Facteurs de risque et protecteurs dans la maladie de Parkinson

Facteurs de risque et protecteurs dans la maladie de Parkinson

S190 r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 4 ( 2 0 1 8 ) S185–S191 mis sous tension, pouvant aller d’une dizaine de mL à plus de 60 mL. Ce traitemen...

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S190

r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 4 ( 2 0 1 8 ) S185–S191

mis sous tension, pouvant aller d’une dizaine de mL à plus de 60 mL. Ce traitement peut être reconduit en cas d’échec. Toutefois pour les patients « non répondeurs », une recherche de brèche durale doit impérativement être effectuée afin de stopper durablement la fuite de liquide céphalospinal. En fonction des équipes et des types de brèches, différentes stratégies thérapeutiques existent : elles seront exposées lors de cette communication. Enfin l’orientation du traitement des complications (hématomes sous-duraux et thromboses veineuses) doit faire l’objet d’une concertation multidisciplinaire. Mots clés Blood patch épidural ; Hypotension intracrânienne ; Liquide céphalo-rachidien Déclaration de liens d’intérêts éventuels liens d’intérêts.

L’auteur n’a pas précisé ses

être associé à un risque plus élevé de développer des TCI dans la maladie de Parkinson. L’émergence de TCI dans la maladie de Parkinson pourrait en réalité être favorisée par l’association unique entre l’administration chronique d’un traitement dopaminergique, notamment d’agonistes dopaminergiques, et un pattern de dénervation dopaminergique particulier chez un sous-groupe de patients plus à risque, que certaines caractéristiques cliniques pourraient permettre de mieux identifier. Mots clés Facteurs de risque ; Troubles psycho-comportementaux ; Parkinson Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.neurol.2018.02.080

https://doi.org/10.1016/j.neurol.2018.02.079 CO-77

Facteurs de risque et protecteurs dans la maladie de Parkinson Société francophone des mouvements anormaux (SOFMA) CO-76

Troubles du contrôle des impulsions dans la maladie de Parkinson : épidemiologie et facteurs de risque

Ana Marques 1,∗ , Maria Livia Fantini 2 , Frank Durif 1 Neurologie, NPSY-SYDO, université Clermont-Auvergne, CHU Gabriel-Montpied, Clermont-Ferrand, France 2 Centre du sommeil, service de neurologie, NPSY-SYDO, université Clermont-Auvergne, CHU Gabriel-Montpied, Clermont-Ferrand, France ∗ Auteur correspondant. (A. Adresse e-mail : ar [email protected] Marques) 1

Les troubles du contrôle des impulsions (TCI) sont fréquemment observés dans la maladie de Parkinson et correspondent à des addictions comportementales incluant le jeu pathologique, les achats compulsifs, l’hypersexualité et l’alimentation compulsive. D’autres comportements tels que le punding, le bricolage et le syndrome de dysrégulation dopaminergique sont également associés aux TCI. Des outils d’évaluation spécifique permettent dorénavant de mieux identifier, dépister et de suivre l’évolution des TCI qui peuvent avoir des conséquences majeures pour les patients et leurs entourage. Les TCI sont favorisés avant tout par les traitements dopaminergiques au long cours utilisés dans la maladie de Parkinson. En effet, une association entre l’utilisation d’agents dopaminergiques, en particulier les agonistes dopaminergiques D2/D3, et la survenue de TCI et de comportements associés est retrouvée de fac¸on constante dans toutes les études depuis les premiers cas rapportés. Cependant, tous les patients parkinsoniens sous traitement dopaminergique ne développent pas de TCI, semblant donc survenir seulement chez un sous-groupe spécifique de patients qui serait plus à risque. Ainsi, bien que le traitement dopaminergique soit le facteur de risque principal d’émergence de TCI chez les parkinsoniens, des facteurs de risque non pharmacologiques de TCI ont également été identifiés dans cette population : l’âge jeune au début de la maladie, le genre masculin, les antécedents personnels ou familiaux d’addictions à des substances ou de jeux pathologique, une personnalité de type « à la recherche de nouveauté », certains troubles cognitifs ou psychiatriques, et certains troubles du sommeil tels que les troubles du comportement en sommeil paradoxal. Un profil génétique spécifique pourrait également

Alexis Elbaz CESP, Inserm (Institut national de la santé et recherche médicale), Villejuif, France Adresse e-mail : [email protected] La maladie de Parkinson est la deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente après Alzheimer. La maladie de Parkinson est considérée comme une maladie multifactorielle qui résulte, dans la plupart des cas, des effets combinés de facteurs de risque et protecteurs multiples, à la fois génétiques et environnementaux. De nombreux progrès ont été réalisés au cours des dernières années, permettant une meilleure compréhension de la cause de la maladie, en particulier à travers des études épidémiologiques ayant permis d’identifier des expositions associées à la maladie de Parkinson. Un des résultats remarquables de ces études est l’identification de plusieurs expositions associées à un risque diminué de maladie de Parkinson. Si ces associations étaient vraiment causales, ces résultats pourraient avoir des implications en termes de prévention. Mots clés Facteur de risque ; Épidémiologie ; Maladie de Parkinson Déclaration de liens d’intérêts éventuels liens d’intérêts.

L’auteur n’a pas précisé ses

https://doi.org/10.1016/j.neurol.2018.02.081

Syndicat national des neurologues (SNN). Association des assistants et internes en neurologie de France (ANAINF) CO-78

Exercice de la neurologie libérale

Alain Jager 1,∗ , Salimata Gassama 2 , Bruno Perrouty 3 , Vandenberghe Nadia 4 1 Thionville, France 2 Service de neurologie, CHU, Rouen, France 3 Cabinet de neurologie, Carpentras, France 4 Cabinet neurologique, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Jager) La structuration de l’offre de soins, la faible démographie des médecins, les évolutions des statuts d’exercice des médecins et des orientations sociétales ont accentué au fil des années le cloisonnement hôpital/ville et la méconnaissance