Gout — does it looks like Rheumatoid Arthritis?

Gout — does it looks like Rheumatoid Arthritis?

Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Hand Surgery and Rehabilitation 37 (2018) 382–459 Déclaration de liens d’intérêts d’...

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Congrès annuel de la Société fran¸caise de chirurgie de la main / Hand Surgery and Rehabilitation 37 (2018) 382–459 Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.hansur.2018.10.166 PO32

La technique d’Ishiguro dans le traitement du doigt en maillet osseux — étude rétrospective sur 45 patients R. Ben Arab 1,∗ , K. Saibi 2 , K. Charfi 2 , I. Chemkhi 2 , H. Dimassi 2 , Z. Mabrouki 2 , M. Ounaies 2 , M. Daghfous 2 , S. Baccari 2 , L. Tarhouni 1 1 Service Hichem Bahri de chirurgie plastique réparatrice et chirurgie de la main, institut Mohamed Kassab, d’orthopédie, Ariana, Tunisie 2 Service Hichem Bahri de chirurgie plastique réparatrice et chirurgie de la main, institut Mohamed Kassab d’orthopédie, Manouba, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Ben Arab) Le doigt en maillet osseux est une lésion secondaire à l’avulsion de l’insertion de la bandelette terminale du système extenseur à la base de la phalange distale. Dans notre équipe, le traitement chirurgical selon la technique d’Ishiguro est indiqué quand la fracture est supérieure à un tiers de la surface articulaire ou il existe une subluxation antérieure de la phalange distale ou un déplacement du fragment supérieur à deux millimètres. Le but de notre travail est d’évaluer les résultats de cette technique. Notre série comporte 45 patients avec un âge moyen de 28 ans traités par la technique d’Ishiguro entre 2015 et 2018 pour un mallet finger osseux. Le but étant de restaurer l’extension de la phalange distale. L’évaluation est faite selon les critères de Crawford. L’interphalangienne distale est mise en forte flexion et une première broche Krischner est introduite à 45 degrés dans l’interligne articulaire, un à deux mm en arrière du fragment et fixée dans la deuxième phalange. La mise en rectitude du doigt amène en butée le fragment osseux contre la broche qui le réduit automatiquement. Une deuxième broche d’arthrorise fixe alors l’ensemble en extension. Le délai moyen de consultation était de 3 jours. Le mécanisme était une hyperflexion forcée de l’interphalangienne distale dans 62 pour cent des cas. Le médius et l’auriculaire sont les plus touchées. On a noté une prédominance du stade III de Tubiana – 73,3 pour cent. Le délai moyen d’intervention était de 7 jours. La réduction peropératoire a été jugée anatomique dans 70 pour cent des cas. Les broches enlevées après 6 semaines en moyenne. Le résultat final a été jugé excellent dans 40 pour cent des cas, bon dans 34 pour cent moyen dans 25 pour cent et mauvais dans 1 pour cent. Le déficit global d’extension moyen était de 8 degrés et une flexion active moyenne de l’interphalangienne distale de 65 degrés. À ce jour le traitement du maillet osseux reste controversé. Le traitement chirurgical est varié et présente deux principales approches — percutanée ou à ciel ouvert. La technique d’Ishiguro constitue pour nous une méthode simple efficace et peu invasive dans la restauration de l’extension de la phalange distale dans le doigt en maillet osseux. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.hansur.2018.10.167 PO33

Intérêt du lambeau d’éponychium pour l’allongement de la tablette unguéale

M. Mastacaneanu ∗ , L.J. Donatien , L. Stratan , O. Delattre CHU de Martinique, Fort-de-France, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Mastacaneanu) Les amputations traumatiques en zone II de la phalange distale sont particulièrement fréquentes et leur prise en charge doit garantir outre le résultat fonctionnel, un aspect esthétique satisfaisant. Le lambeau d’éponychium fait partie des artifices qui permettent d’allonger l’ongle, lui donnant un aspect plus naturel tout en évitant la déformation en griffe. Nous avons réalisé une étude rétrospective concernant 27 patients ayant bénéficié d’un lambeau de recul d’éponychium pour des amputations en zone II de P3 dans un centre SOS main, entre juillet 2012 et novembre 2016 avec un recul minimal de 18 mois. Nous avons évalué l’allongement de la tablette unguéale, la durée de cicatrisation, la satisfaction

