Fifty years of experience with upper limb replantation in a single center of Medellín, Colombia

Fifty years of experience with upper limb replantation in a single center of Medellín, Colombia

Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Chirurgie de la main 34 (2015) 332–398 de toute intervention se déroulant à proximit...

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Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Chirurgie de la main 34 (2015) 332–398 de toute intervention se déroulant à proximité du PB, ou dans certains cas de souffrance du PB notamment les syndromes du défilé thoraco-brachial. Nous présentons notre expérience dans ces indications. Patients et méthode Nous avons revu 36 patients souffrant de compressions du PB de type syndrome du défilé thoraco-brachial sous claviculaire avec une présentation essentiellement neurologique, et ayant bénéficié d’une neurolyse endoscopique isolée du PB entre janvier 2010, et décembre 2014. Une intervention concomitante sur l’épaule était un critère d’exclusion. Notre critère de jugement principal était le score de DASH, pré- et postopératoire. Nous avons également étudié la douleur, le déficit moteur, sensitif, et la présence de symptômes neurovégétatifs, d’un pseudo-Tinel irritatif, d’un signe de Wright positif. Résultats Sur 36 patients, 7 ont été exclus, 7 perdus de vue, et 1 est décédé. Vingt et un ont bénéficié d’une neurolyse endoscopique isolée du PB. Il n’y a eu aucune complication. Les score pré- et postopératoire de DASH étaient respectivement 69,78 (47,73–97,73) et 33,53 (2,27, 90,91). La différence moyenne était 36,15 (−20,46 −79,55) (p < 0,0001). Le pseudo-Tinel irritatif, et le test de Wright ont disparu dans respectivement 94 et 85 % des cas. Cette technique a été efficace pour le soulagement de la douleur, et l’amélioration de la force motrice dans la majorité des cas. Conclusion La neurolyse endoscopique du plexus brachial est une technique réalisable, peu invasive, mais techniquement exigeante. L’amélioration fonctionnelle des patients de notre série est significative et encourageante. L’anatomie endoscopique des nerfs et du PB est indispensable à maîtriser pour pratiquer la plupart des interventions d’arthroscopie d’épaule se déroulant au-delà de l’articulation gléno-humérale, afin de repérer et protéger ces structures nerveuses. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.main.2015.10.032 CO 31

Fifty years of experience with upper limb replantation in a single center of Medellín, Colombia Jaime León Restrepo 1,∗ , Sabrina Gallego 2 1 Service de chirurgie plastique, Hospital san vicente de Paúl, Medellín, Colombia 2 Sección Cirugía plástica, Facultad de Medicina, Universidad de Antioquia, Medellín, Colombia ∗ Corresponding author. E-mail address: [email protected] (J.L. Restrepo) Introduction The first upper limb replantation was done by Drs. Malt y McKahn in Boston, MA in 1962 and was published in 1964. Then, Dr. C.W. Ch’en in 1963 reported a hand replantation. The first hand replantation done by our service in 1964 was published along with other five cases in 1967 by Ramirez et al. This report wants to show the experience of a single centre of 50 years with a series of more than 200 replanted patients. Materials and methods We reviewed the available statistics of our service form the last fifty years and we found XX patients who went on replantation of digits, hands or upper limbs. We describe the demographics, mechanism of trauma, conditions of transport of both patients and amputated segments and the surgical technique used in the earlier years. Results In total, we have replanted 250 segments in 50 years, most of the patients amputated by clean cut in the distal left forearm or hand. The majority of patients are young men with little or no morbidities and were remitted from rural territories six hours away or even more of our centre. Discussion We report a large serie of major replants associated with the extended use of “machete” in our culture. Like in other reports, our series also shows that in the later years indications of replantation had expanded to included amputated segments by other mechanisms such as occupational accidents, explosive trauma and motor vehicle accidents that are increasingly referred to us. After the introduction of microsurgery and the experience gained, the salvage rate has improved and functional results of replanted limbs have ameliorated. Conclusions Replantation of a severed limb is now a well known and a routine procedure practiced in our centre with 50 years of transmitted experience

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from old to new surgeons with excellent functional results ameliorated by the introduction of microsurgical technique more than 30 years ago. Disclosure of interest interest.

The authors declare that they have no competing

http://dx.doi.org/10.1016/j.main.2015.10.033 CO 32

Application du concept de damage control orthopédique aux traumatismes de la main : une spécificité militaire ? Laurent Mathieu 1,∗ , Camille Choufani 2 , Olivier Barbier 3 , Didier Ollat 3 , Alain-charles Masquelet 2 , Sylvain Rigal 2 1 101, avenue Henri-Barbusse, Clamart, France 2 HIA Percy, Clamart, France 3 HIA Bégin, Saint-Mandé, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : laurent [email protected] (L. Mathieu) Introduction Si les traumatismes de la main relèvent classiquement d’une réparation « tout en un temps », il existe des situations d’exception où un traitement séquentiel s’impose. La précarité du contexte sanitaire de guerre, la gravité des lésions et les associations lésionnelles expliquent le recours à des procédures de damage control orthopédique (DCO) basées sur le contrôle de l’hémorragie, la décontamination des plaies et la stabilisation provisoire des fractures. Matériel Les auteurs ont étudié les traumatismes de la main de guerre pris en charge selon les principes du DCO au sein d’un hôpital militaire de campagne déployé en Afghanistan entre 2009 et 2014. Méthodes Les blessés ayant présenté un traumatisme de la main occasionné par un agent vulnérant de guerre et ayant rec¸u un traitement séquentiel ont été inclus. Les critères d’exclusion étaient les traumatismes de pratique civile et les traitements chirurgicaux en un temps. Les paramètres étudiés concernaient le mécanisme lésionnel, la typologie des lésions, les raisons d’application du DCO et les données du traitement chirurgical. Résultats Parmi les 74 patients opérés pour un traumatisme de guerre de la main, 41 (55 %) ont bénéficié d’un DCO et ont été inclus. Le mécanisme était un projectile dans 27 cas et un blast dans 14 cas. Le DCO s’est imposé en raison de lésions graves isolées dans 18 cas, de lésions associées dans 19 cas (dont 16 polytraumatisés) ou uniquement en raison du contexte précaire dans 4 cas. Le parage, l’exploration et l’irrigation des plaies ont été systématiques à la phase initiale. Le traitement définitif a été effectué après un délai moyen de 4,9 jours (0–21 jours) à l’issue de l’évacuation en France ou sur place pour les 27 blessés afghans. Discussion Au niveau de la main, les particularités du DCO à la phase initiale sont la nécessité d’un bilan lésionnel précis, une fixation osseuse souvent d’emblée définitive, le repérage des éléments tendineux et nerveux lésés, et la possibilité d’une couverture provisoire. Conclusion L’absence de chirurgien de la main disponible, la gravité des lésions locales ou l’association à un polytraumatisme sont des circonstances fréquemment rencontrées en pratique civile, qui pourraient justifier l’application de ce DCO spécifique avant un transfert précoce du patient en centre spécialisé. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

http://dx.doi.org/10.1016/j.main.2015.10.034 CO 33

Extravasations des solutés cytotoxiques au membre supérieur – une urgence chirurgicale

Virginie Mas ∗ , Cindy Mallet , Keyva Mazda , Brice Ilharreborde , Estelle Litzelmann , Pascal Jehanno Hôpital Robert-Debré, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (V. Mas) Introduction Les extravasations de produits cytotoxiques surviennent essentiellement dans le cadre d’un protocole chimiothérapique et peuvent être à l’origine de graves nécroses des téguments et structures adjacentes chez des