Posters Mots clés Amoxicilline ; Érythème pigmenté fixe ; Toxidermie Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.182 P017
Érythème pigmenté fixe et phytothérapie R. Gammoudi 1,∗ , K. Ameur 1 , B. Ouni 2 , N. Ghariani Fetoui 1 , A. Aounallah 1 , M. Belkahla 1 , W. Saidi 1 , S. Mokni 1 , N. Ghariani 1 , C. Belajouza 1 , L. Boussofara 1 , M. Denguezli 1 1 Dermatologie, hôpital Farhat Hached 2 Unité de pharmacovigilance, faculté de médecine, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Introduction L’érythème pigmenté fixe (EPF) est une forme plutôt rare de toxidermie où médicaments le plus souvent en cause sont les AINS et les antibiotiques. Les observations d’EPF imputés aux contaminants alimentaires et plantes sont exceptionnelles. Nous rapportons le premier cas d’EPF induit par Serenoa repens ® (Permixon ) et procédons à une revue de la littérature. Observations Un patient âgé de 61 ans, aux antécédents d’hypertension artérielle sous perindopril/amlodopine (depuis 5 ans) consultait pour des lésions érosives et bulleuses du dos des ® mains et des pieds apparues 3 jours après sa mise sous Permixon , traitement symptomatique d’une hyperplasie bénigne de la prostate. La résolution spontanée était obtenue au bout d’une semaine après l’arrêt de ce traitement laissant une hyperpigmentation résiduelle. Un 2e épisode survenait 6 mois plus tard quelques ® heures après la réintroduction accidentelle du Permixon avec la réapparition de lésions érythémato-violacées bulleuses et érosives aux sites antérieurement atteints. L’examen anatomopathologique d’une biopsie cutanée révélait la présence de nécrolyse épidermique avec un infiltrat dermique fait de lymphocytes, histiocytes, éosinophiles et de mélanophages. Le diagnostic d’EPF induit par Serenoa repens (SR) était suspecté. Une corticothérapie locale permettait une guérison rapide au prix d’une hyperpigmentation résiduelle. Les patch-tests pratiqués en peau saine et atteinte 3 semaines après, en utilisant le SR du patient, étaient négatifs. Discussion S. repens, extrait lipido-stérolique n-hexane du palmier nain, est un agent de phytothérapie indiqué dans le traitement de l’hyperplasie bénigne de la prostate (HBP). La voie topique utilisée dans le traitement de l’alopécie androgénique, a été incriminée dans un cas rapporté de dermite de contact allergique. Nous rapportons le premier cas d’événement cutané majeur induit par S. repens. Le diagnostic était retenu en se basant sur l’aspect clinique, histologique et la récidive suite à la reprise de ce traitement. Les cas d’EPF induits par phytothérapies sont rares (< 10 cas). Le patchtest reste un moyen fiable dans le diagnostic d’imputabilité, bien que le taux de positivité dans l’EPF n’atteigne que 40 à 50 %. Conclusion Ce cas souligne l’importance de penser aux phytothérapies, souvent négligées par le patient, dans la survenue de toxidermie. Mots clés Érythème pigmenté fixe ; Plantes ; Toxidermie Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.183 P018
Facteurs environnementaux associés à la dermatite atopique de l’enfant et de l’adulte dans le service de dermatologie du centre national
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hospitalier et universitaire de Cotonou, Bénin B.E. Dégboé 1,∗ , C. Koudoukpo 2 , N. Agbéssi 2 , F. Akpadjan 1 , H. Adégbidi 1 , F. Atadokpèdé 1 1 Service de dermatologie-vénérologie, centre national hospitalier universitaire de Cotonou (CNHU-C), faculté des sciences de la santé, université d’Abomey-Calavi, Cotonou 2 Service de dermatologie-vénérologie, centre hospitalier universitaire et départemental Borgou-Alibori (CHUD-B/A), faculté de médecine, université, Parakou, Bénin ∗ Auteur correspondant. Introduction L’objectif de ce travail était de documenter les facteurs environnementaux associés à la DA de l’enfant et de l’adulte à Cotonou. Matériel et méthodes Une étude transversale, prospective et analytique a inclus de janvier 2016 à décembre 2018, dans le service de dermatologie du CNHU-C, les enfants et les adultes chez qui le diagnostic de DA était retenu selon les critères de l’United Kingdom Work Party. La sévérité était évaluée avec le Severity Scoring of Atopic Dermatitis (SCORAD). Les données étaient saisies et analy® ® sées avec les logiciels EPI-DATA 3.1 et EPI-INFO 7.0 . Les résultats étaient significatifs lorsque p < 0,05. Résultats La prévalence globale de la DA était de 7,7 % (262/3392). Elle était plus fréquente chez les enfants qui se déparasitaient régulièrement et ceux dont la vaccination était complète (10−3 < p 10−2 ). Chez 54,8 % des enfants et 58,9 % des adultes, les poussées survenaient durant la saison chaude. La quasi-totalité des enfants (97,4 %) et des adultes (97,2 %) provenait des zones urbaine et péri-urbaine. Les principaux facteurs déclenchants chez les enfants étaient : la chaleur (43,2 %) les pneumallergènes (28,4 %) et les irritants cutanés (22,1 %). Chez les adultes on notait : les irritants cutanés (58,1 %), la chaleur (47,7 %) et les facteurs psychiques (34,9 %). Le SCORAD moyen était de 30,6 ± 15,1 chez les enfants et de 30,2 ± 12,9 chez les adultes. Chez les adultes, l’utilisation de savons détergents était associée aux DA lichénifiées et sévères (0,003 < p < 0,006) ; celle des savons éclaircissants à la DA aiguë (p = 0,042). Discussion La DA à Cotonou était plus fréquente en cas de déparasitage régulier contre les helminthiases ou de vaccination complète, particulièrement chez les enfants. Chez l’enfant comme chez l’adulte, on trouvait une influence du milieu urbain avec son corollaire de pollution, de la chaleur et des irritants ou allergènes cutanés. Conclusion La DA dans le service de dermatologie du CNHU-C était principalement associée à des facteurs environnementaux liés au climat tropical et à des irritants ou allergènes cutanés. Mots clés Allergènes cutanés ; Climat tropical ; Dermatite atopique ; Facteurs environnementaux Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.annder.2019.09.184 P019
Exploration en SDS-PAGE et IgE-immunoblot de 2 nouveaux cas d’anaphylaxie due à des cosmétiques au lait d’ânesse夽 J. Litovsky 1 , J.-L. Bourrain 1,2 , C. Hilger 3 , K. Swiontek 3 , Q. Landry 1 , A. Du-Thanh 1,∗ 1 Dermatologie 2 Pneumologie-allergologie, université, Montpellier, France 3 Infection and Immunity, Luxembourg Institute of Health, Esch-sur-Alzette, Luxembourg ∗ Auteur correspondant.