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du patient et les complications. L’intervention a été menée sous bloc axillaire et garrot pneumatique. Nous y avons toujours associé un lambeau de couverture pulpaire (pédiculé ou non). Nous avons excisé 4 à 6 mm de peau à la face dorsale de l’IPD pour assurer un recul suffisant d’éponychium. Notre étude concerne 27 patients, d’âge moyen de 49 ans, présentant des amputations en zone II avec une perte de substance unguéale comprise entre 4 et 11 mm. Nous y avons associé un lambeau homodigital en îlot (3 cas), un double Kutler (3 cas), un lambeau de Moberg (4 cas) ou un lambeau d’Atazoy (17 cas). Nous avons obtenu au recul de 6mois, un gain unguéal moyen de 5,7 mm. La durée moyenne de cicatrisation de la région dorsale a été de 13,5 jours. La satisfaction des patients évaluée sur leur perception de l’amélioration esthétique est de 8,7/10. Nous avons déploré un cas de dystrophie unguéale persistante après le 12e mois résultant de l’apparition de synéchies. Nous n’avons aucune déformation en griffe dans notre série. Le lambeau d’éponychium nous permet de récupérer d’une perte de substance unguéale allant jusqu’a 60 %, avec un très faible taux de complications et des suites relativement simples. L’aspect esthétique finale et la rapidité de la cicatrisation sont à l’origine de la satisfaction des patients. Le lambeau d’éponychium est une intervention de réalisation aisée, fiable, et aux suites simples, permettant outre d’éviter la déformation en griffe, de récupérer un aspect esthétique proche de la normale. Elle devrait être associée à la couverture pulpaire quand la perte de substance unguéale dépasse le tiers de la tablette. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.hansur.2018.10.168 PO34

Gout — does it looks like Rheumatoid Arthritis? A. Neto 1,∗ , V. Resende 2 1 Centro Hospitalar de Entre Douro e Vouga, Santa Maria Da Feira, Portugal 2 Centro Hospitalar de Entre o Douro e Vouga, Ovar, São Vicente de Pereira Jusã, Portugal ∗ Corresponding author. E-mail address: [email protected] (A. Neto) Characteristically in gout the feet and hands are commonly involved with a very asymmetric (random) polyarticular joint involvement. Radiographs shows varying densities due to calcium precipitation with the urate crystals. Erosions can occur in a very sporadic asymmetric distribution. Borders can be sclerotic because of the indolence of the process, creating a punched-out or “mouse bitten” appearance, overhanging edges, bony enlargement, and irregular spicules at the sites of tendon and ligament attachments can also be present. Joint spaces are preserved until late and there is no osteopenia. Some patients with advanced gout have such large deposits of urate crystals in periarticular tissues and bone, causing erosion and destruction that may resemble a lytic tumor on radiographs. Usually, soft-tissue swelling, and other signs readily establish the diagnosis. The authors report several cases of arthritic hand caused by gout to describe the typical radiographic findings. Complementary studies as well as a review of the literature are presented to report the differences between gout and AR. All the patients presented with painful, swollen, hot and tender several hand joints, usually in both hands. Some deposits of urate crystals were found but no skin ulceration. Treatment began with resting the joint and applying ice, NSAIDS, corticosteroids and colchicine. Healthy diet low in purines (from alcohol, meat, fish) was recommended. Serial clinical reevaluations and plain radiographs were done. The radiographic studies showed asymmetric and polyarticular joint involvement. Varying densities were seen on radiographs due to calcium precipitation with the urate crystals. Erosions, sclerotic borders and a “mouse bitten” appearance were, also, found. Joint spaces were preserved even with the joints partially destroyed. Despite multiple erosions, there is no osteopenia evident in the patients. These patient’s hands characteristically had an asymmetric polyarticular joint involvement. Urate crystals deposits and erosions were seen, also with asymmetric distribution. The “mouse bitten” appearance, sclerotic borders and erosion was seen in the older patients. Joint spaces were well preserved in the youngers. In contrast to rheumatoid arthritis, mineralization was maintained and there was no predominant periarticular osteopenia. There are several differences between gout and AR-asymmetric polyarticular joint

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involvement, Urate deposits and “mouse bitten” appearance, irregular spicules at the sites of tendon and ligament attachments and no osteopenia. Disclosure of interest est.

