussées par an était de 4,8. Des antécédents psychiatriques étaient retrouvés chez cinq patients (deux cas de troubles de l’humeur, deux cas de troubles anxieux et un cas de trouble psychotique). Selon cette échelle, 15 patients (sept hommes et huit femmes) présentaient un état dépressif (score > 10). Sept de ces patients avaient un PASI supérieur à 30. Pour