Facteurs de risque de l'insuffisance coronariennechez la femme âgée dans l'étude POLA

Facteurs de risque de l'insuffisance coronariennechez la femme âgée dans l'étude POLA

14s Communications Facteurs de risque de I'insuffisance coronarienne chez la femme &g~e dans I'~tude POLA R. Durant 1,z, I. Jaussent 2, H. Blain1,2,...

99KB Sizes 0 Downloads 97 Views

14s

Communications

Facteurs de risque de I'insuffisance coronarienne chez la femme &g~e dans I'~tude POLA R. Durant 1,z, I. Jaussent 2, H. Blain1,2, d.P. Cdstol 3, C. deandeP, C. Delcourt2 et le groupe d'6tude POLA

identifier les facteurs de risque de l'insuffisance coronarienne dans une population de femmes gg6es.

But :

: l'&ude POLA est une 6tude 6pid6miologique en population g6n6rale. Elle comporte 1 451 femmes habitant la ville de S&e, ggdes d'au moins 60 ans. L'examen d'inclusion comprenait un questionnaire standardis6 (antdc6dents m6dicaux et chirurgicaux, traitements actuels, mode de vie), un court examen clinique (anthropom6trie, tension art6rielle), une prise de sang ~tjeun (glyc6mie, bilan lipidique...). L'insuffisance coronarienne est d6finie par un ant6c6dent d'angor et/on d'infarctus du myocarde et/ou de chimrgie coronarienne, confirm6 par la prise d'un traitement de l'insuffisance coronarienne.

Mdthodes

la pr6valence de l'insuffisance coronarienne &ait de 7,6 % chez l'ensemble des femmes et varialt de 2,1% chez les femmes de moins de 65 ans ~t22,9 % chez les femmes de 80 arts ou plus. En r6gression logistique multivari6e, les facteurs de risque significativement associ6s ?~l'insuffisance coronarienne

Rdsultats :

&aient : l'~ge (OR = 3,1 pour une augmentation de 10 ans, p < 0,0001), l'hypertension art6rielle trait6e (OR = 1,9,p = 0,005), le diab~te (OR = 2,0, p = 0,02), l'hyperlipiddmie trait6e (OR = 2,3, p = 0,0002), l'hypertriglyc6rid6mie (OR = 2,1, p = 0,03), une activit6 sportive d'au moins 30 min/j (OR = 0,6, p = 0,03). Les autres facteurs de risque n'&aient pas ind6pendamment lids ~t l'insuffisance coronarienne : niveau d'&udes, tabac, index de masse corporelle, rapport tom" de taille sur tour de banches, cholestdrol total, HDL-cholest6rol, apolipoprot6ine A1 et B. C o n c l u s i o n : cette &ude confirme le r61e des facteurs de risque vasculaire classiques chez la femme ~g6e. L'hypertriglyc6rid6mie apparalt comme un facteur de risque ind6pendant. L'activit6 sportive pourrait avoir un effet protecteur m~me chez la femme ~g6e.

1Service de m6decine interne-g~riatrie, 3service de biochimie, CHU Montpellier, 39, avenue C. Flahault, 34295 Montpellier cedex ; 21nserm U500, rue C. Flahaut, 34000 Montpellier, France

R~sultats de la prise en charge des facteurs de risque vasculaire chez 530 patients ayant un diabbte de type 2 D. Dubois-Laforgue, C. Boitard, J. Timsit Plusieurs &udes d'observation et d'intervention ont conduit ~t &ablir des recommandations de prise en charge des facteurs de risque vasculaire (FRV) pr6sents au cours du diabbte de type 2 (DT2). Le but de notre 6tnde &ait, dans une population de 530 DT2 vus cons6cutivement dans le service, d'analyser, par rapport aux objectifs actuellement admis, les r6sultats des traitements de l'hyperglycdmie, de l'hypertension art6rielle et des dyslipiddmies. Chez ces patients, l ' h 6 m o g l o b i n e glyqu6e (HbAlc) &ait de 8,2 + ,9 % (M + DS) ; 20 % avaient une H b A l c < 6,5 %, 33 % entre 6,5 et 8 %, et 47 % >_8 %. Dans ces trois groupes, les proportions de patients traitds par insuline &aient respectivement de 12 %, 37 % et 43 % (p < 10-4). L ' H b A l c moyenne des DT2 trait6s par r6gime seul &ait de 7,8 + 2,6 %. Elle &ait de 8,1 + 2,0 %, chez les patients trait6s par hypoglyc6miants oraux (HO) et de 8,5 + ,7 % chez ceux trait6s par insuline seule ou associ6e aux HO (p = 0,0005). Dans l'ensemble de la population, la pression art6rielle systolique (PAS) &ait de 138 + 17 mmHg et la diastolique (PAD) de 77 + 10 mmHg. La PAS &ait >_ 130 mmHg chez 84 % et la PAD > 85 mmHg chez 3 1 %

Rev M6d Interne 2002 ; 23 Suppl 1

des patients qui recevaient un traitement. La PAS et la PAD &alent plus basses chez les patients non trait6s (130 + 15 et 76 + 9 m m H g ) que chez les patients trait6s (143 + 17 et 78 + 10 mmHg, p < 0,01). Un traitement hypolip6miant, par statine dans 2 cas sur 3, &ait prescrit chez 42 % des patients. Une hypercholestdrol6mie (LDL > ,30 g/L) &ait pr6sente chez 23 % et une hypertriglyc6riddmie (TG > ,50 g/L) chez 42 % des patients trait6s. Le LDL cholest6rol &ait plus bas chez les patients traitds (1,08 + 0,33 contre 1,25 + 0,39 g/L, p < 10-4), mais les TG 6taient plus 61ev6s (1,80 + ,66 contre 1,42 + 0,79 g/L, p = 0,0006). En conclusion, la fr6quence des FRV est tr~s 61ev6e chez les DT2. L'hyperglyc6mie est mal contr616e et l'insulinoth6rapie est trop tardive et/ou peu efficace. Le traitement de l'hypertension art6rielle, en particulier systolique, est insuffisamment efficace darts la majorit6 des cas. Les traitements hypolip6miants utilis6s contr61ent mieux l'hypercholest6rol~mie que l'hypertriglyc6rid4mie. Ce type d'6tude dolt nous conduire infl6chir nos conduites th6rapeutiques. Unit~ de diab~tologie, service d'immunologie clinique, h6pital Necker, 16, rue de Sevres, 75015 Paris, France