The authors declare that they have no competing inter-

https://doi.org/10.1016/j.hansur.2018.10.169 PO34bis

Résultats à plus de 10 ans de la prothèse ® Arpe d’une série continue mono-opérateur R. Gibaud 1,∗ , N. Bigorre 2 , G. Raimbeau 2 , A. Petit 2 , B. Cesari 2 , J. Brunet 2 , F. Rabarin 2 , J. Jeudy 2 , Y. Saint Cast 2 1 CHU de Angers, Angers, France 2 Centre de la Main, Trélazé, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Gibaud) L’avènement des prothèses trapézométacarpiennes de type rotule a radicalement modifié les suites immédiates de la chirurgie de la rhizarthrose. Qu’en est-il du devenir à 10 ans de cette solution considérée comme transgressive jusqu’à la fin de la vingtième siècle ? L’objectif de cette étude rétrospective était de rapporter les résultats à long terme d’une expérience chirurgicale débutante mono opérateur. Il s’agit d’une étude rétrospective de patients opérés de janvier 1994 à ® décembre 2007 par prothèse Arpe de 63 patients (80 pouces) d’âge moyen 58,8 ± 8,65 ans (45–83). Vingt-trois patients ont été examinés cliniquement par un observateur indépendant unique, en février et mars 2018, avec bilan radiologique, autoévaluation par Quick Dash, évaluation de la douleur, de la force (Jamar et Pinch), de la mobilité (score de Kapandji), du niveau de satisfaction. Le recul moyen était de 138 mois (120–280). 20 patients (26 prothèses) ont été perdus de vue. Une patiente (2 prothèses) est décédée. Vingt prothèses ont fait l’objet d’une reprise chirurgicale avec dépose de la prothèse ou changement des implants dont 8 moins d’un an après leur implantation. Vingt-trois patients (29 prothèses) ont été revus et 3 patients (3 prothèses) ont été évalués par téléphone. Au dernier recul, le score Quick Dash était de 26,17, et 97 % des patients étaient satisfaits ou très satisfaits. La survie globale à 10 ans était de 68 %, et de 56 % à 15 ans. Si on exclut les reprises dans la 1ère année, la survie à 10 ans passe à 80 %. Les reprises de la première année peuvent s’expliquer par des problèmes techniques liés à la voie d’abord antérolatérale difficile à maîtriser, au fraisage du trapèze au moteur sur broche axiale, au choix de ne pas réaliser de résection de la base du métacarpien ce qui rend plus difficile l’exposition du trapèze, un couple prothétique de stabilité précaire. Les reprises à plus long terme ont été compliquées par les difficultés de remplacement du seul composant en polyéthylène difficilement dissociable de la cupule métallique trapézienne. L’arthroplastie trapézo-métacarpienne peut donner de bons résultats à court et long terme à condition d’aplanir les difficultés techniques en choisissant une voie d’abord reproductible, des ancillaires adaptée aux contraintes de l’exposition et l’impérative nécessité de pouvoir changer la totalité du module articulaire sans avoir à retirer des pièces métalliques (cupules trapéziennes et tiges métacarpiennes) bien intégrées. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.hansur.2018.10.216 PO35

Étude biomécanique des réparations du tendon distal du biceps par deux systèmes d’endobouton V. Rutka 1,∗ , F. Weppe 2 Lyon Ortho Clinic, Centre de la Main Sauvegarde, Lyon, France 2 Lyon Ortho Clinic, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (V. Rutka)

