Hyperprolactinemia in post-menopausal women: A case report

Hyperprolactinemia in post-menopausal women: A case report

SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 380–411 Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts...

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SFE Angers 2015 / Annales d’Endocrinologie (2015) 380–411 Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. Références [1] Gil, et al. Br J Clin Pharmacol 2011;72(6):965. [2] Cebula, et al. Acta Neurochir 2010;152(11):1955. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.276 P032

Hyperprolactinemia in post-menopausal women: A case report (Dr) ∗ ,

S. Ouerdeni (Dr) , Y. Hasni (Dr) , I. Slim (Dr) , I. Barka A. Maaroufi (Pr) , M. Kacem (Pr) , M. Chaieb (Pr) , K. Ach (Pr) , L. Chaieb (Pr) CHU, Farhat Hached, Sousse, Tunisia ∗ Corresponding author. Adresse e-mail : [email protected] (I. Barka) Background The incidence of hyperprolactinemia in women peaks during the 3rd–4th decade and then greatly decreases after the menopause. It has been linked to secondary osteoporosis, weight gain and insulin resistance, which can be ameliorated following medical treatment. Although relatively rare, prolactinomas can be observed in post-menopausal women. Case report Here, we report the case of a 57-year-old female with a history of cervical pain treated by neuroleptic, who presented with secondary amenorrhea and galactorrhea for 2 years, persisting despite the withdrawal of medication. On examination, her body mass index was 32 kg/m2 , her blood pressure was 130/80 mmHg without goiter or hyperandrogenic signs. Her prolactin level was 2735 ␮UI/L (N = 130-500), TSH was 0,88 ␮UI/ml, and FSH = 15,1 mUI/ml, LH = 4,1 mUI/ml. The MRI showed an adenoma of 8 mm. Her bone mass density showed a low bone strength. She was treated by dopamine agonist with a favorable issue. Conclusion This observation highlights the importance of considering the diagnosis of hyperprolactinemia due to pituitary adenoma mainly in premenopausal women; Symptoms can be confused with those of menopause responsible for a diagnosis delay and Medical treatment should be discussed based on osteoporosis and neoplasic risks. Disclosure of interest The authors have not supplied their declaration of conflict of interest. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.277 P033

Macroadénome hypophysaire ou anévrysme sellaire : à propos d’un cas et revue de la littérature

N. Bouznad (Dr) , G. El Mghari (Pr) , N. El Ansari (Pr) ∗ Service d’endocrinologie, Diabétologie et Maladies Métaboliques, Laboratoire PCIM, FMPM, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. El Ansari) Introduction L’anévrysme est une dilatation focalisée d’une artère, secondaire à une modification structurale pariétale. Les anévrismes de la carotide intracrânienne représentent une pathologie rare, qui expose à des risques graves, nous en rapportons une observation. Observation C’est une patiente de 46 ans, suivie pour infertilité, qui a présenté une aménorrhée secondaire de 6 mois sans signes de déficit antéhypophysaire ni d’hypertension intracrânienne. Au bilan hormonal : hyperprolactinémie à 97 ng/ml. À l’IRM hypophysaire : une formation arrondie, intra- et latéro-sellaire droite en hyposignal T1 et T2 (17*12 mm) avec prise de contraste après injection, elle est en contact intime avec la carotide gauche et responsable d’un soulèvement du chiasma optique droit et d’une compression du sinus caverneux. La patiente a été mise sous cabergoline pendant 3 mois. L’évolution a été marquée par la normalisation de la prolactinémie avec retour de cycles menstruels normaux. Deux ans plus tard, on notait une réapparition d’une aménorrhée de plus 12 mois avec une prolactinémie à 16 ng/ml, la patiente a été déclarée ménopausée par son gynécologue. L’évolution a été marquée, 6 mois après, par la découverte

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d’une grossesse à 24 SA avec encéphalocèle étendu. L’angioIRM était en faveur d’un anévrysme carotidien non rompu. Conclusion L’anévrysme carotidien reste un diagnostic rare, il doit être évoqué devant l’aspect radiologique orientant vers la lésion. L’artériographie est l’examen clé qui permet le diagnostic ainsi que le traitement endovasculaire. On insiste, à travers cette observation, sur l’intérêt de ne pas méconnaître ce diagnostic. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.278 P034

Un cas de maladie de Cushing compliquée d’une paralysie oculomotrice

P. Baltzinger ∗ , F. Luca (Dr) , B. Goichot (Pr) Service de Médecine Interne, Endocrinologie, CHU Strasbourg-Hautepierre, Strasbourg, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Baltzinger) Introduction La maladie de Cushing est une affection rare de l’ordre de 1–3 cas/millions d’habitants/an. Le plus fréquemment le diagnostic est révélé par un tableau d’hypercorticisme et plus rarement par un syndrome tumoral. Observation Nous rapportons le cas d’une patiente de 78 ans admise aux urgences du CHU de Strasbourg pour suspicion d’AVC. À l’examen clinique : ptosis gauche, diplopie, troubles cognitifs, HTA sévère. Secondairement, apparition d’un ptosis droit avec paralysie oculomotrice bilatérale. À l’IRM cérébrale : macro-adénome hypophysaire de 20 × 31 mm envahissant les sinus caverneux et comprimant le chiasma optique. Au bilan : hypokaliémie 2,6 mM, cortisol 16 h 378 ng/L, ACTH 16 h 141 ng/L (N : 9–60), prolactine 1620 mUI/L (N < 257). Un traitement par métopirone suivi d’une chirurgie ont permis une bonne évolution clinico-biologique de l’hypercorticisme, sans amélioration du ptosis bilatéral. Une récupération complète de l’oculomotricité a été observée à un an. Discussion La maladie de Cushing sur macro-adénome hypophysaire est rare et représente 4 à 20 % des cas [1]. La fréquence rapportée de paralysies oculomotrices dans cette situation varie de 27,8 % à 37,5 % [1] selon les séries et est souvent associée à une apoplexie tumorale. La récupération complète après chirurgie reste possible à court ou plus long terme [2]. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. Références [1] Kakade HR, et al. Clinical, biochemical and imaging characteristics of Cushing’s macroadenomas and their long-term treatment outcome. Clin Endocrinol (Oxf) 2014;81:336–42. [2] Kim SH, Lee KC, Kim SH. Cranial nerve palsies accompanying pituitary tumour. J Clin Neurosci 2007;14:1158–62. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2015.07.279 P035

Maladie de Cushing et nodules de Lisch : une association rarement décrite

M. Richou (Dr) , A.M. Guedj (Dr) , L. Jeanjean (Dr) , M. Rodier (Dr) ∗ CHU Nîmes, Nîmes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Rodier) Diagnostic d’une maladie de Cushing chez une patiente de 46 ans devant une HTA récente, un hirsutisme et l’aggravation d’une obésité androïde : cycle du cortisol et de l’ACTH rompu, freinage faible minute positif, freinage fort négatif mais image hypophysaire infra-centimétrique d’allure kystique et cathétérisme des sinus pétreux en faveur d’une origine hypophysaire. Rémission après traitement associant chirurgie hypophysaire (microadénome monoclonal à ACTH, signes d’agressivité histologique), radiothérapie externe stéréotaxique et Dostinex (1 cp/sem pendant un an arrêté depuis 6 mois). Sur l’examen ophtalmologique de suivi sont découverts des nodules de Lisch de l’iris gauche associés à une hyperplasie mélanocytaire. Les nodules de Lisch sont des hamartomes mélanocytaires iriens jaunes brunâtres en forme de dôme, asymptomatiques et