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Aujourd’hui les réparations par endobouton des ruptures du tendon distal du biceps au coude montrent leurs meilleurs résultats en termes de résistance à l’arrachement. Savin par sa « tension slide technique » (TST) a permis

d’améliorer la technique originale en réduisant le gap entre os et tendon. Nous proposons une nouvelle méthode de réparation n’utilisant pas de nœud (Knotless) ou de vis de post-fixation, lui conférant une plus grande facilité d’utilisation, et une solidité augmentée pour permettre la reprise immédiate des activités des patients opérés. Notre hypothèse est que la méthode proposée est aussi efficace en distension et meilleure en force de rupture maximale que la technique TST. Il s’agissait d’une étude cadavérique biomécanique avec 8 sujets. Les bras droits et gauches étaient appariés. Après randomisation, chaque bras était reparti entre groupe Knotless ou TST pour chaque sujet. La distension après 500 cycles à 100 N, puis la force maximale avant rupture était mesurée. La médiane de l’élongation à la jonction os-tendon, était de 5,77 mm [espace interquartile (EIQ) 4,84–9,11] pour la méthode TST et de 4,72 mm [EIQ 1,77–6,16] pour la méthode Knotless (p = 0,047). La médiane de la force de rupture maximale était de 257,87 N [EIQ 222,07–325,35] dans le groupe TST contre 407,78 N [EIQ 358,54–485,20] dans le groupe Knotless (p = 0,047). Nos résultats concordent avec ceux déjà décrit dans la littérature. Notre approche est une technique fiable de réparation du tendon distal du biceps permettant une rééducation précoce. Elle est aussi plus résistante que la technique princeps décrite par Sethi en 2010. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens

https://doi.org/10.1016/j.hansur.2018.10.170 PO36

Détachement semi-circonférentiel de l’enthèse des extenseurs de l’avant-bras comme traitement pour les épicondylites latérales chroniques C. Fulchignoni 1,∗ , L. Rocchi 2 , S. Donsante 1 , F. Fanfani 1 1 Univeristà Cattolica del Sacro Cuore, Rome, Italie 2 Fondazione Policlinico Gemelli, Rome, Italie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. Fulchignoni) Environ 10 % des patients souffrant d’une épicondylite latérale ne répondent pas aux traitements conservateurs+ comme il n’y a pas d’accord absolu sur l’étiologie et la pathogenèse de cette pathologie, il n’existe pas de technique universellement reconnue. L’objectif de cette recherche est de décrire et d’évaluer les résultats de la technique chirurgicale employée par les auteurs qui consiste en une désinsertion partielle et semi-circonférentielle de l’enthèse de l’ensemble de l’appareil extenseur de l’avant-bras. Cette technique a été appliquée consécutivement sur 6 patients souffrant d’épicondylite chronique douloureuse entre janvier 2013 et avril 2017. La technique consiste en une incision curviligne de la peau qui s’étend sur 4 cm sur le versant radial du coude au-dessus de l’épicondyle latéral, l’exposition de l’enthèse des extenseurs épicondyliens et la section de l’enthèse de l’Extensor Carpis Radialis Longus et de l’Extensor Carpi Radialis Brevis jusqu’au périoste, le tout en étant attentif à ne pas sectionner l’enthèse proximale dans ses portions les plus antérieures et postérieures et en sauvegardant le ligament collatéral radial. La dissection est ensuite complétée distalement en utilisant des ciseaux à bouts mousse jusqu’à voir le ligament annulaire et la capsule de l’articulation. Une petite portion du brachioradial est aussi sectionnée à ce stade. Suite à l’intervention aucune immobilisation n’a été appliquée. Les patients sont réévalués 6 mois après l’opération, en analysant le VAS, le DASH score, le test de Jamar, la flexion extension du coude et le temps de retour au travail. Le temps moyen de l’intervention chirurgicale a été de 16 minutes. Les résultats ont été excellents pour la plupart des patients, avec une réduction du VAS de 9,25 à 2,6 et une amélioration du DASH moyen de 82,9 à 29,6. Aucune récidive n’a été enregistrée au contrôle 2 ans après l’opération. Les interventions décrites dans la littérature se concentrent sur la désinsertion de l’enthèse de l’ECRB. La technique exposée prévoit la désinsertion partielle de l’enthèse de plusieurs tendons pour limiter la possibilité de récidive dans l’éventualité que le processus inflammatoire soit localisé sur d’autres tendons épicondilyens. Cette technique chirurgicale, de simple apprentissage, est rapide à effectuer et entraîne un bas taux de complication dans les cas d’épicondylite latérale chronique.